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duite ou des vues particulières de la Providence. Inconvénients de la prospérité. Paroles de Chateaubriand, de saint Cyprien et d'Oxenstirn, qu'on a dù apprendre par cœur à titre de conclusion.

AÉROLITHES. (Voyez PLANÈTES.)

AFFICHES. (Voyez Dictionnaire comique.)

AFFINITÉ. (Voyez CHIMIE.)

AFRIQUE. L'Afrique est une région immense située en grande partie entre les tropiques. Baignée de tous côtés par la mer, elle tient au continent de l'Asie par une langue de terre de vingt lieues, nommée l'isthme de Suez. L'intérieur du pays est peu connu, car il a toujours été difficile d'y pénétrer. Les sables brûlants, les déserts arides, des peuplades sauvages et inhospitalières, des chaînes de rochers qui traversent les fleuves et rendent la navigation impraticable, les influences du climat, tous les obstacles réunis, ont longtemps découragé la curiosité et même l'avidité du voyageur et du commerçant. Ce n'est que depuis le siècle dernier qu'il s'est rencontré des hommes assez intrépides pour affronter tous ces dangers, et dérober, au prix de leur vie, les secrets des déserts africains. Mais les côtes ont été fréquentées dans tous les temps, surtout la côte orientale qui regarde l'Inde et qui est voisine de la mer Rouge, de ce golfe qui, par sa situation, semble fait pour rapprocher l'Afrique et l'Asie, et qui a dù toujours être le centre d'un grand commerce. L'Afrique est presque tout entière sous la zone torride: aussi, la chaleur Y est-elle dévorante, et la stérilité se trouve très-souvent auprès de la plus étonnante fertilité. Une grande partie du continent se compose de plaines brûlantes, remplies d'un sable fin et mouvant et parsemées de loin en loin de quelques vertes oasis. Les caravanes de marchands qui traversent ces déserts sont quelquefois englouties sous des montagnes de sable que le vent soulève comme les flots de la

mer. - Une foule d'animaux féroces : lions, tigres, panthères, rhinocéros, habitent ces contrées avec les éléphants, les girafes et les gazelles, sans compter les crocodiles, les serpents monstrueux et d'innombrables insectes. Une végétation puissante se développe sous l'influence du soleil des tropiques; on y trouve d'immenses végétaux, tels que le bambou, le palmier, et le baobab dont le tronc atteint quelquefois 30 mètres de circonférence. (Voyez BARBARIE, SAHARA, SENEGAMBIE, GUINÉE, CAFRES, MADAGASCAR, ÉGYPTE, etc.)

Devoirs. Dicter cet aperçu général comme exercice d'orthographe et le faire apprendre par cœur comme exercice de récitation et d'études géographiques sur la carte.

AGNEAU. (Voyez RUMINANTS.)
AGATE. (Voyez ARGILE.)
AGEN. (Voyez GUIENNE.)
AGRICULTURE. (Voy. LABOUREUR.)
AIGUE-MARINE. (Voyez PIERRES.)
AIGLE. (Voyez RAPACES.)

AIR ou ATMOSPHÈRE. 1. Notre globe est enveloppé d'une couche d'air dont on évalue la hauteur à 15 ou 16 lieues, et qu'on appelle l'atmosphère. Les mouvements extraordinaires qui se produisent dans cette masse gazeuse, et que nous appelons les vents, ont pour cause principale les variations de densité produites dans les différents points de l'atmosphère par l'action de la chaleur solaire inégalement répartie sur la surface du globe. Ouvrez une fenêtre d'une chambre chauffée au poêle, et aussitôt il s'établira dans cette fenêtre un double courant d'air, ce qu'on peut facilement constater au moyen d'une chandelle allumée, dont la flamme indique que l'un des courants, celui d'en bas, se précipite en dedans, et que l'autre, celui d'en haut, se dirige vers l'extérieur. Ceci se comprend l'air froid du dehors, étant plus dense, plus pesant que celui de la chambre, lequel est dilaté par la chaleur, entre nécessairement par le

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comme propulseur dans la navigation
à voiles, soit comme moteur mécani-
que
dans les moulins à vent. A l'aide
de l'anémomètre, on a pu constater
que la vitesse du vent varie depuis
30 mètres par minute pour le vent
le plus faible, jusqu'à 2700 mètres
qu'atteint quelquefois l'ouragan. Les
anciens avaient divinisé les vents. Eole,
leur roi, les tenait enfermés dans les
cavernes des îles Eoliennes. Ils les
appelaient pour le Nord, Borée et
Aquilon; pour l'Est, Eurus; pour le
Sud, Notus, Auster, Africus; et pour
l'Ouest Zephire et Favonius.

2. L'air est pesant et tend à tomber vers le centre du globe, comme toute autre espèce de matière. Le vent n'est que de l'air qui se déplace en vertu de son poids, et nous sentons que l'air, mème calme, résiste plus ou moins à nos mouvements. On démontre la pesanteur de l'air en retirant d'un grand ballon de verre tout l'air qu'il contient, au moyen de la machine pneumatique, formée de deux pompes aspirantes jumelles, dont le tuyau d'aspiration, au lieu d'aller aspirer l'eau d'un réservoir, va prendre l'air dans le récipient où l'on veut faire le vide. Ce ballon étant vide, et son orifice fermé par le moyen d'un

bas, et chasse l'air chaud, plus léger, par le haut. A cette cause principale des vents, il faut ajouter la pression exercée par les nuages, leur résolution en pluie, les orages, l'inflammation des météores, enfin l'attraction du soleil et de la lune et la rotation de la terre, qui influent surtout sur les vents réguliers et périodiques. Les vents réguliers, constants et périodiques sont de trois espèces, savoir: les brises, les moussons et les vents alizés. Les brises soufflent sur les côtes maritimes, le jour, de la mer vers la terre, à huit heures ou neuf heures du matin, jusqu'à quatre ou cinq heures du soir; elles reparaissent au coucher du soleil de la terre vers la mer. La brise du soir se fait sentir plus longtemps que la brise du matin, mais elle est moins forte. On profite de l'une pour s'éloigner des côtes, et de l'autre pour s'en approcher. Les moussons se font sentir à de plus grandes distances des côtes; ce sont des vents qui soufflent six mois dans un sens et six mois dans un sens opposé, mais seulement dans la zone torride. Au nord de l'Equateur, la mousson du printemps commence en avril et la mousson d'automne en octobre, c'est-à-dire un peu après les époques des équinoxes, quel-robinet, on le suspend à l'un des bras quefois sans interruption, d'autres fois après un calme intermédiaire. Leur direction est en général du nordest ou du sud-ouest, et du nordouest ou du sud-est. Dans les mers ouvertes et au large des côtes se présentent enfin des vents qui soufflent perpétuellement dans la même direction et que l'on nomme vents alizės. Ces courants s'étendent des deux côtés de l'Equateur, jusque vers 30 degrés de latitude. Ici leur direction est inclinée vers l'Equateur, comme celle des moussons; mais à mesure que l'on se rapproche de la ligne équatoriale, leur direction devient de plus en plus est ou bien ouest. En général, leur direction est de l'est à l'ouest, dans le même sens que le mouvement diurne du soleil.

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Tout le monde sait comment l'homme a su appliquer à son usage la force du vent, soit

d'une balance, que l'on équilibre en mettant des poids sur le plateau de l'autre bras. Cela fait, on ouvre le robinet, l'air afflue dans le ballon avec sifflement, et le poids de ce ballon est alors augmenté d'une quantité appréciable, car on trouve qu'un litre d'air pèse un gramme et un tiers. Or, un litre d'eau pesant un kilogramme ou mille grammes, l'air pèsera environ 770 fois moins que l'eau sous le même volume (voyez DENSITÉ). On a encore d'autres preuves de la pesanteur de l'air par l'emploi du baromètre, des pompes et du siphon, qui n'en sont que les applications Pour composer le baromètre le plus simple, on prend un tube de verre, fermé par un bout, ouvert par l'autre, et d'une longueur d'environ 81 centimètres; on le remplit de mercure, que l'on fait bouillir pour le purger

d'air et d'humidité, et, posant le doigt sur l'orifice, de manière à ne laisser aucune bulle d'air dans le tube, on retourne celui-ci et on le fait plonger verticalement dans le mercure d'une cuvette, en retirant seulement alors le doigt qui tenait l'orifice bouché. Le mercure quitte la partie supérieure du tube, de telle manière qu'il forme dans ce tube une colonne verticale d'environ 76 centimètres au-dessus du niveau extérieur du mercure de la cuvette. Pourquoi le mercure se soutient-il ainsi à une hauteur de 076? C'est que la surface du mercure dans la cuvette étant pressée par le poids de la colonne d'air qui repose dessus, il faut, pour l'équilibre, que tous les points de cette surface de niveau soient également pressés par une colonne de mercure d'un poids égal à celui de l'air. En conséquence, une colonne de 076 de mercure presse comme une colonne d'air atmosphérique, l'un et l'autre s'appuyant sur la même base. La mesure de la hauteur barométrique se fait au moyen d'une échelle métrique tracée sur la tablette verticale qui soutient le tube. Quand le temps est beau et sec, le baromètre monte et peut aller jusqu'à 079: lorsque, au contraire, le temps est pluvieux ou orageux, le

baromètre baisse. On inscrit les expressions fixe, beau, variable, pluie ou vent, tempête, vis-à-vis des points de l'échelle qui correspondent le plus habituellement à ces divers états de Tatmosphère. Toutefois, le beau ou le mauvais temps ne dépendent pas uniquement du plus ou moins de densité de l'atmosphère, et il ne faudrait pas toujours accorder une confiance absolue aux indications du baromètre. Lorsqu'on s'élève sur une montagne, la colonne d'air diminuant à mesure qu'on monte, la colonne de mercure du baromètre descend rapidement, comme Pascal l'a constaté au Puy-de-Dôme. On peut ainsi mesurer la hauteur d'une montagne ou d'un édifice, d'après l'abaissement de la colonne barométrique. Le mercure étant environ 13 fois 1/2 plus pesant ou plus dense que l'eau,

il faudrait une colonne d'eau tout autant de fois plus longue, c'est-à-dire d'environ 10 mètres, pour faire équilibre au poids de l'air atmosphérique ; et c'est ce qui arrive, en effet, comme des fontainiers l'observèrent pour la première fois à Florence, du temps de Pascal, auquel on doit la découverte de la pesanteur de l'air; car avant lui on s'imaginait que la nature ayant horreur du vide, l'eau montait dans les tuyaux de pompe, à cette seule fin d'y remplir le vide occasionné par l'ascension du piston. Mais si l'eau monte dans une paille dont vous avez aspiré l'air, ou dans un corps de pompe dont le piston a fait le vide, c'est que le liquide, se trouvant pressé sur tous les points en dehors de ces tuyaux, doit nécessairement monter dans leur intérieur, où il ne trouve pas de résistance. C'est ce qui explique le jeu des pompes et du siphon.

3. Nous avons parlé jusqu'ici des propriétés physiques de l'air'; il nous reste à faire connaître ses caractères chimiques. L'air atmosphérique contient essentiellement de l'oxygène et de l'azote; on y rencontre habituellement un peu de vapeur d'eau et de gaz acide carbonique, et accidentellement des traces de certaines exhalaisons. On peut séparer ces substances étrangères et faire l'analyse de l'air pur, formé exclusivement d'oxygène et d'azote. On absorbe l'acide carbonique de l'air au moyen d'eau de chaux; puis la vapeur aqueuse à l'aide d'une substance avide d'eau, comme la potasse. On s'occupe ensuite de séparer l'oxygène de l'azote, et l'on profite pour cela de la propriété qu'a Toxygène de se combiner avec un grand nombre de substances suffisamment chauffées. La tournure de cuivre, par exemple, portée à uee haute température, se combine à tout l'oxygène de l'air renfermé, et il ne reste plus que de l'azote pur. On peut aussi opérer l'absorption de l'oxygène au moyen d'un morceau de phosphore; cette substance se combine d'elle-mème avec l'oxygène, sans qu'il soit nécessaire de la chauffer. Quel que soit le

lieu de la terre où l'on ait pris de l'air pour l'analyser, sur les plus hautes montagnes comme dans les plus hautes vallées, on a toujours trouvé sur 1,000 litres d'air, 208 litres d'oxygène et 792 d'azote, c'est-à-dire 4/5 d'azote et 1/5 d'oxygène.-L'oxygène, qui pèse plus que l'air, se rencontre dans presque toutes les matières végétales et animales, et dans la plupart des minéraux. C'est le corps le plus important de la nature, et il est indispensable à la vie organique. C'est la cause active de la combustion, et un corps ne brûle que parce que ses éléments se combinent de diverses manières avec l'oxygène de l'air. La respiration même est une combustion. (Voyez SANG.) La combustion des corps s'opère plus facilement dans l'oxygène que dans l'air atmosphérique. Ainsi, une tige de fer ayant à son extrémité un morceau d'amadou allumé, venant à être plongé dans l'oxygène pur, y brûle avec une vivacité très-grande en produisant une lumière telle, que les yeux ont de la peine à la supporer. Un oiseau qu'on introduit sous une cloche pleine d'oxygène cesse bientôt de vivre. Il s'agite d'abord, puis ses mouvements deviennent rapides, sa respiration très-accélérée, et enfin il succombe; ce qui prouve que l'oxygène doit être mêlé d'azote pour exercer son influence salutaire sur la vie organique. On extrait communément l'oxygène de l'oxyde noir de manganèse, en chauffant fortement cette poudre minérale dans une cornue et recueillant le gaz qui s'en échappe sous une cloche pleine d'eau. (Voyez OXYDES.) L'azote se distingue par des propriétés presque toutes négatives; il ne réagit directement sur aucun corps. Sa présence dans presque toutes les matières animales et son absence de la plupart des matières végétales peuvent servir à caractériser ces deux classes de matières organiques. Pour l'obtenir pur, on absorbe l'oxygène de l'air par la combustion du phosphore, et on lave le résidu gazeux avec de l'eau alcaline. L'azote, ainsi séparé de l'oxygène, est impropre à la respiration, et c'est de là que lui

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vient son nom (du grec a, sans, et zotikos, vital, c'est-à-dire sans vie). -On sait que l'acte de la respiration vicie l'air, ainsi que la combustion des substances destinées au chauffage et à l'éclairage. Il faut donc entretenir dans les demeures des courants d'air qui emportent les portions altérées, pour leur substituer de nouvelles masses d'air pur pris à l'extérieur. Il ne faut pas, pendant l'hiver, que la crainte du froid empêche de renouveler l'air. Il est reconnu que l'air froid n'est nuisible que quand il est excessif; mais qu'un air chaud respiré plus ou moins longtemps est cause de beaucoup de maladies. Il faut donc se garder de tout fermer au moindre froid; il est bon au contraire que l'air se renouvelle continuellement dans les appartements au moyen de petites ouvertures pratiquées assez haut pour que le courant d'air n'incommode pas les personnes.

Direction. Ces leçons se feront à propos des quatre éléments de la création l'air, le feu, l'eau et la terre. Les élèves de dix ans peuvent parfaitement saisir ces questions, qui les intéressent toujours, pourvu que le maître les expose avec entrain, avec goût et à propos. Questions sur les mots difficiles.

Deroirs écrits. Signification des mots : 1° globe, gazeux, densité, dilaté, météore, attraction, rotation, périodique, zone, équateur, équino.res, propulseur, anémomètre;-2° centre, ballon, pneumatique, récipient, vide, équilibre, tube, mercure, niveau, liquide; -3° propriétés, caractère, oxygène, azote, potasse, phosphore, température, absorption, organique, combustion, manga

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ALARCON. (Voyez Dictionnaire comique.)

ALBATRE. (Voyez CALCAIRES.)
ALBUMINE. (Voyez NEUTRES.)
ALBY. (Voyez LANGUEDOC.)
ALCALIS. (Voyez OXYDES.)
ALCIBIADE. (Voyez CINQUIÈME

SIÈCLE.

ALCOOL. (Voyez FERMENTATION.) ALENÇON. (Voyez NORMANDIE.) ALEXANDRE. (Voyez QUATRIÈME

SIÈCLE.

ALEXANDRE SÉVÈRE. (Voyez TROISIÈME SIÈCLE.)

ALEXANDRIE. (Voyez ÉGYPTE.)

ALGEBRE (de l'arabe al-djaber, science des restitutions). Les nombres, comme tous les objets des connaissances humaines, peuvent être considérés en particulier et en général, c'est-à-dire au point de vue des faits, comme dans l'arithmétique, et au point de vue des lois, comme dans l'algèbre. L'algèbre, en effet, a pour but de traiter d'une manière générale les questions relatives aux nombres. Pour cela. on représente par des lettres les quantités connues et les quantités inconnues, et à l'aide des signes +− : × =, déjà employés en arithmétique, et de quelques autres du même genre, on écrit d'une manière abrégée les relations que l'énoncé du problème établit entre les données et les inconnues. On transforme ensuite ces relations en d'autres qui fournissent la solution du problème. Ces dernières sont des formules générales qui indiquent les calculs à effectuer sur les données pour obtenir les inconnues. -Au lieu d'employer le signe pour indiquer multiplication, on se contente, le plus souvent, d'écrire les facteurs à la suite les uns des autres, sans aucune interposition de signes : ab×3 s'écrit 3 ab; a+a+a+a +a. qui représente l'addition de cinq nombres égaux, c'est-à-dire le nombre a répété cinq fois, s'écrit a. De même 11a exprime l'addition de onze fois le nombre a, ou bien a × 11; 12 ab, l`ad

dition de douze nombres égaux au produit de a par b, ou bien 12×a×b. Il est bien entendu que cette manière abrégée ne peut être employée que lorsque les nombres sont désignés par des lettres; car si l'on voulait représenter, par exemple, le produit de 5 par 6 et qu'on écrivit pour abréger 56, il y aurait confusion. Dans ces exemples: 3ab, 5a, 11a, 12ab, les nombres 3, 5, 11 et 12, qui marquent combien de fois on doit prendre la lettre, ou le produit que représentent les lettres, s'appellent le coefficient. Les parenthèses (expriment le résultat des opérations indiquées sur les quantités qu'elles embrassent; les signes qui affectent les parenthèses indiquent les opérations à effectuer sur ce résultat. Ainsi (a+b) (x-5) indique le produit de la somme des quantités a et b, par la différence des quantités x et 5.

-Au lieu d'écrire a×a×a×a×a, ou simplement a. a. a. a. a., on écrit plus simplement encore a3, que l'on prononce a cing, ou plutôt a 5o puissance. Ce chiffre, qui marque combien de fois la quantité exprimée par la lettre doit entrer comme facteur dans un produit, s'appelle erposant, qu'il faut se garder de confondre avec le coefficient. Ainsi, 5a signifie qu'il faut répéter cinq fois le nombre a, tandis que a signifie que le nombre a doit être multiplié, non pas par 5, mais cinq fois par lui-même, ce qui est bien différent. Pour faire sentir toute l'importance de l'exposant et du coefficient en algèbre, supposons qu'on veuille exprimer un produit composé de quatre facteurs égaux à a, de trois facteurs égaux à b et de deux facteurs égaux à c, on écrira a b3 c2, au lieu de aaaa bbb cc. Veut-on ensuite exprimer que ce dernier résultat doit être pris sept fois ou multiplié par 7, on écrira 7 a b c2. Cela donne une idée du laconisme de la langue algébrique. Une expression algébrique est un ensemble de lettres ou de lettres et de nombres réunis par des signes. Elle est rationnelle, quand elle ne contient point de signe tel que √√, qui indique l'extraction d'une racine carrée où cubique; entière, quand aucune

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