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de Pressensé. Histoire des trois premiers siècles de l'Eglise chrétienne. 2me édition. Paris, 1888. Tome II.

Renan. Les Apôtres. Paris, 1866.

Sabatier. L'Apôtre Paul. 2me édition. Paris, 1881.

Tienda. La conversion de saint Paul. Thèse. Lausanne, 1878.

B. Weiss. Lehrbuch der Einleitung in das Neue Testament. Berlin, 1886.

Weizsäcker. Das apostolische Zeitalter der christlichen Kirche. Freiburg im Breisgau, 1886.

Zeller. Die Apostelgeschichte nach ihrem Inhalt und Ursprung kritisch untersucht. Stuttgart, 1854.

Zöckler. Die Apostelgeschichte. (Kurz gefasster Kommentar.) Nördlingen, 1887.

ARTICLES DE REVUES. Paret. Das Zeugniss des Apostels Paulus über die ihm gewordene Christus-Erscheinung. (Jahrbücher für deutsche Theologie, 1859.) Beyschlag. Die Bekehrung des Apostels Paulus. (Studien und Kritiken, 1864.) - Beyschlag. Die Visionshypothese in ihrer neuesten Begründung. (Studien und Kritiken, 1870.) — Gebhardt. Der Apostel Paulus und die Auferstehung Christi. (Zeitschrift für kirchliche Wissenschaft und kirchliches Leben, 1887.)- Steude. Die Vertheidigung der Auferstehung Jesu Christi. (Studien und Kritiken, 1887.)- Caffin. The evidential value of the conversion of Saint Paul. (British and Foreign Evangelical Review, April 1888.) - E. Havet. La conversion de saint Paul. (Bibliothèque de l'école des Hautes Etudes, Sciences religieuses, 1er vol. Paris, 1889.) J. Massie. Conversion of saint Paul. (The Expositor, October 1889.)

PRÉFACE

Comment expliquer la conversion de saint Paul? Ce problème qui s'impose à tout lecteur attentif de la Bible a déjà été examiné bien des fois et, à notre tour, nous avons essayé de l'aborder. Aussi bien n'avons-nous nullement la prétention d'apporter rien de très neuf dans les pages qui suivent. Ce sont quelques épis recueillis de droite et de gauche. Nous avons cherché à en faire un tout, mais, hélas ! moissonneur inhabile, nous n'avons réussi à former qu'une gerbe bien petite et bien imparfaite, nous le craignons. Ce n'est donc pas sans hésitation et sans la plus vive crainte que nous présentons ici le résultat de notre travail, et nous éprouvons le besoin de réclamer dès le commencement toute l'indulgence de nos lecteurs. Qu'ils daignent se souvenir que « la critique est facile, mais l'art difficile » et que « chacun fait comme il peut. » Pour notre part, nous croyons avoir fait de notre mieux et si nous n'avons pas mieux réussi, qu'on

veuille bien ne pas nous juger avec trop de sévérité, mais tenir compte et de notre faiblesse et de notre inexpérience.

Et maintenant notre modeste étude va paraître au grand jour; la critique, avec ses yeux perçants, va l'examiner sous toutes ses faces et relever ses nombreuses imperfections. Puisse-t-elle ne pas succomber sous ses coups et puisse le travail auquel nous nous sommes livré n'avoir pas été absolument inutile!

LA CONVERSION DE SAINT PAUL

CHAPITRE PREMIER

Paul avant sa conversion.

§ 1. JEUNESSE DE PAUL. SON INDIVIDUALITÉ.

Paul naquit à Tarse, la capitale de la Cilicie. Il appartenait à la tribu de Benjamin et se rattachait au parti des pharisiens. Son père avait acquis, soit par héritage, soit par son propre mérite, les droits de citoyen romain. Le nom de Saul signifie « le désiré » et l'on a supposé que, comme Samuel, l'enfant était né après une longue attente de ses parents. On s'est beaucoup demandé pourquoi notre apôtre portait deux noms. Quelques personnes ont cru pouvoir rattacher la chose au fait que Paul était citoyen romain, car nous savons que tous les Romains portaient deux noms. D'autres ont pensé que l'apôtre avait, suivant un usage que nous retrouvons plus tard dans l'Eglise, changé de nom au moment de sa conversion. Enfin, certains commentateurs trouvent dans le nom de Paul une allusion à la conversion de Serge-Paul (Actes 13: 6 ss). Il est impossible de se prononcer d'une manière absolument certaine sur cette question.

Tarse était une ville essentiellement grecque. Elle était le siège d'une haute culture. Son école avait une grande répu

tation, on la citait à côté de celles d'Athènes et d'Alexandrie et l'on prétendait même qu'elle leur était supérieure. Il paraît pourtant que les mœurs étaient horriblemeut dépravées à Tarse, car Philostrate, l'auteur d'une vie d'Apollonius de Tyane, nous raconte que son héros fut tellement choqué de ce dévergondage qu'il ne voulut pas rester dans cette ville. Aussi les Juifs qui étaient à Tarse vivaient-ils très retirés. L'immoralité des Grecs, étalée au grand jour, sans aucune pudeur, les révoltait. Ainsi s'explique en partie peut-être le zèle de Paul pour la religion de ses pères. C'est probablement à sa naissance à Tarse que Paul doit sa connaissance approfondie de la langue grecque. Sans doute son langage est tout semé d'hébraïsmes, à chaque instant on reconnaît le Juif; mais on voit pourtant que l'apôtre domine son instrument, la construction de ses périodes en témoigne, ainsi que le judicieux emploi des particules et des synonymes. Il ne faut pourtant pas donner une trop grande importance au fait que Paul est né à Tarse et se figurer que le jeune garçon ait reçu une éducation grecque complète. Les quelques citations d'auteurs grecs que fait Paul ne prouvent rien dans ce sens. (Actes 17: 28, citation d'Aratus ou de Cléanthes; 1 Cor. 15:33, un vers tiré d'une comédie de Ménandre et passé en proverbe ; 1 Cor. 1 17 ss., idée générale de philosophie grecque ; Tite 1: 12, citation d'Epimenide.) On a aussi fait remarquer la ressemblance du style de Paul avec celui de Thucydide1, mais, comme on l'a dit « elle ne fait que prouver la ressemblance naturelle de leurs deux génies. » L'araméen était en tout cas la langue maternelle de Paul, celle qu'il devait employer de préférence 2.

1 Cette ressemblance est si frappante qu'en 1773 il a paru un livre de Bauer intitulé: Philologia Thucydideo-Paulina seu notatio figurarum dictionis Paulinæ cum Thucydidea comparatæ.

2 Est-ce peut-être justement parce que l'écriture grecque ne lui était pas absolument familière que Paul dictait ses lettres au lieu de les écrire jui-même ? Gal. 6: 11.

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