œuvres de M. J. Chénier ...: précédés d'une notice sur Chénier, Tom 2

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Guillaume, 1824
 

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Strona 387 - La tyrannie altière, et de meurtres avide, D'un masque révéré couvrant son front livide, Usurpant sans pudeur le nom de liberté, Roule au sein de Corinthe un char ensanglanté. Au courage, au mérite on déclare la guerre ; On déclare la paix aux tyrans de la terre ; Et la discorde impie, agitant ses flambeaux, Veut élever un trône au milieu des tombeaux.
Strona 321 - Ces cloître*., ces cachots ne sont point son ouvrage; Dieu fit la liberté, l'homme a fait l'esclavage. Mais l'esclave ne porte aux pieds de l'Éternel Qu'un hommage stérile , un encens criminel. A ses vœux...
Strona 155 - SALLE. 11 est, près des monts helvétiques, Un illustre vieillard, fléau des fanatiques, Ami du genre humain ; depuis cinquante hivers Ses sublimes travaux ont instruit l'Univers: A ses contemporains prêchant la tolérance, Ses écrits sont toujours des bienfaits pour la France.
Strona 260 - Si l'emploi de la comédie est de corriger les vices des hommes, je ne vois pas par quelle raison il y en aura de privilégiés.
Strona 71 - Femmes, enfants, vieillards regardaient en tremblant Ces augustes débris, ce front pâle et sanglant. Des vengeances des lois l'exécuteur farouche, Lui-même consterné, les sanglots à la bouche, Détournait ses regards d'un spectacle odieux, Et s'étonnait des pleurs qui tombaient de ses yeux. Mille voix condamnaient des juges homicides. J'ai vu des citoyens, baisant ses mains livides, Raconter ses bienfaits, et, les bras étendus, L'invoquer dans le ciel, asile des vertus. Au milieu de l'opprobre...
Strona 196 - C'était un médiocre avocat de Rouen, qui portait après lui la peur, même sur les bancs de la convention. Quand au second acte vinrent ces deux vers : Des lois, et non du sang! ne souillez point vos mains; Romains, vous oseriez égorger des Romains!
Strona 224 - Qui, versant des torrens de lumière enflammée, Mûris nos fertiles moissons ; Feu pur, œil éternel, âme et ressort du monde, Puisses-tu des Français admirer la splendeur ! Puisses-tu ne rien voir dans ta course féconde, Qui soit égal à leur grandeur ! Malheur au despotisme! et que l'Europe entière, Du sang des oppresseurs engraissant ses sillons, Soit pour notre Déesse un vaste sanctuaire, Qui dure autant que tes rayons.
Strona 129 - C'est la religion des bourreaux de mon père. LE RELIGIEUX. Je conçois la douleur qui doit vous déchirer. LOUIS CALAS, à La Salle. M'est-il donc à jamais défendu d'espérer? Ne peut-on désarmer un cruel fanatisme ? LA SALLE. " Non ; ces grands tribunaux , rivaux du despotisme , Affectent son orgueil ainsi que sa fureur : Avant de s'avouer convaincus d'une erreur Ils laisseront traîner l'innocent au supplice; Après sa mort, peut-être, ils lui rendront justice : Tel est des parlemens l'esprit...
Strona 136 - Ah ! la foi des humains ne saurait se contraindre. Si vous vous abusez, c'est à moi de vous plaindre; Mais, si, dans votre erreur voyant la vérité, Vous croyez avec zèle, avec simplicité, Je n'outragerai point l'éternelle justice Jusqu'à penser jamais que le ciel vous punisse; Et je dois à mon frère annoncer la pitié D'un Dieu que les mortels ont tant calomnié. Cependant...
Strona 223 - Dieu que le guèbre honore au pied de ses montagnes, En invoquant l'astre du ciel, Ici sont rassemblés, sous ton regard immense, De l'empire français les fils et les soutiens, Célébrant devant toi leur bonheur qui commence...

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