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Copie de MM. de La Blanchère et Cagnat.

24. LIBER ET EX VCTVS CVRA GERMANE SVBISTI INFER DESERTVS VITA DISIVNCTVS IN AEVOM BLANDA LVCE CARES FVGIENS TRISTESQVE LABORES EXCEPTVS TELLVRE PATRIS PLVTONIS IN A VLA REBVS SOLLICITVS FVERAS DVM VITA MANERET ADFECTVS CVRIS MISERIS NECDVM MEMOR ORCHI LAESERVNT PARCAE DISIVNCTI SANGVINE CARO INVIDIA SAEVO VOLVIT NOS STERNERE LVCTV SOLA QVIES RETINET TVMVLO TELLVRE MANENTEM CONDIDIMVS CINERES LATEBRIS ET ODORIBVS OSSA VIXISTI TRIGINTA ANNOS DVO MENSIBVS ET SEX NAM IVVENEM PATER ET PROPERANTEM MATER HABETIS ERGO VELVT DEVS ESSE VELIS MIHI DEXTER IN AEVOM PRO MERITIS PEREGRINVS CARMINE FRATER ADORNAT LVCIVS VMMIDIVS SITVS EST HIC PERLEGAT HOSPES

Les initiales des neuf premiers vers donnent en acrostiche Liberalis. Le défunt se nommait donc L. Ummidius Liberalis.

Ces vers, les neuf premiers surtout, présentent plus d'une obscurité qu'il serait téméraire de vouloir élucider, celui qui les a composés ne se rendant peut-être pas bien compte lui-même de ce qu'il voulait dire. A la première ligne, EXVCTVS doit sans doute être corrigé en EXACTVS. L'A aura été retourné. Au début de la deuxième ligne, l'A de INFERA est très faiblement marqué; on dirait que le graveur, l'ayant omis tout d'abord, a réparé tant bien que mal son erreur.

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32. - Marque d'amphore trouvée dans un tombeau de la nécropole

phénicienne.

33.

ATENEDOR

Inscription chrétienne trouvée en janvier 1888 par la section de discipline du 4o tirailleurs, sur le chemin de l'infirmerie, près de la casbah. Copie de M. de Bray :

LICTA IN PACE vixit ANNIS XV

PRIMA IN PACE

vixit anNIS XXV

En même temps on a découvert le haut d'une autre mosaïque funéraire avec le chrisme.

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Au Congrès des Sociétés savantes de l'année 1891, l'Afrique romaine a eu les honneurs de la séance solennelle. M. Gaston Boissier, chargé du discours d'usage, a très heureusement montré le double intérêt, scientifique et patriotique, des études d'archéologie africaine (2) : d'une part, elles réservent aux savants des surprises infinies et leur ménagent de précieuses découvertes; de l'autre, elles nous instruisent pour le présent et pour l'avenir, en nous révélant le passé : « l'exemple des Romains peut nous être fort utile; en voyant ce qu'ils ont fait sur la terre d'Afrique, nous apprenons ce que nous avons à y faire ».

M. le docteur Carton a été inspiré par les mêmes considérations en écrivant une brochure intitulée : De l'utilité des études archéologiques au point de vue de la colonisation dans l'Afrique du nord (3). Dans une série de paragraphes consacrés aux oliviers, aux forêts, aux céréales, aux bains, aux mines, aux matériaux de construction, aux puits, sources, aqueducs, barrages et citernes, enfin aux voies romaines, il explique quels renseignements pratiques nous pouvons tirer aujourd'hui des vestiges de la colonisation romaine.

(") Je tiens à déclarer en commençant que j'ai été secondé dans la rédaction de ce rapport par l'activité de M. Goyau, agrégé d'histoire; il a bien voulu se charger de dépouiller à mon intention une grande partie des ouvrages ou des articles que j'y ai cités.

(*) Bulletin archéologique du Comité, 1891, p. L-LX.

(3) Lille, Danel, 1890, in-8°.

Mais pour se rendre un compte exact de l'œuvre civilisatrice accomplie par les Romains dans leurs provinces africaines, il faut rechercher avec soin toutes les traces qu'ils y ont laissées de leur occupation et être assez instruit des principes de l'archéologie pour pouvoir le faire avec succès. Telle est la pensée qui a guidé la Commission de publication des documents archéologiques de l'Afrique du nord, quand elle a entrepris de rédiger des conseils sur la Recherche des antiquités dans le nord de l'Afrique (1). MM. Babelon, Philippe Berger, Cagnat, Derrécagaix, Duveyrier, Salomon Reinach et Saladin y ont collaboré. L'ouvrage débute par une courte introduction historique sur l'Afrique et par des renseignements pratiques relatifs à la photographie et à l'estampage des inscriptions, à la topographie, enfin au relevé des monuments d'architecture. La première partie du livre est un guide pour l'étude des documents archéologiques se rapportant aux diverses époques de l'histoire africaine. La section préhistorique est l'œuvre de M. Salomon Reinach: il insiste sur la nécessité d'étudier la stratigraphie du gisement, de noter la succession des couches, soit qu'on fouille une caverne, soit qu'on explore un dolmen. M. Duveyrier s'est chargé de donner les renseignements nécessaires sur l'alphabet libyque et tefinagh : il y a joint une carte des endroits où ont été trouvées des inscriptions libyques. M. Philippe Berger a rédigé la partie consacrée aux inscriptions puniques; il indique la distinction capitale à faire entre les inscriptions puniques, qui sont de la période de l'indépendance, et les inscriptions néo-puniques, qui datent de l'époque romaine; il apprend à lire et à interpréter ces deux catégories de documents et signale les différentes variétés qu'elles présentent. Les trois séries de monuments d'architecture punique qui se rencontrent sont caractérisées par M. Saladin. Dans le paragraphe relatif à l'épigraphie romaine, M. Cagnat a donné un spécimen de la paléographie épigraphique africaine à toutes les époques. M. Saladin a consacré tout un chapitre à l'architecture romaine : il expose que la variété des méthodes a été plus grande qu'on ne le croit d'ordinaire, et conseille à l'archéologue de ne point négliger les anomalies d'appareil et les bizarreries de construction. Les inscriptions et monuments de la période byzantine sont l'objet du paragraphe suivant. MM. Philippe Berger et Duveyrier donnent ensuite quelques brefs renseignements sur les inscriptions hébraïques et arabes. M. Babelon, enfin, étudie la numismatique et reproduit tous les types de monnaies

(') Paris, Leroux, 1890, in-8°. Il en existe une édition de poche pour les touristes.

frappées en Afrique. La seconde partie du livre renferine quelques détails pratiques sur la façon dont on doit rechercher en Afrique les antiquités; on y trouvera l'indication des divers musées africains et une bibliographie assez étendue. Les parties de la Table de Peutinger et de l'Itinéraire d'Antonin relatives à l'Afrique sont publiées en appendice.

M. Parquet (1) a essayé, de son côté, de nous donner un guide élémentaire pour reconnaître, décrire, compléter et dater les inscriptions romaines, en tenant plus particulièrement compte des monuments épigraphiques africains. Ce travail, malgré les excellentes intentions de l'auteur, contient trop d'inexactitudes, surtout dans la table des sigles, pour être vraiment utile.

Voilà moins de dix ans que le tome VIII du Corpus inscriptionum latinarum, relatif à l'Afrique, a été publié, et déjà vient de paraître le 1er volume du Supplément, qui ne contient pas moins de 6695 numéros nouveaux (nos 10889-17584): sous quelques-uns d'entre eux se groupent des corrections relatives à des inscriptions africaines publiées dans le tome VIII; le plus grand nombre de ces chiffres désignent des inscriptions nouvelles, trouvées en ces dix dernières années. Officiers de l'armée d'occupation, savants indigènes, épigraphistes d'outre-mer chargés de missions en Afrique, tous ont contribué, avec le même zèle et le même succès, à recueillir ce gros trésor d'inscriptions. Du jour où la France a possédé quelque crédit en Tunisie, elle a mis cette influence au service de l'archéologie : les archéologues en ont largement profité.

Les inscriptions qui composent ce supplément ont été recueillies, copiées ou contrôlées par MM. R. Cagnat et Joh. Schmidt, qui ont signé tous deux le livre. Les annotations ont été rédigées par M. Joh. Schmidt. Sous la signature de l'h. M., figurent certains commentaires de M. Mommsen, soit nouveaux, soit extraits de l'Ephemeris epigraphica. Le volume comprend trois parties les deux premières sont relativement courtes; les nouvelles inscriptions de la Tripolitaine sont données dans l'une, celles de la Byzacène dans l'autre. Un troisième groupe, remplissant au moins les trois quarts du volume, renferme les inscriptions récemment trouvées dans l'étendue de l'antique Proconsulaire (Afrique proconsulaire et Numidie proconsulaire). La seule mention de ces divisions montre que le plan adopté dans le tome VIII

(4) Revue africaine, 1890, p. 81 et suiv.

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