IDÉE

DE LA CONVERSION

DU PECHEUR,

O U

Explication des qualités d'une vraie
pénitence, tirée des faintes Ecritu
res & de la Tradition de l'Eglife.

Videte & interrogate de femitis antiquis, qua fit via
bona, ambulate in ea: & invenietis refrigerium
animabus veftris. Jerem. ch. 6. v. 16.

Confiderez & demandez quels font les anciens fen-
tiers pour connoître la bonne voie : & marchez-
y, & vous trouverez la paix & le rafraîchiffe
ment de vos ames.

BONUS

M. DCC. XXXI

DES SOMMAIRES.

PREMIERE PARTIE.

Où l'on prouve que la vraje converfion renferme ef-

fentiellement un commencement d'amour de Dicu

fur toutes chofes..

Effein de cette premiere Partie.

CHAP.I. Drainte des peines de l'Enfer n'est pas

fuffifante par elle-même & fans amour, pour con-

vertir un pécheur.

Pag. r

CHAP. II. On répond à deux difficultez contre l'infuf-

fifance de la crainte fans amour. La crainte eft bonne

& utile. Divers bons effets qui en naiffent. P. 133

CHAP. II. La charité eft le principe néceffaire de:

la vraie converfion; mais il y a des degrez de cha-

rité qui ne font pas fuffifans pour une entiere con--

verfion, ni par confequent pour recevoir l'abfolu

tion avec fruit.

P 21

CHAP. IV, Caractéres de l'amour de Dieu fur toutes

chofes. On prouve qu'il eft néceffaire feul fuf-

fifant pour une entiere converfion, 1. par l'ancient

Teftament, 2 par l'Evangile.

CHAP. V. On continue de prouver que l'amour de Diew

fur toutes chofes eft nécessaire pour la converfion. I

Par quelques paffages des Epitres des Apôtres ; en--

fuite par quelque principe de la Doctrine de S. Au-

gustin ; & l'on fait voir que cette vérité se concilie

fort bien avec l'efficacité du Sacrement.

P. 3100

9:40

CHAP VI Le Concile de Trente, bien loin d'être con-

traire à la néceffité d'un commencement d'amour de

Dieu par-deffus toutes chofes dans la converfion..

favorife ouvertement cette vérité.

B.45

Où l'on prouve que la converfion fuivant le cours

ordinaire de la grace, ne fe fait point tout d'un

coup, qu'au contraire, c'eft un grand ouvrage, &

qui demande un tems confidérable.

CHAP Premieres preuves, que la converfion ne fe,

Xpofé du fujet de cette feconde Partie..

la

con-

fait communément que peu à peu & avec lenteur

tirées de l'ancien & du nouveau Teftament.
P. 61

CHAP. II. La conduite que Dieu a gardée envers le

genre humain pour se le réconcilier, eft une preu-

ve que la converfion n'eft ordinairement ni facile

ni prompte.
P71-

CHAP. III. On prouve par l'ancienne difcipline de

l'Eglife dans le délai de l'abfolution, que

verfion des pécheurs a toujours été regardée comme

un ouvrage long & pénible.
p. 81

CHAP. IV. La conversion eft un ouvrage long s

difficile, felon la doctrine des SS. Péres.
P. 91

CHAP. V. On rapporte d'après les SS. Peres quelques-

unes des raifons des retardemens de Dieu dans l'ou-

vrage de la converfion.

CHAP. VI. Le Saint Concile de Trente s'accorde par-
faitement avec les Saintes Ecritures avec toute

antiquité Ecclefiaftique, touchant la difficulté de

P. 10 I

P. III

- la converfion.

CHAP. VII. On prouve la même vérité par la comparai-

fon de l'ordre de la grace avec celui de la nature, &

Pon finit en répondant à deux difficultez.

TROISIE ME PARTIE.

Où l'on

CHAP.I.

2

P: 127

te de la vraie maniere de conduire les pé-

à une folide converfion.

a

U après avoir rappellé la Doctine de

S. Auguftin touchant la diftinction cé-

lébre des quatre états, on fait voir de quelle néceffité

il est pour un Directeur de fçavoir faire le difcerne-

ment de l'état de chaque ame, l'on propose un moyen

de le découvrir.

P. 138