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mùm dicitur vindictâ liberatus; quidam vindictæ quoque nomen tractum ab illo putant; Vindicio ipsi nomen fuisse. Post illum observatum, ut qui ita liberati essent, in civitatem accepti viderentur.

VI. His, sicut acta erant, nunciatis, incensus Tarquinius non dolore solùm tantæ ad irritum cadentis spei, sed etiam odio irâque, postquam dolo viam obseptam vidit, bellum apertè moliendum ratus, circumire supplex Etruriæ urbes; orare maximè Veientes Tarquiniensesque : « Ne se ortum, ejusdem »sanguinis, extorrem, egentem, ex tanto modò » regno, cum liberis adolescentibus ante oculos suos » perire sinerent. Alios peregre in regnum regnum Romam » accitos se regem augentem bello Romanum im» perium, à proximis sceleratâ conjuratione pulsum. » Eos inter se, quia nemo unus satis dignus regno » visus sit, partes regni rapuisse: bona sua diripienda s populo dedisse, ne quis expers sceleris esset. Pa» triam se regnumque suum repetere, et persequi » ingratos cives velle. Ferrent opem, adjuvarent: » suas quoque veteres injurias ultum irent, toties » cæsas legiones, agrum ademptum. » Hæc moverunt Veientes; ac pro se quisque, Romano saltem duce, ignominias demendas, belloque amissa repetenda, minaciter fremunt. Tarquinienses nomen ac cognatio movet; pulchrum videbatur suos Romæ regnare. Ita duo duarum civitatum exercitus, ad repetendum regnum belloque persequendos Romanos, secuti Tar

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liberté, avec le titre de citoyen. Ce fut, dit-on, le premier esclave affranchi par la vindicte. Quelques uns même pensent que cette sorte d'affranchissement tire son nom de cet homme qu'ils nomment Vindicius. Depuis lui, tout esclave affranchi de cette manière a toujours été réputé citoyen.

VI. La nouvelle de ce qui s'était passé à Rome enflamma Tarquin de colère et de rage, sans compter la douleur de voir s'évanouir de si belles espérances. Au défaut des autres voies, qui lui étaient fermées sans retour, il mit tout son espoir dans une guerre ouverte qu'il résolut de pousser à toute outrance. Il parcourt en suppliant toutes les villes d'Étrurie. Il comptait principalement sur Véies et sur Tarquinies; il excite leur pitié pour leur ancien concitoyen. Pourraient-ils laisser périr sous leurs yeux, dans les horreurs de l'exil et de la misère, un malheureux père avec ses enfants, naguère possesseur d'un état si puissant? Les Romains avaient plus d'une fois appelé des étrangers au trône; et lui, leur monarque, aggrandissant leur empire par des conquêtes, avait été chassé de ce même trône par l'exécrable conspiration de ses proches ; et comme aucun d'eux n'avait été jugé digne de soutenir àl ui seul le poids de cette couronne, ils s'en étaient partagé les débris ; ils avaient livré le pillage de ses biens au peuple, afin de rendre la nation entière complice de leur crime. Mais c'était sa patrie, c'était son trône qu'il voulait reconquérir; c'était à des citoyens ingrats qu'il portait la guerre. Les Véiens lui refuseraient-ils leur assistance? N'avaient-ils pas à venger eux-mêmes d'anciennes injures, le massacre de leurs légions, la confiscation de leur territoire ? Ce dernier motif entraîna les Véiens: chacun répétait à l'envi d'un ton menaçant, qu'il fallait du moins profiter d'un général romain, pour laver leur ignominie, et reprendre ce que la guerre

quinium. Postquàm in agrum Romanum ventum est, obviàm hosti consules eunt. Valerius, quadrato agmine, peditem ducit: Brutus ad explorandum cum equitatu antecessit. Eodem modo primus eques hostium agminis fuit. Præerat Aruns Tarquinius filius regis: rex ipse cum legionibus sequebatur. Aruns, ubi ex lictoribus procul consulem esse, deinde jam propiùs ac certiùs facie quoque Brutum cognovit, inflammatus irâ : « Ille est vir, inquit, qui nos ex» torres expulit patriâ. Ipse ille nostris decoratus in» signibus, magnificè incedit. Dii regum ultores, » adeste.» Concitat calcaribus equum, atque in ipsum infestus consulem dirigit. Sensit in se iri Brutus. Decorum erat tum ipsis capessere pugnam ducibus. Avidè itaque se certamini offert; adeóque infestis animis concurrerunt, neuter, dum hostem vulneraret, sui protegendi corporis memor, ut contrario ictu per parmam uterque transfixus, duabus' hærentes hastis moribundi ex equis lapsi sint; simul et cetera equestris pugna coepit: neque ita multò pòst et pedites superveniunt. Ibi variâ victoriâ, et velut æquo Marte pugnatum est; dextra utrimque cornua vicêre, læva superata. Veientes vinci ab Romano milite assueti, fusi fugatique sunt. Tarquiniensis no

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leur avait enlevé. La conformité du nom et les liaisons du sang décidèrent Tarquinies. Ils trouvaient glorieux pour leur nation de donner des rois à Rome. Ces deux peuples, chacun avec une armée, marchèrent sous les ordres de Tarquin pour le rétablir sur son trône, et se venger à leur tour des Romains. A peine entrés sur le territoire de la république, ils trouvent les consuls qui venaient à leur rencontre : Valérius conduisait l'infanterie, marchant en colonnes : Brutus avait pris les devants avec la cavalerie pour reconnaître les ennemis. Ceux-ci avaient fait des dispositions pareilles : la cavalerie marchait en avant, conduite par Aruns, fils du roi le roi suivait en personne avec les légions. Aruns vit de loin, aux licteurs, que c'était un consul, et quand il fut plus près, il reconnut les traits de Brutus. Enflammé de colère: « Le voilà, dit-il, le traître qui nous a dépouillés de » nos biens, qui nous a chassés de notre patrie. Le voilà, qui se >> pare insolemment de nos dépouilles. Dieux vengeurs des rois, » exaucez mes vœux. » Il enfonce les éperons à son cheval, et court sur le consul la lance en avant. Brutus s'aperçut que c'était à lui qu'on en voulait. Les généraux alors se faisaient un honneur de porter les premiers coups. Il accepte le combat sans balancer, et tous deux se choquèrent avec tant d'animosité, qu'oubliant de se couvrir, et ne songeant qu'à percer leur ennemi, les deux lances traversèrent à la fois les deux boucliers, et pénétrant dans leurs corps, les firent tomber morts l'un et l'autre. Dans le même temps, toute la cavalerie chargea : l'infanterie ne tarda pas non plus à attaquer. Le succès fut indécis, et il se fit comme un partage égal de la victoire. Dans les deux armées, l'aile droite fut victorieuse; la gauche fut battue. Le soldat romain était accoutumé à vaincre les Véiens; il les enfonça et les mit en fuite. Les Tarquiniens étaient un ennemi nouveau ; non seulement ils

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vus hostis non stetit solùm, sed etiam ab suâ

Romanum pepulit.

parte

VII. Ita cùm pugnatum esset, tantus terror Tarquinium atque Etruscos incessit, ut omissâ irritâ re, nocte ambo exercitus, Veiens Tarquiniensisque, suas quisque abirent domos. Adjiciunt miracula huic pugnæ : silentio proximæ noctis ex sylvâ Arsiâ ingentem editam vocem; Sylvani vocem eam creditam; hæc dicta: «Uno plus Etruscorum cecidisse in acie: >vincere bello Romanum. » Ita certè inde abiere

Romani ut victores, Etrusci pro victis. Nam postquam illuxit, nec quisquam hostium in conspectu erat, P. Valerius consul spolia legit, triumphansque inde Romam rediit; college funus quanto tum potuit apparatu, fecit (1); sed multò majus morti decus publica fuit moestitia, eo ante omnia insignis, quia matronæ annum, ut parentem, eum luxerunt: quòd tam acer ultor violatæ pudicitiæ fuisset. Consuli deinde qui superfuerat, ut sunt mutabiles vulgi animi, ex favore, non invidia modò, sed suspicio etiam cum atroci crimine orta. Regnum eum affectare fa-ma ferebat : quia nec collegam subrogaverat in locum Bruti, et ædificabat in summâ Veliâ; ibi alto

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