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rend son aspect aussi redoutable à ceux qui le encontrent, que s'il avait autour de lui une armée et de nombreuses cohortes.

On dirait que les organes qui produisent en ui a parole et le sourire, sont des perles cachées au fond de la nacre. Aucun parfum n'égale l'odeur suave de la terre qui couvre ses os; heureux qui respire cette odeur, qui couvre cette terre de baisers!

L'instant même de sa naissance a fait connaître Texcellence de son origine. Qu'ils sont précieux les premiers et les derniers moments de son existence!

En ce jour les Perses ont reconnu par des promostics certains, l'annonce des malheurs et de la vengeance qui allaient tomber sur eux. Le portique de Cosroès renversé au milieu de la nuit anmonça par sa chute la division qui allait ruiner la famille des souverains de cet empire, sans aucun espoir de réunion. Le feu sacré, dans la douleur où le plongeait cet événement, vit s'éteindre sa flamme, et le fleuve, troublé par la frayeur, oublia sa source accoutumée.

Sava s'affligea sur la disparition de ses eaux que la terre avait englouties, et celui qui venait y étancher se soif s'en retourna transporté de colère et d'indignation.

Il semblait qu'en ce jour la violence de l'affliction eût transporté au feu l'humidité naturelle à l'élément aqueux, et à l'eau l'ardeur desséchante du feu.

Alors les génies poussèrent des hurlements, des lumières éclatantes s'élevèrent et se répandirent dans l'atmosphère, la vérité se manifesta par des signes muets et par des paroles. Mais ils ont été aveugles et sourds, les impies: les annonces les plus claires des heureux événements qui allaient arriver, ils ne les ont point entendues; les signes les plus éclatants des maux dont le ciel les menaçait, ils n'y ont point fait attention, après même que les peuples ont été avertis par leurs devins que leurs religions erronées allaient être détruites; après qu'ils ont vu dans les cieux des flammes se détacher et se précipiter en bas, de même que sur la terre leurs idoles se renversaient.

Poursuivis par ces flammes, les démons prirent Ja fuite à l'envi les uns des autres, obligés d'abandonner la route céleste par laquelle la révélation se communique aux mortels. A voir leur fuite précipitée, on eût dit que c'étaient les guerriers de l'armée d'Abraha, ou les troupes infidèles mises en fuite par les caillous que lancèrent sur elles les mains du Prophète à la journée de Bedr, lorsque ces caillous, après avoir chanté les louanges de Dieu

1 Lac qui se dessécha, dit-on, à la naissance de Mahomet.

Allusion au verset 17 de la seconde surate du Koran.

dans ses mains, furent lancés contre l'ennemi, semblables à Jonas jeté hors des entrailles du monstre qui l'avait dévoré, après que, dans son sein, il avait invoqué le nom de Dieu.

A l'ordre de Mahomet, les arbres sont venus se prosterner devant lui; sans pieds et portés sculement sur leur tige, ils s'avançaient vers le Prophète. De même que le crayon trace sur le papier la ligne qui doit servir de règle à l'écrivain, ainsi leur tronc semblait en marchant décrire une ligne droite, sur laquelle leurs branches, en sillonnant la poussière, devaient tracer au milieu de la route une écriture merveilleuse. Semblables dans leur obéissance à ce nuage officieux qui suivait l'apôtre de Dieu en quelque endroit qu'il portât ses pas, pour le défendre des feux du soleil dans la plus grande chaleur du jour.

J'en jure par la lune qui, à son ordre, se fendit en deux; le prodige qui s'opéra alors sur cet astre, est pareil à celui qui s'était opéré sur le cœur du Prophète lorsque les anges l'avaient ouvert pour le purifier ; et cette ressemblance est si parfaite que l'on peut légitimement l'assurer avec serment.

Les yeux des incrédules frappés d'aveuglement n'ont point vu ce que la caverne renfermait de vertus et de mérites. La justice même et l'ami fidèle étaient cachés dans la caverne sans que personne les aperçût, et les impies disaient : Assurément il n'y a personne dans cette caverne. Ils ne s'imaginaient pas que des colombes voltigeassent autour de la créature la plus excellente, et qu'une araignée la couvrît de sa toile. La protection de Dieu lui a tenu lieu de la cotte de mailles la plus épaisse, et de la forteresse la plus inaccessible.

Jamais, dans les injustices que j'ai éprouvées de la fortune, je n'ai eu recours à l'assistance de Mahomet, que je n'aie trouvé en lui un patron dont la protection est invincible. Jamais je n'ai désiré recevoir de sa main aucun bien temporel ou spirituel, que cette main, la plus excellente que l'on puisse baiser, ne m'ait accordé quelque don de sa libéralité.

Ne fais aucune difficulté de reconnaître sa vision nocturne pour une véritable révélation; car le cœur de ce Prophète ne dort pas, alors même que ses yeux sont fermés par le sommeil. Dès lors il avait atteint l'âge parfait pour la mission prophétique, et l'on ne doit lui refuser aucun des avantages qui conviennent à l'âge parfait.

Combien de maladies a guéries le seul attouchement de sa main! combien de malheureux elle a délivrés des mains de la folie!

Vivifiée par l'efficacité de ses prières, l'année de

'C'est-à-dire pour en ôter la concupiscence et la source du péché, ce que les Arabes nomment, la noirceur ou la grair du cœur.

C'est-à-dire Mahomet et Abou-bekr son beau-père.

Ja plus grande sécheresse s'est distinguée au milieu des temps de disette, par une abondante fertilité, semblable à cette étoile blanche qui brille sur le front d'un cheval, au milieu des crins noirs qui l'environnent de toute part. Les nuages l'ont fécondée par leurs eaux abondantes, et l'on eût dit que les vallées étaient devenues un bras de mer, ou des torrents échappés de leurs digues.

Laisse-moi, que je chante les oracles de ce Prophète. Ils ont paru ces oracles avec un éclat pareil à celui que jettent, au milieu de la nuit et sur le sommet d'une montagne, les feux qu'allume une main généreuse pour attirer le voyageur dans sa demeure hospitalière.

La perle reçoit, il est vrai, quelque augmentation de beauté de la main habile qui l'emploie à former un collier; mais lors même qu'elle n'est pas mise en œuvre, elle ne perd rien de son prix. Pour moi je n'espère pas de pouvoir atteindre dans mes chants l'excellence des vertus et des qualités naturelles de cet auguste envoyé du Très-Haut.

Ces oracles, oracles de la vérité, émanés du Dieu de miséricorde, ont été produits dans le temps; mais en tant qu'ils sont un attribut de celui dont l'essence est éternelle, ils sont eux-mêmes aussi anciens que l'éternité, sans qu'on puisse leur assigner aucune époque; ils nous instruisent cependant et de ce qui doit arriver au dernier jour, et des événements des siècles d'Ad et d'Irem 2. Ils sont un miracle toujours existant près de nous, bien supérieurs en cela aux miracles des autres prophètes dont l'existence n'a été que d'un instant. Leur sens clair ne laisse aucun doute dont puissent abuser ceux qui se séparent de la vérité, et il n'est pas besoin d'arbitre pour fixer leur signification. Jamais ils n'ont éprouvé d'attaque, que l'ennemi le plus envenimé n'ait abandonné le combat pour leur faire des propositions de paix. Leur sublime éioquence repousse toutes les entreprises de quiconque ose les attaquer, comme un homme jaloux repousse la main téméraire qui veut attenter à l'honneur de ses fermes. L'abondance des sens qu'ils renferment est pareille aux flots de la mer; ils surpassent en prix et en beauté les perles que recèle l'Océan. Les merveilles qu'on y découvre ne sauraient être comptées; quoiqu'on les relise souvent, jamais ils ne causent de dégoût. Ils répandent la joie et la vie sur les yeux de quiconque les lit : ô toi qui jouis de ce bonheur, tu as saisi une corde qui est Dieu même, garde-toi de la laisser échapper de tes mains. Si tu les lis pour y trouver un refuge contre les ardeurs du feu de l'enfer, les eaux fraîches du livre sacré éteindront les flammes infernales. Ainsi la piscine

1 C'est-à-dire les versets du Koran.

2 Prince impie qui voulait s'attribuer la divinité. Mahomet en parle dans le Koran, au chap. 89. Voyez la Biblioth. orientale, au mot Iram.

du Prophète blanchira le visage des péchen fussent-ils noirs comme le charbon avant de plonger dans ses eaux. Droits comme le pont rath, justes comme la balance dans laquelle te ront pesées les œuvres des mortels, eux seuls s la règle et la source unique de toute justice para les hommes. Ne t'étonne pas que l'envieux connaisse leur mérite, agissant ainsi en insene quoiqu'il soit plein de discernen.ent et d'im gence: ne vois-tu pas que l'œil altéré mécan l'éclat du soleil, et que la bouche d'un maluste reconnaît plus la saveur de l'eau?

O toi, le plus excellent de tous ceux dont is: digents visitent la cour, vers lequel ils se dent en foule soit à pied, soit sur le dos d' meau dont les pieds impriment de profondes sur la poussière, toi le plus grand de ta prodiges pour l'homme capable de réun plus précieux bienfait de la divinité pour que sait le mettre à profit! En une seule aut été transporté du sanctuaire de la Mecque ar tuaire de Jérusalem : ainsi la lune parcourt céleste au milieu des plus épaisses ténèbres. cessé de t'élever jusqu'à ce que tu aies attex degré auquel nui mortel ne saurait preter longueur de deux arcs seulement te sépara divinité".

Tous les prophètes, tous les envoyés de Dr reconnu ta supériorité; ils t'ont cédé le pas. le serviteur se tient derrière son maître. E de cette vénérable cohorte parmi laque raissais comme le porte-enseigne, tu as l'espace des sept cieux, ne laissant devast cune place plus proche de la divinitė, au-detoi aucun degré plus élevé que celui où 2o venu. Tuas rendu tout autre rang vil etm en comparaison de celui que tu occupais lors lui-même t'a appelé par ton nom, comme celui qui est distingué par son mérite, é : invité à venir jouir de l'union la plus in aux regards des mortels, et de la vue d plus impénétrable.

Tu as réuni toute sorte de gloire en tap sans la partager avec qui que ce soit. Its lieu que tu n'aies traversé, sans y trouve current.

Sublime degré que celui auquel tu as éminentes faveurs que celles dont tu a blé!

Disciples de l'islamisme, que notre ser reux! nous avons, dans la protection de [ une ferme colonne que rien ne peut re

Celui qui nous a appelés au culte de 7 déclaré par Dieu même le plus excellent d

C'est-à-dire le tombeau, ou « Le plus e

à qui l'on peut demander des faveurs ». 2 Koran, sur. LIII, V. 9.

nous sommes donc aussi le plus excellent de tous es peuples.

La seule nouvelle de sa mission a jeté l'épouvante lans le cœur de ses ennemis tel un troupeau Timbéciles brebis fuit en désordre au seul rugissement du lion. Partout où il a repoussé leurs attaques, il les a laissés percés de ses lances et étendus sur le champ de bataille, comme la viande sur l'étal f'un boucher. La fuite a été l'objet de leurs vœux, Is portaient envie à ceux dont les menbres déchirés taient enlevés en l'air par les aigles et les vautours. Les jours et les nuits se succédaient et s'écoulaient sans que l'effroi dont ils étaient saisis leur permit l'en connaître le nombre, à l'exception des mois sacrés où la guerre est suspendue 1. La religion était Dour eux comme un hôte importun descendu dans eur demeure, suivi d'une foule de braves tous altérés du sang de leurs ennemis, traînant après ui une mer de combattants montés sur d'agiles Coursiers, une mer qui vomissait des flots de guerriers dont les rangs presés se choquaient et se heurtaient à l'envi, tous dociles à la voix de Dieu, tous animés par l'espoir de ses récompenses, enflammés du désir d'extirper et d'anéantir l'impiété. La religion musulmane qui était d'abord comme étrangère parmi eux, et l'objet de leur mépris, est, pour ainsi dire, devenue par l'effet des armes victorieuses de ce grand Prophète, leur proche parente, et le plus cher objet de leur amour. Dieu a assuré pour toujours parmi eux le secours d'un père et les soins attentifs d'un époux à cette religion auguste; jamais elle n'a éprouvé le triste sort de l'orphelin, ou l'abandon du veuvage.

Ces défenseurs de la religion ont été aussi fermes et aussi inébranlables que des montagnes. Demande à leurs adversaires ce qu'ils ont éprouvé de la part de ces braves dans chacun des lieux qui ont été le théâtre de leur courage. Interroge Honeïn, Bedr et Ohod, ces lieux où les ennemis de la religion ont succombé à un fléau mortel plus terrible que la peste.

Les glaives de ces soutiens de l'islamisme qui, avant le combat, étaient d'une blancheur éclatante, sont sortis rouges de l'action, après s'être abreuvés dans la gorge de leurs ennemis qu'ombrageait une épaisse forêt de cheveux.

Les flèches que distinguent des raies noires et dont Alkhatt 3 a armé leurs mains, ont tracé une ecriture profonde sur les corps de leurs adversaires; leurs lances, ces plumes meurtrières, n'ont laissé aucun corps exempt de leurs atteintes ; aucune lettre n'est demeurée sans point diacritique 4.

Ces mois sont au nombre de quatre, ce sont moharram, réjeb, zou-l-kada et zou-l-hijja, c'est-à-dire le 1, le

3, le 7 et le 12° de l'année.

Lieux des victoires de Mahomet.

Voyez la Chrestomathie arabe, tom. II, pag. 331.

⚫ Allusion à l'écriture arabe dans laquelle la moitié en

Ces nobles combattants, hérisses de leurs armes, ont un caractère de piété qui les distingue de leurs ennemis: ainsi le rosier se distingue par ses épines, du bois de sélam qui n'est bon qu'à être la pâture du feu.

Les vents qui t'apportent leur odeur, sont les ga rants d'une victoire assurée : chacun de ces guerriers, au milieu des armes qui le couvrent, semble une fleur au milieu de son calice. Fixés sur le dos de leurs coursiers; ils y demeurent aussi immobiles qu'une plante qui a crú sur une colline : c'est la fermeté de leur cœur qui les attache, et non la solidité de leurs sangles. Leurs ennemis saisis d'effroi, perdent l'usage de la raison; ils ne sont plus capables de distinguer un troupeau de faibles agneaux, d'un escadron de cavalerie.

Quiconque a pour appui l'assistance de l'apôtre de Dieu, réduira au silence les lions mêmes dans les marais qui leur servent de retraite.

Jamais vous ne verrez aucun de ses amis privé de la victoire, ni aucun de ses ennemis qui ne soit vaincu. Il a assuré à son peuple, dans la forteresse de la religion, une demeure tranquille, comme le lion habite sans crainte avec ses lionceaux dans des marais inaccessibles.

Combien de disputeurs audacieux que, par le ministère de ce prophète, les paroles de Dieu ont terrassés ? Combien d'adversaires ont été subjugués par ses arguments victorieux ?

Te faut-il un autre prodige qu'une science si vaste dans un homme sans lettres, au milieu des siècles de l'ignorance, que tant de connaissances dans un orphelin?

En lui offrant ce tribut de louanges, je me flatte d'obtenir la rémission des péchés d'une vie passée dans les frivolités de la poésie et dans le service des grands. Ces vaines occupations ont orné mon cou d'une félicité passagère dont les suites fâcheuses sont le sujet de mes justes alarmes : ainsi l'on pare une brebis destinée à servir de victime. En me livrant à ces frivoles amusements j'ai suivi la séduction de la jeunesse ; le crime et le repentir, voilà les fruits que j'en ai recueillis.

O mon âme ! ton négoce t'a ruinée entièrement, tu n'as pas su acheter les biens de la religion au prix des choses de ce monde. Celui qui vend sa félicité future pour s'assurer un bonheur présent, fait un échange funeste, et souffre une perte incalculable.

Quand je commettrais une faute, je ne perdrais pas our cela tous mes droits à la protection de ce prophète la corde à laquelle je me suis attaché, ne sera pas rompue sans ressource. J'ai droit à le regarder comme mon patron, puisque je porte le

viron des lettres ont un ou plusieurs points que les granmairiens nomment diacritiques.

mon de Mahomet ; et personne ne respecte plus que lui les droits de la clientèle.

Si, au jour de la résurrection, il ne me prend pas la main avec une bonté pleine de tendresse, tu pourras dire de moi que j'avais appuyé les pieds sur un lieu glissant; mais loin de lui cette infidélité, que quiconque a espéré en sa bonté soit frustré de son espoir; que celui qui a cherché un asile près de lui n'éprouve pas les effets de sa protection!

Depuis que mon esprit s'occupe de chanter ses louanges, j'ai reconnu qu'il prend le soin le plus tendre de mon salut.

Jamais ses libéralités ne manquent d'enrichir la main de l'indigent ainsi la pluie fait éclore les fleurs sur les collines.

Je ne désire point de recevoir de lui les biens frivoles de ce monde, parcils à ceux dont Harim, fils de Sénan, payait les vers que Zohaïr chantait à sa louange'.

O le plus excellent des êtres créés! quel autre que toi prendrai-je pour refuge en ce moment terrible, commun à tous les mortels? Apôtre de Dieu, ta gloire ne sera point ternie par le secours que tu m'accorderas, au jour où Dieu se manifes

1 Zohair est auteur d'une des sept moallacats, célèbres poêmes, ainsi nommés à cause qu'ils avaient été attachés par honneur à la porte de la Caaba. Voyez Zohairi carmen foribus templi Meccani appensum, publié par M. Rosemmullar, à Leipisck, en 1792.

tera sous le nom de vengeur: car ce monde et le monde futur sont des effets de ta libéralité, et tous les décrets tracés par la plume éternelle sur les tablettes du Très-Haut, font partie de tes connaissances.

O mon âme, que la grandeur de tes fautes ne te jette pas dans le désespoir; les plus grands crimes sont, par rapport à la clémence divine, comme les fautes les plus légères. Au jour où le Seigneur distribuera ses miséricordes, sans doute il dai gnera les proportionner aux péchés de ceux qui l'auront offensé.

O mon Dieu! ne permets pas que je sois trompe dans mon espérance; ne permets pas que je sois déçu dans mes calculs.

Qu'en ce monde et en l'autre ta bonté se fasse sentir à ton esclave; car tout courage l'abandonne aussitôt que les dangers le menacent.

Ordonne aux nuées de tes faveurs de se répandre toujours avec abondance sur ton prophète, e de verser sur lui sans interruption leurs eaux salutaires, aussi longtemps que le souffle des zéphyrs agitera les rameaux du ban; aussi longtemps que les conducteurs des chameaux charmeront leurs fatigues par des chansons.

Fais la même grâce à ses descendants, à ses compagnons, et à ceux qui leur ont succédé, à ces hommes distingués par leur piété, leur pureté leur science, et la noblesse de leurs sentiments.

FIN DU BORDA.

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