Théatre des Grecs, Tom 3Cussac, 1786 - 13 |
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affez affuré ainfi ANTIGONE Apollon Atrides auffi avez avoit BERGER Brumoy c'eft C'eſt CEDIPE cher CHEUR CHŒUR chofe CHRYSOTHÉMIS CHUR Clytemnestre Coloniates confeils Corinthe Créon crime cruelle d'Edipe Dacier deftin dieux difcours DIPE douleur Edipe eft-il ÉLECTRE enfans eſt êtes étoit Euménides facré fang fans fçais fçavez fçavoir fcène fecours fecret feigneur fein fens fentimens feroit feul fille fils fœur foin foit fon pere fongez font fouffrez fous fouvent fuis fuivi fuivre fujet funefte Grecs Hélas infortuné ISMÉNE j'ai JOCASTE jufqu'à jufte Jupiter l'ancien éditeur l'oracle laiffe Laïus malheureuſe malheureux maux mifere mort n'eft n'eſt NEOPTOLEME Note de l'ancien ŒDIPE OPTOLEM oracles Orefte OREST paffer palais parler paroît penfer perfonne PHILOCTÉ PHILOCTÉTE Phocide Phorbas Polybe Polynice préfent prince princeffe puiffe puifque qu'Edipe raifon refte s'eft SCÈNE ſes Sophocle tendreffe Thébains Thèbes Théfée THÉSÉE TIRÉSIAS tombeau tragédie trifte Ulyffe ULYSSE دو
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Strona 400 - D'être heureux en naissant l'homme apporte l'envie ; Mais il n'est point, crois-moi, de bonheur dans la vie. Il lui faut, d'âge en âge , en changeant de malheur, Payer le long tribut qu'il doit à la douleur. Ses premiers jours, peut-être, ont pour lui quelques charmes ; Mais qu'il connaît bientôt l'infortune et les larmes ! Il meurt dès qu'il respire, il se plaint au berceau ; Tout gémit sur la terre, et tout marche au tombeau.
Strona 197 - Il n'est point de serpent ni de monstre odieux Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Strona 545 - Ulysse , il paroissoit aussi tranquille contre mes flèches que contre mes injures. Je me sentis touché de cette intrépidité et de cette patience; j'eus honte d'avoir voulu dans ce premier transport me servir de mes armes pour tuer celui qui me les avoit fait rendre ; mais, comme mon ressentiment n'étoit pas encore appaisé, j'étois inconsolable de devoir mes armes à un homme que je haïssois tant.
Strona 538 - OEta ; ces dépouilles seront mises sur mon tombeau comme un monument de la victoire due à mes flèches. Et toi, ô fils d'Achille! je te déclare que tu ne peux vaincre sans Philoctète , ni Philoctète sans toi.
Strona 307 - Va, je ne pleure point fur les miens , je fcais les fupporter. Je vis ; mais c'eft pour détefter un parricide tel que toi ; toi , dis-je, qui m'as détrôné; toi , qui m'as mis dans la...
Strona 203 - Tu fais rentrer ce sang dont tu m'avais formé ; Et par là tu produis et des fils et des pères , Des frères , des maris, des femmes et des mères, Et tout ce que du sort la maligne fureur Fit jamais voir au jour et de honte et d'horreur.
Strona 477 - O mon fils, je te conjure, par les mânes de ton père, par ta mère, par tout ce que tu as de plus cher sur la terre , de ne me laisser pas seul dans ces maux que tu vois. Je n'ignore pas combien je te serai à charge; mais il y aurait de la honte à m'abandonner; jette-moi à la proue, à la poupe, dans la sentine même , partout où je t'incommoderai le moins.
Strona 369 - Vos ennuis sont les miens , ma douleur est la vôtre. Nous seuls nous nous restons, consolés l'un par l'autre, L'univers nous oublie : ah ! recevons du moins , Moi , vos tristes soupirs , et vous , mes tendres soins. Que Thèbe à vos deux fils offre un trône en partage ; Vous suivre et vous aimer, voilà mon héritage.
Strona 256 - De cette liberté qui n'a rien à choifir. Attachés fans relâche à cet ordre fublime , Vertueux fans mérite , & vicieux fans crime , Qu'on maflâcre les Rois , qu'on brife les Autels -, C'eft la faute des Dieux , & non pas des mortels.
Strona 368 - Mon sort! je le préfère A l'hymen le plus doux, au trône de mon frère. Hélas ! c'est à mon bras que le vôtre eut recours. Si mon sexe trop faible a borné mes secours, Par ma tendresse au moins j'ai calmé vos alarmes ; J'ai soutenu vos pas, j'ai recueilli vos larmes. Hélas ! pour vous nourrir, j'ai souvent mendié Les refus insultants d'une avare pitié.