OUVRAGES DU MÊME AUTEUR. 1. Essais sur la Végétation considérée dans le développement des Bourgeons. II. Mélanges de Botanique et de Voyage, premier recueil contenant : 1o. Dissertation sur l'Enchaînement des Êtres, lue dans une séance publique, en 1788; 2o. Genera nova Madagascarica, adressée à M. de Jussieu, en 1795; 7 3o. Observations sur les plantes des îles Australes, adressées à 5o. Esquisse de la flore de Tristan d'Acugna, précédée de la des- 60. XIIIme. Essai sur la Moëlle et le Liber. III. Recueil de Rapports et de Mémoires sur la culture des arbres Fruitiers avec 12 planches. IV. Phytologie ou Tableau général de la Botanique, servant de prospectus à un ouvrage sur cette science. Devant paraltre par livraisons. V. Histoire des Végétaux recueillis dans les fles australes d'Afrique, première partie, contenant les descriptions et les figures des plantes qui forment des genres nouveaux ou qui perfectionnent les anciens. 120 Planches doivent la compléter; 30 sont faites depuis long-temps. Prêt à être mis sous presse. VI. Histoire générale de la famille des Orchidées. Histoire particulière des Orchidées des îles australes d'Afrique, 1 vol. in-8°, accompagné de 100 planches dessinées et gravées par l'auteur; 75 planches sont prêtes depuis long-temps. D'UN MORCEAU DE BOIS, PRÉCÉDÉE D'UN ESSAI SUR LA SÈVE CONSIDÉRÉE COMME RÉSULTAT DE LA VÉGÉtation, Et de plusieurs autres Morceaux tendant à confirmer Par Aubert Aubert DU PETIT-THOUARS, Ancien Capitaine d'infanterie, Directeur de la Pépinière du A PARIS, (L'AUTEUR, faubourg du Roule, n. 20. AVIS. L'Extrait du Mémoire qui est à la page 77, devoit être accompagné d'une planche, c'est celle qui a paru dans le bulletin ; mais on n'a pu OBSERVATIONS PRELIMINAIRES. DES ES Voyageurs abordent dans un pays désert; entièrement inconnu, mais circonscrit, telle seroit une de ces îles désertes que les Navigateurs ont trouvée jetée au milieu de l'Océan. Ils réunissent tous leurs efforts pour décrire toutes les particularités qui s'offrent à leur vue. Bientôt ils entrent dans une forêt dont les arbres isolés et dégarnis par le bas leur permettent d'errer sans efforts de tous les côtés, mais les empêchent de porter au loin leurs regards. Ils rencontrent sur leur chemin un courant d'eau qu'ils observent avec attention; c'est un Torrent qui roule avec impétuosité. Ils ont bientôt distingué le côté d'où viennent ses eaux, de celui où elles se précipitent, sa Source et son Embouchure; mais ils parviennent sur le bord d'un canal où l'eau semble sans mouvement; c'est une Rivière qui, parvenue dans une plaine unie, se replie en longs contours: c'est en vain qu'à la vue ils cherchent à déterminer d'où vient le cours de l'eau. Quelqu'un de la société s'avise d'y jeter des corps légers, bientôt il leur voit suivre un mouvement déterminé, quoique très-lent: il croit avoir la solution désirée; mais un autre les jette plus loin, et ils prennent la direction opposée; alors grande discussion entre les voyageurs pour savoir quel est le véritable sens du cours. Parmi eux il s'en trouve un, plus fortement déterminé à la recherche de la Essai sur la Sève. a |