Lettres sur l'Atlantide de Platon et sur l'ancienne histoire de l'Asie: Pour servir de suite aux Lettres sur l'origine des sciences, adressées à M. de Voltaire par M. Bailly

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Chez Debure, 1805 - 443

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Strona 19 - Ne souhaitons jamais de révolution ; plaignons nos pères " de celles qu'ils ont éprouvées. Le bien dans la nature physique •• et morale ne descend du ciel sur nous que lentement, peu à " peu, j'ai presque dit, goutte à goutte. Mais, tout ce qui est " subit, instantané, tout ce qui est révolution, est une source " de maux. Les déluges d'eaux, de feux, et d'hommes, ne '' s'étendent sur la terre que pour la ravager.
Strona 30 - Atlantide disparut dans la mer. « Par cette raison aussi, la mer qui se trouve là n'est ni navigable ni reconnue par personne, puisqu'il s'y est formé peu à peu un limon, provenant de celte île submergée '. » Voyons maintenant ce que dit Platon dans son Critias.
Strona 432 - Voltaire qui est censé toujours vivant , je me vois réduit à l'embarras des autours de romans qui, après avoir conduit leur prince ou leur héros jusqu'au dernier volume, ne savent plus comment s'en défaire, et finissent par le faire assassiner. Vous voyez qu'après avoir placé mon peuple antérieur sur le second plateau (de l'Asie) et sous les remparts de Gog et de Magog , il faut bien que je m'en défasse , puisqu'il a cessé d'exister. C'est pour cela que j'amène les Atlantes qui, sous...
Strona 17 - ... bords était une île, vis-à-vis de l'embouchure que vous nommez les colonnes d'Hercule. Cette île était plus étendue que la Lybie et l'Asie ensemble. De là les voyageurs pouvaient passer à d'autres îles...
Strona 188 - Mais ce feu produit par la foudre descendue des cieux, ou donné par le hasard, par le choc d'un caillou ; ce feu, né au sein des glaces, et qui dut y paraître étranger, vous jugez comme il a dû être précieux ! on craignit de le perdre et de ne pouvoir le retrouver. De là, le soin de le conserver, ce soin sacré, confié à des prêtres, à des vierges pures comme lui. BAILLY. Lettres sur l'Atlantide.
Strona 187 - On lui a livré les troncs des arbres, les dépouilles mortelles de la terre, et on lui a dit : " Consumez, vivez, pourvu que nous vivions." En même temps le feu a présenté à l'homme attristé par l'absence du soleil, vivant dans la nuit, une lumière consolante; il a éclairé les ténèbres d'une partie de l'année, il en a chassé l'ennui, la peur, et toutes les chimères qui voltigent dans l'ombre. Il a donc réchauffé les corps glacés, et ranimé, égayé les imaginations devenues sombres...
Strona 186 - Le Culte du Feu, C'EST dans les climats où le froid exerce un long empire, où réside l'hiver accompagné de glaces perpétuelles et accumulées, que la découverte du feu a été une faveur du ciel, un bienfait pour l'humanité. L'homme qui sentait prêtes à se glacer les sources de la vie a dû croire que la vie lui était rendue. Le froid est un ennemi que lui suscitait la nature ; le feu qui le combat, qui le force à disparaître, ne pouvait être qu'un dieu bienfaisant et secourable. Vous...
Strona 88 - Si la mer eut englouti l'AUantide, eu laissant ses montagnes à découvert, les eaux qui les séparent ne devraient pas être profondes. Les terres récemment couvertes sont des mers nouvelles qui ont peu de fond (1).
Strona 187 - ... froid est un ennemi que lui suscitait la nature ; le feu qui le combat, qui le force à disparaître, ne pouvait être qu'un Dieu bienfaisant et secourable. Vous imaginez combien l'essence même du feu a favorisé ces idées ; le feu, remarquable par le mouvement le plus actif, par la puissance qu'il a de tout détruire ! on lui a livré les troncs des arbres, les dépouilles mortes de la terre, et on lui a dit : consumez, vivez, pourvu que nous vivions.

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