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1818. — Jurisprudence du conseil d'état depuis son institution, en 1806, jusqu'en 1823; périodique; 1818-23. — Table alphabétique et raisonnée du recueil général des lois et des arrêts de 1800 à 1820; in-46; 1821; refondu et augmenté par M. de Villeneuve en 1834. Code forestier annoté; 1828. Les six codes annotés; 1829 et 1832.

Soulié (Jean-Eaptiste Auguste), 18 mars.

65 ans.

Né à Castres; poète et journaliste, mort chrétiennement. Fondateur du Memorial bordelais, en 1814. ·De la Ruche d'Aquilaine et de la Ruche polilique à Bordeaux; rédacteur de la Quotidienne, de 1820 à 1830.- Traducteur d'un grand nombre de poésies anglaises en vers français; éditeur des poésies de Charles d'Orléans, père de Louis XII; 1re édition complète; 1840. Soumet (Alexandre)...

57 ans.

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Né à Castelnaudary en 1788, poète, de l'académie française. A laissé : Dithyrambe au conquérant de la paix; 1808. A Napoleon le Grand et MarieLouise; 1810. — Le Fanalisme, poème; 1808.- L'Incredulité, poème; 1810. - Madame de La Vallière; 1811.-Les embellissemens de Paris; 1812.-La pauvre Fille, élégie; 1814. Les Scrupules littéraires de madame la baronne de Staël; 1814. La découverte de la vaccine; 1815.-Les dernier's momens de Bayard; 1815. — Oraison funèbre de Louis XVI; 1817. — Clylemnestre, tragédie; 1822. Saül, tragédie; 1822. — Discours à l'académie française: 1824.—La Guerre d'Espagne, ode; 1824. - Ode à Paul Riquet; 1825. — Cléopâtre, tragédie; 1825. — Jeanne d'Arc, tragédie; 1825.Pharamond, opéra; 1825. — Le Siege de Corinthe, tragédie lyrique; 1826.— Élisabeth de France, tragédie; 1828. Une fête de Néron, tragédie; 1830. L'Archevêque de Paris (Mgr de Quélen), dans - La divine epopee, 1841.

Norma, tragédie; 1831.

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le livre des Cent el un; 1831.

Ungarelli (le P. dom Louis), 21 août. —66 ans.

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Voir la notice détaillée que nous avons donnée de ce savant et de ses ouvrages, dans notre tome xii, p. 216.

Thavenet (Jean-Baptiste), 16 décembre 1844. — 82 ans.

Né à Bourges le 4 septembre 1763, mort à Rome le 16 décembre 1844; prêtre sulpicien, ayant longtems habité en Amérique le pays des Algonquins. A laissé : Grammaire et Dictionnaire en langue algonquine. Les évangiles en cette même langue.

Vaublanc (le C. Vin. Mar. Viennot de), 20 août. 89 ans.

Né à Montargis, le 2 mars 1756, ancien ministre de l'intérieur. A laissé :

Considerations critiques sur la nouvelle ère, sous la forme d'un discours supposé à la tribune des Cinq-cents, suivi de l'extrait d'un mémoire de l'astronome Delambre sur les moyens de trouver les années sextiles du nouveau calendrier, 1801.- Rivalile de la France et de l'Angleterre depuis 1066, jusqu'au traité d'Amiens en 1803; 1808. Tables synchroniques de l'histoire de France, etc., 1818.- Le dernier des Césars ou la chute de l'empire romain d'orient, poème en 12 chants, 1819; réimprimé en 1836. Du gouver nement réprésentif en France, 1820.- Opinion sur le rétablissement du port de Dunkerque, 1821. - Du commerce de la France, 1822; ibid., en 1824. — Du Commerce maritime, 1828. Mémoires sur la révolution de France, ses causes, ses effets, 1832. Essai sur l'instruction et l'éducation d'un prince au 19e siècle, suivi d'une réfutation de l'histoire de la restauration de M. Capefigue, 1833. Discours en vers sur le courage des Françaises, 1834.- Fastes memorables de la France, 1838. - Souvenirs, 2 vol., 1839. - Cinq tragedies, 1839.

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Warden (David Baillie),...

68 ans.

Né en 1777, en Irlande, consul général des Etats-Unis à Paris. A laissé : De l'origine, de la nature, des progrès et de l'influence des établissemens consulaires, publié en anglais en 1813, traduit en français par Barrère, 1815. - Description topographique el statistique du district de la Colombie (en anglais), 1816. Bibliotheca americo-septentrionalis, ou collection d'ouvrages écrits en diverses langues, qui traitent de l'histoire, du climat, de la géographie, etc., de l'Amérique septentrionale, 1820. Description statistique, historique et politique des Etats-Unis de l'Amérique septentrionale, depuis l'époque des premiers établissemens jusqu'à nos jours, 5 vol. in-8o, 1820. — Description des mines de Palengués dans la province de Guatemala, suivie de recherches sur l'ancienne population de l'Amérique, dans le tome 11 du recueil de la Société de géographie, 1827.— Histoire des deux Amériques dans la 3o partie de l'Art de vérifier les dales. - Recherches sur les antiquités de l'Amérique du Nord et de l'Amérique du Sud et sur la population primitive de ces deux continents, vol. in-fol. avec planches, formant la 2e partie des Antiquite's mexicaines publiées par M. de Saint-Priest, 1834.

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Nouvelles et Mélanges.

EUROPE.

ITALIE. ROME. Première allocution de sa Sainteté Pie IX aux cardinaux à l'occasion de son élection, le 27 juillet.

VÉNÉRABLES FRÈRES,

En portant aujourd'hui Nos regards sur Votre auguste assemblée, et au moment de vous adresser la parole pour la première fois dans cette enceinte, Nous sentons renaître dans notre ame le sentiment de trouble dont vous Nous avez yu si profondément agité le jour où vos bienveillans suffrages Nous ont élevé à la place du pape Grégoire XVI de glorieuse mémoire. Nous sommes de nouveau frappé de cette pensée que tant de cardinaux si recommandables parmi nous et au-dehors par la supériorité de leur esprit et de leur sagesse, par l'expérience des affaires et par toutes sortes de vertus, pouvaient adoucir la perte du Pontife défunt, et mériter l'honneur de lui succéder; et cependant, sans tenir compte d'aucune considération de la sagesse humaine, n'ayant en vue, dans l'ardeur et la pureté de votre zèle, que le veuvage et le deuil de l'Eglise catholique, Vous avez appliqué tous vos efforts à la consoler et à la secourir, de telle sorte que par l'impulsion secrète de la divine Providence et par le merveilleux accord de vos volontés, à peine aprés deux jours de Conclave, vous Nous avez élu pour souverain Pontife, malgré notre indignité, surtout dans ces tems si malheureux pour l'Eglise et pour l'Etat. Mais Nous savons que Dieu manifeste de tems en tems sa puissance dans les choses les plus faibles de ce monde, afin que les hommes ne pouvant rien s'attribuer à eux-mêmes, ne rapportent l'honneur et la gloire qu'à CELUI-LA seul à qui ils sont dus; et plein dé vénération pour ses desseins impénétrables sur Nous, nous nous sommes reposé sur l'appui de sa protection céleste. Mais, tandis que nous rendons et rendrons toujours grâces, d'abord, et comme il est juste, au Dieu tout-puissant qui Nous a élevé, quoique indigne, au faîte d'une si grande dignité, Nous vous témoignons aussi Notre gratitude à vous qui, interprètes et ministres de la volonté divine, avez porté un jugement si honorable, bien qu'immérité, de Notre humilité. Aussi n'aurons-nous jamais rien de plus à cœur que de vous montrer d'une manière effective l'ardeur particulière de Notre bienveillance à votre égard, ne laissant échapper aucune occasion de maintenir et de protéger les droits et la dignité de votre Ordre, et de vous être agréable autant qu'il sera en Nous.

Pour ce qui vous concerne, Nous attendons avec confiance de votre affection que vous assisterez assiduement Notre faiblesse de vos conseils, de votre zèle, afin qu'aucune affaire sacrée ou profane ne souffre aucun détriment par suite de Notre élévation. Nous devons travailler dans une intime union à pro curer le bien et la gloire de l'Eglise, notre commune mère, à maintenir, d'un courage ferme et persévérant, la dignité du Siége apostolique, enfin, à assurer de tous nos soins, la tranquillité et la concorde parmi le troupeau chrétien, afin qu'avec la bénédiction de Dieu il s'augmente et croisse de jour en jour en mérite et en nombre. Continuez donc, comme vous avez commencé, à bien mériter de Nous, et demandons ensemble à Dieu, par des prières continuelles, que, choisi par Lui, nous marchions sur ses traces, et qu'après avoir imploré le secours de la bienheureuse Vierge Marie, avec l'aide des saints apôtres Pierre et Paul, Nous obtenions, par les plus fervens efforts, de Jésus suprême auteur de la religion et de Notre Apostolat, qu'il jette un regard favorable sur Nous de la Montagne sainte de Sion, et qu'il ait pour agréable la joie que Nous mettrons tous à travailler pour sa gloire, et qu'il rende enfin salutaires et heureux tous Nos actes et tous Nos efforts pour l'Eglise universelle confiée à Nos soins et pour les peuples soumis à notre puissance.

FRANCE. PARIS. Creation à Paris d'un college arménien catholique, Une ordonnance du roi, rendue sur le rapport du ministre de l'instruction publique, approuve la fondation à Paris d'un collége catholique arménien sous la dénomination de College armenien de Samuel Moorat, par les soins et aux frais de l'Académie arménienne des Mékitaristes de Venise. Ce collége est placé sous la protection spéciale du gouvernement français. Il est constitué comme un établissement étranger d'utilité publique, et demeure entièrement libre pour les études et pour la discipline, comme pour l'administration. Il ne pourra y être admis que des élèves de nation arménienne, qui auront été désignés par le supérieur des Mékitaristes ou par son délégué. L'autorité administrative, la direction et la surveillance de l'établissement appartiennent à un délégué du supérieur des Mékitaristes, et ce délégué prend le titre de directeur du collége arménien de Samuel Moorat.

DE PHILOSOPHIE CHRÉTIENNE.

Numéro 80. Août 1846,

Critique Catholique.

EXAMEN CRITIQUE

DE LA TRADUCTION DES ÉVANGILES,

AVEC NOTES ET COMMENTAIRES,

PAR FLAMENNAIS.

Deuxième Article '.

7. Négation des Miracles.

Le nouveau prophète se cache derrière Jésus-Christ: il prétend se couvrir de l'Évangile, mais il a eu soin de le déchirer et de l'anéantir auparavant. Quand F. Lamennais parle, pourquoi faudrait-il croire que c'est Dieu ? Est-ce que Dieu n'a pas une voix et une parole distincte et qui le fait reconnaître, comme chacun de nous ici-bas? et cette voix ne serait-elle pas le miracle? Des miracles! M. de Lamennais n'en veut pas; il argumente contre leur possibilité avec non moins de logique et de bon sens que Voltaire et les profonds génies de son école; et toutefois il a la faiblesse de vouloir, comme signes de la mission divine, des choses un peu extraordinaires, des marques rares et exclusives, ce qui se rapproche tout-à-fait du principe catholique de la nécessité des miracles. Quant à ceux de l'Évangile, il nie leur existence, non à la manière de Voltaire, en accusant les évangélistes de fourberie et d'idiotisme, mais en niant qu'ils en aient raconté aucun comme cela leur réputation est un peu réhabi

Voir le 1 article au no 78, t. xiii, p. 32.

III SÉRIE. TOME XIV. N° 80; 1846.

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