Œuvres complètes de F. de La Mennais, Tom 2P. Daubrée et Cailleux, 1837 |
Z wnętrza książki
Wyniki 1 - 5 z 45
Strona ii
... opinions , et à composer avec le désordre . Dès lors plus de principes certains , plus de maxi- mes ni de lois fixes ; et comme il n'y a rien de stable dans les institutions , il n'y a rien d'ar- rêté dans les pensées . Tout est vrai ...
... opinions , et à composer avec le désordre . Dès lors plus de principes certains , plus de maxi- mes ni de lois fixes ; et comme il n'y a rien de stable dans les institutions , il n'y a rien d'ar- rêté dans les pensées . Tout est vrai ...
Strona vii
... opinions ; l'autorité n'est que l'indépen- dance . Chacun , maître de sa raison , de son cœur , de ses actions , ne connoît de loi que sa volonté , de règle que ses désirs , et de frein que la force . Aussi , dès que la force se relâ ...
... opinions ; l'autorité n'est que l'indépen- dance . Chacun , maître de sa raison , de son cœur , de ses actions , ne connoît de loi que sa volonté , de règle que ses désirs , et de frein que la force . Aussi , dès que la force se relâ ...
Strona ix
... opinions et d'institutions . Las de l'erreur et de la vérité , on rejette également l'une et l'autre . Il y a au fond des cœurs , avec un malaise incroyable , comme un immense dégoût de la vie , et un 1. tiable besoin de destruction ...
... opinions et d'institutions . Las de l'erreur et de la vérité , on rejette également l'une et l'autre . Il y a au fond des cœurs , avec un malaise incroyable , comme un immense dégoût de la vie , et un 1. tiable besoin de destruction ...
Strona xii
... opinions incohérentes qu'on a nommé philosophie , et qui , par une pente plus ou moins rapide , vien- nent se perdre dans l'athéisme . Nous montrerons ailleurs que chaque croyance ou chaque opinion produit un sentiment qui lui est ...
... opinions incohérentes qu'on a nommé philosophie , et qui , par une pente plus ou moins rapide , vien- nent se perdre dans l'athéisme . Nous montrerons ailleurs que chaque croyance ou chaque opinion produit un sentiment qui lui est ...
Strona xviii
... opinions ou de ses pensées particu- lières , sacrifice de ses penchans ou de ses intérêts particuliers , sacrifice de sa vie même , quand le bien général l'exige . Voilà l'uni- que fondement d'une société durable , et la société , en ...
... opinions ou de ses pensées particu- lières , sacrifice de ses penchans ou de ses intérêts particuliers , sacrifice de sa vie même , quand le bien général l'exige . Voilà l'uni- que fondement d'une société durable , et la société , en ...
Inne wydania - Wyświetl wszystko
Kluczowe wyrazy i wyrażenia
amour anabaptistes Aristote atteste autorité avoit bilité Bossuet cause Celse certitude chercher chose chrétienne Cicéron cœur concevoir connoissances connoissent connoître conséquent croire croyances d'Alembert déisme déistes désordre devoirs discerner la vraie divine doctrine dogmes doit doute Émile erreurs esprit éternelle étoit existe existence foiblesse folie force genre humain George Fox gnage hommes pour discerner Ibid idées infaillible infinie intelli intelligence invincible jamais Jésus-Christ jugemens jugement l'athée l'autorité l'Église l'erreur l'esprit l'être l'existence de Dieu l'homme l'ordre lois lui-même lumière manifeste matière ment morale mouvement moyen général offert n'existe nable nature naturel néces nécessaire nisme noître opinions Origen parole pensée peuples philosophie pourroit pouvoir premier preuves principe protestans prouve pyrrhonisme qu'une raison générale raison humaine raison individuelle rapports reconnoître règle rence révélation rien Rousseau s'il sauroit scepticisme sens sentimens sentiment seroit seul société sorte souverain suppose témoi témoignage tence ténèbres théiste tion torité tradition universel vérité voilà volonté vraie religion
Popularne fragmenty
Strona 25 - En effet, quand je dis, par exemple, que la ligne droite est le plus court chemin d'un point à un autre...
Strona 61 - ... les autres, plus je trouve que d'effets en effets il faut toujours remonter à quelque volonté pour première cause ; car, supposer un progrès de causes à l'infini, c'est n'en point supposer du tout : en un mot, tout mouvement qui n'est pas produit par un autre ne peut venir que d'un acte spontané, volontaire; les corps inanimés n'agissent que par le mouvement, et il n'ya point de véritable action sans volonté. Voilà mon premier principe. Je crois donc qu'une volonté meut l'univers et...
Strona 154 - Qui démêlera cet embrouillement? La nature confond les pyrrhoniens et la raison confond les dogmatiques. Que deviendrez-vous donc, ô homme qui cherchez quelle est votre véritable condition par votre raison naturelle? Vous ne pouvez fuir une de ces sectes ni subsister dans aucune.
Strona 8 - Le sentiment du vrai et du faux , du bien et du mal , varie selon les circonstances , les intérêts , les passions. Rien ne nous est aujourd'hui si évident, que nous puissions nous promettre de ne le pas trouver demain ou obscur ou erroné.
Strona 61 - Newton a trouvé la loi de l'attraction; mais l'attraction seule réduirait bientôt l'univers en une masse immobile : à cette loi il a fallu joindre une force projectile pour faire décrire des courbes aux corps célestes. Que Descartes nous dise quelle loi physique a fait tourner ses tourbillons ; que Newton nous montre la main qui lança les planètes sur la tangente de leurs orbites.
Strona 132 - ... même vient de la fantaisie des révélations. Dès que les peuples se sont avisés de faire parler Dieu, chacun l'a fait parler à sa mode et lui a fait dire ce qu'il a voulu. Si l'on n'eût écouté que ce que Dieu dit au cœur de l'homme , il n'y aurait jamais eu qu'une religion sur la terre.
Strona 132 - Jamais il n'a donné cet ordre insensé , rien de pareil n'est écrit dans le cœur humain ; et ce que Dieu veut qu'un homme fasse , il ne le lui fait pas dire par un autre homme , il le lui dit lui-même , il l'écrit au fond de son cœur.
Strona 45 - Il réalise extérieurement l'étendue qu'il conçoit , et voilà l'univers. Il anime, si on peut le dire , quelques-unes de ses pensées, il leur donne la conscience d'elles-mêmes, et voilà les intelligences. Unies à leur auteur, elles vivent de sa substance en se nourrissant de sa vérité, leur aliment nécessaire. Même lorsqu'elles l'ignorent, même lorsqu'elles le nient, elles puisent encore dans son sein, comme la plante aveugle dans le sein de la terre, la sève qui les vivifie.
Strona 16 - Descartes, pour sortir de son doute méthodique, » établit cette proposition, je pense, donc je suis, il franchit » un abîme immense et pose, au milieu des airs, la première » pierre de l'édifice qu'il entreprend d'élever; car, à la ri...
Strona 94 - Tout rapport entre les êtres dérive nécessairement de leur nature ; car s'il n'en dérivait pas, il leur serait donc étranger ; ce ne serait donc pas un rapport, ce ne serait rien. Donc les rapports entre Dieu et l'homme dérivent de la nature de l'homme et de celle de Dieu. Ces rapports constituent ce que j'appelle la religion. Mais de lui-même l'homme ne connaît ni la nature de Dieu, ni sa propre nature, l'une et l'autre éternellement inexplicables à sa raison. Donc l'homme ne pouvait de...