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marque d'ignominie; delà l'injure de furcifer. La seconde était une sorte de supplice quelquefois capital, qui avait quelque ressemblance avec le supplice de la croix.

(17) Quærendo. Crévier propose de lire querendo. Il me semble qu'il y a plus de finesse dans le quærendo du texte. Attius Tullus a quitté Rome avant ses compatriotes; il n'est pas supposé connaître la cause d'un si brusque départ; il s'étonne, il questionne, et son indiguation n'est que le résultat des réponses qu'il reçoit.

(Note de l'éditeur..)

(18) Crévier remarque que les quatre villes dont il est ici question sont en deçà de la voie latine, et l'on a peine à concevoir comment Coriolan put prendre cette route, avant de se rendre maître de ces villes.

(19) Fossas Cluilias, quinque ab urbe millia. Rollin traduit: « à » quarante stades. » Ce qui, dit-il, revient au même; car, chaque mille, dit Plutarque, dans les Gracques, comprenait huit stades, à de chose près; ainsi les quarante stades font un peu moins de deux lieues.

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(20) Plutarque appelle la mère de Coriolan Volumnie, et sa femme Virgilie. (Note de Rollin.)

(21) Multò miserius seni exilium esse. Coriolan était contemporain de Themistocle, qui eut à peu près le même sort que lui. Uterque, dit Cicéron, cùm civis egregius fuisset, populi ingrati pulsus injuriâ, se ad hostes tulit, conatumque iracundiæ suæ morte sedavit. (Cic. in Brut. n. 42. )( Note de Rollin.)

·(22) Peculiumque filii Cereri consecravisse. Ce terme signifie proprement les biens que pouvait avoir acquis un esclave, et dont il jouissait par la concession tacite de son maître, à qui tout appartenait de droit. Les enfants de famille avaient aussi leur pécule. (Note de Guérin.)

(23) Ut ne magna imperia mortalia essent. L'historien, dit Guérin,

semble oublier ici que la république romaine n'était point encore un si grand empire. Cette réflexion est juste, mais il faut ajouter que les idées de puissance et de faiblesse sont relatives, et Rome pouvait paraître puissante aux peuplades qui l'environnaient.

(24) Denys d'Halicarnasse nous apprend ce qui précéda et motiva l'offre des Fabius. Le sénat avait arrêté de tenir un corps d'armée stationnaire sur les frontières du territoire romain. Mais deux difficultés entravaient l'exécution de cette mesure, l'une le défaut d'argent, parce que les guerres continuelles avaient épuisé le trésor public; et l'autre, parce que le danger et la fatigue d'un pareil service effrayaient au point qu'il se présentait peu de soldats pour s'enrôler. (Denys d'Halicarnasse, 1.9.)

(25) Unum propè puberem. Il n'est guère vraisemblable que dans une famille assez nombreuse pour fournir trois cent six combattants ? il n'y ait eu qu'un seul enfant hors d'état de porter les armes. (Note de Guérin.)

-- D'un autre côté, il est constant par les Fastes, que tous les Fabius qui paraîtront dans la suite de l'histoire descendaient du seul L. Fabius Vibulanus, qui fut consul trois fois et décemvir. Le systême de Périzonius pourrait concilier cette contradiction. Il soupçonne que cette garnison de Crémère, composée en tout de trois cent six soldats, n'en comprenait qu'un petit nombre de la maison Fabia, et que les autres étaient de leurs clients. (Note de Rollin.).

(26) Quò plures erant, major cædes fuit. Comme ils étaient en plus grand nombre que n'avaient été les Fabius, lors de leur désastre, leur perte fut plus considérable. (Note de Crévier.)

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(27) Sed cum multa fiducia innocentiæ gratiæque. Crévier propose de lire causæque, plein de confiance dans la bonté de sa cause, il remarque judicieusement qu'il est peu vraisemblable qu'un homme qui, en paix, s'était montré constamment l'ennemi de la loi agraire, et

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dont la témérité venait d'exposer l'armée à une perte entière, pût compter sur une grande faveur, gratiæ,

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(28) Mortuum esse inventum. Denys d'Halicarnasse ajoute pourtant qu'il ne parut sur son corps aucune trace de mort violente.

(29) Haud parva res, etc. Il paraît difficile de concilier ce que dit ici Tite-Live, avec sa remarque du chap. LX, que l'absence des patricicns ôta plus de dignité aux comices qu'elle ne lui donna de puissance réelle. (Note de Crévier.) En effet, ajoute Guérin, outre que les patriciens n'avaient pas séance dans les assemblées populaires, tout s'y faisait au gré des plébéiens, dont les délibérations portaient même le nom de plébiscites, ou décrets du peuple.

(30) Occupant tribuni templum postero die. On a déjà vu, note 4 du premier livre, page 212, qu'on appelait templum tout lieu consacré par les augures. Ici il paraît qu'il doit s'entendre de l'endroit où se tenaient les comices, et peut-être même de la tribune aux harangues ce qui depuis fut appelé rostra. (Note de Crévier.)

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(51) Facile et contemptìm de jure disserendo perturbare, etc. Guérin traduit : « Il n'eût, fallu à Appius que quatre paroles en dispute →réglée pour confondre ce tribun au sujet de sa juridiction 2 » 11 me semble que le traducteur entre ici beaucoup mieux dans le sens du

texte.

*(32) Sine imperio, sine magistratu. Le tribunat n'était point mis au rang des magistratures. On ne le regardait que comme le simple commission donnée tous les ans à quelques plébéiens sans consulter les, auspices, et sans observer aucune des formalités usitées dans le choix ou pour la nomination des magistrats. (Note de Guérin.)

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Un passage des Questions romaines de Plutarque, c. 81, jette un grand jour sur cette assertion d'Appius. « Pourquoi, dit-il, les tribuns » sont-ils les seuls magistrats qui ne portent point la prétexte? Est-ce >>> parce que le tribun du peuple n'est pas réellement magistrat? En » effet, ils ne siégent point sur un tribunal pour rendre la justice; ils

» ne prennent point possession de leur charge au commencement de » l'année, avec les formalités observées par les autres magistrats; la » création d'un dictateur n'entraîne point l'abdication de leur pouvoir, » qu'ils continuent d'exercer pendant la durée de la dictature. Le tri» bunat est plutôt une entrave perpétuelle aux magistratures qu'une » magistrature réelle. »

(33) Nullá oppugnantium nová vi. Crévier entend, sans augmenter les forces que les Romains avaient sur pied l'année précédente, et qui ne leur avaient pas paru suffisantes pour former le siége d'Antium. Guérin traduit : « Sans attendre que les Romains eussent entrepris » même de la forcer. » C'est ce dernier sens qu'a suivi M. Dureau. Le sens indiqué par Crévier ne me paraît pas à dédaigner.

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