Œuvres complètes, Tom 12Verdière, 1818 - 576 |
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... Bossuet ; et ses pensées ont appris aux philosophes qui l'ont suivi , quelle devait être la pureté et la dignité de leur langue . Jamais homme n'a eu dans un plus haut degré de justesse le sentiment des conve- nances et des convenances ...
... Bossuet ; et ses pensées ont appris aux philosophes qui l'ont suivi , quelle devait être la pureté et la dignité de leur langue . Jamais homme n'a eu dans un plus haut degré de justesse le sentiment des conve- nances et des convenances ...
Strona 50
... Bossuet , et de Fléchier , et aux théâ- tres de Corneille , de Molière et du jeune Ra- cine ; telle fut , dans tous les esprits , l'action et la réaction des gens de lettres sur le public , du public sur les gens de lettres ( 1 ) . Il ...
... Bossuet , et de Fléchier , et aux théâ- tres de Corneille , de Molière et du jeune Ra- cine ; telle fut , dans tous les esprits , l'action et la réaction des gens de lettres sur le public , du public sur les gens de lettres ( 1 ) . Il ...
Strona 53
... Bossuet , tout inculte qu'elle veut paraître , quoique je sois bien éloigné de prendre pour un manque de goût ces négligences réfléchies , ces licences préméditées , ces savantes incorrections , qui lui donnent en même temps plus de ...
... Bossuet , tout inculte qu'elle veut paraître , quoique je sois bien éloigné de prendre pour un manque de goût ces négligences réfléchies , ces licences préméditées , ces savantes incorrections , qui lui donnent en même temps plus de ...
Strona 63
... Bossuet , de Massillon , de Des- touches , par d'Alembert ! Quel monument de goût que cet ouvrage que Thomas a eu la mo- destie d'intituler : Essai sur les éloges , et auquel nul ouvrage de critique , soit ancien , soit mo- derne , à la ...
... Bossuet , de Massillon , de Des- touches , par d'Alembert ! Quel monument de goût que cet ouvrage que Thomas a eu la mo- destie d'intituler : Essai sur les éloges , et auquel nul ouvrage de critique , soit ancien , soit mo- derne , à la ...
Strona 65
... Bossuet et de Massillon , mais des hommes qui , par le goût , et quelques - uns par l'éloquence , sont dignes d'être appellés leurs disciples : sur la scène tra- gique , un Voltaire ( j'ajouterais un Crébillon , si je parlais seulement ...
... Bossuet et de Massillon , mais des hommes qui , par le goût , et quelques - uns par l'éloquence , sont dignes d'être appellés leurs disciples : sur la scène tra- gique , un Voltaire ( j'ajouterais un Crébillon , si je parlais seulement ...
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Kluczowe wyrazy i wyrażenia
Aristophane Aristote arts arts libéraux assez barreau beau beauté bienséances Boileau Bossuet carac caractère cause chaleur chant charme chœur choses Cicéron Cinna cœur comédie comique comparaison Corneille critique Démosthène dessein dire doit donne Élém éloquence espèce esprits Euripide eût exemple fable force génie genre goût Grecs Henriade Homère homme idées images imitation jamais juge l'action l'ame l'Arioste l'art l'autre l'éloquence l'Énéide l'épopée l'esprit l'expression l'homme l'Iliade l'imagination l'orateur l'oreille l'un laisse langage langue Littér Longin lui-même Massillon Ménandre ment mieux modèle mœurs Molière morale mouvements moyens musique nature naturel noble non-seulement objet Orat orateurs parler passions pathétique peindre peint peinture pensée Périclès personnage peuple Phèdre plaisir Plaute poëme poésie poëte qu'un quelquefois raison ressemble ridicule rien s'il satire scène sens sensible sentiment serait seul siècle simple Sophocle souvent style sublime sur-tout talent Tartuffe Térence théâtre tion tragédie traits vérité Verrès veut vice Virgile Voilà Voltaire vrai yeux
Popularne fragmenty
Strona 419 - Misérable! et je vis! et je soutiens la vue De ce sacré Soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel , tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher?
Strona 208 - Quant aux volontés souveraines De celui qui fait tout, et rien qu'avec dessein, Qui les sait, que lui seul ? Comment lire en son sein? Aurait-il imprimé sur le front des étoiles Ce que la nuit des temps enferme dans ses voiles?
Strona 420 - Lorsqu'il verra sa fille à ses yeux présentée, Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux Enfers ! Que diras-tu, mon Père, à ce spectacle horrible ? Je crois voir de ta main tomber l'Urne terrible, Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même, de ton Sang devenir le Bourreau. Pardonne. Un Dieu cruel a perdu ta Famille. Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta Fille.
Strona 415 - De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple^ obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même...
Strona 420 - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains: Minos juge aux enfers tous les pâles humains. Ah! combien frémira son ombre épouvantée, Lorsqu'il verra sa fille à ses yeux présentée, Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux enfers ! Que diras-tu, mon père, à ce spectacle horrible?
Strona 491 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
Strona 200 - Dans le fond des forêts allaient-ils se cacher? Hélas! ils se voyaient avec pleine licence. Le ciel de leurs soupirs approuvait l'innocence. Ils suivaient sans remords leur penchant amoureux. Tous les jours se levaient clairs et sereins pour eux.
Strona 416 - Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge, Vous souvenant, mon fils, que caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin.
Strona 200 - J'attendais le moment où j'allais expirer; Me nourrissant de fiel, de larmes abreuvée, Encor dans mon malheur de trop près observée, Je n'osais dans mes pleurs me noyer à loisir; Je goûtais en tremblant ce funeste plaisir; Et sous un front serein déguisant mes alarmes, II fallait bien souvent me priver de mes larmes.
Strona 208 - Comme il disait ces mots , Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon ; le roseau plie. Le vent redouble ses efforts , Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine , Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.