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vice pendant sa Passion: la première est Véronique, qui a glorifié son humanité sainte en essuyant sa Face adorable dans la route du Calvaire; la seconde est le bon larron, qui, de la croix, comme d'une chaire, prit la parole pour défendre sa cause et confesser sa divinité, tandis qu'elle était blasphémée par l'autre larron et par les Juifs.

<< Notre-Seigneur m'a fait entendre, ditelle, que l'une et l'autre sont deux modèles donnés à l'œuvre de la Réparation. Véronique est le modèle des personnes de son sexe, qui sont préposées non pour servir sa cause à haute voix, mais pour essuyer sa sainte Face en réparant les blasphèmes des pécheurs par la prière, la louange et l'adoration; le bon larron est le modèle de ses ministres qui, dans l'œuvre réparatrice, doivent le défendre hautement et publiquement.

. Cet aimable Sauveur m'a fait remarquer les magnifiques récompenses dont il avait gratifié ces deux personnes, l'une en lui laissant son divin portrait, l'autre en lui donnant son céleste royaume, tant il avait eu pour agréables les services qu'elles lui avaient rendus. Ensuite il m'a promis pour

tous ceux qui, dans la réparation des blasphèmes, défendraient sa cause par prières, par paroles ou par écrits, qu'il défendrait aussi leur cause devant son Père et leur donnerait son royaume; il me semblait qu'il me disait de le promettre de sa part, en toute assurance, à ses ministres qui plaideront sa cause en cette œuvre. »

V. Vertu de la sainte Face sur saint Pierre.

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Il y a des hommes sur la terre qui ont l'art de restaurer les corps, mais il n'y a que Notre-Seigneur qu'on puisse appeler le restaurateur des âmes à l'image de Dieu. Eh bien! voilà la grâce que ce divin Maître promet d'accorder à quiconque s'appliquera à rendre à sa Face adorable les honneurs et les adorations qu'elle mérite, dans l'intention de réparer, par ces hommages, les opprobres qu'elle reçoit des blasphémateurs.

On voit dans l'apôtre saint Pierre un exemple de la vertu de la sainte Face. Cet apôtre avait, par son péché, effacé l'image de Dieu dans son âme; mais Jésus tourna sa sainte Face vers cet apôtre infidèle, et il

devint pénitent. « Jésus regarda Pierre, et Pierre pleura amèrement. » Cette Face adorable est comme le cachet de la divinité qui a la vertų de réimprimer, dans les âmes qui s'appliquent à elles, l'image de Dieu.

VI. — La sainte Face représente

l'adorable Trinité.

Souviens-toi, ô mon âme, de la sublime. instruction que ton céleste Epoux t'a donnée sur sa Face adorable. Souviens-toi que ce divin chef représente le Père éternel qui n'est point engendré; que la bouche de cette sainte Face représente le Verbe divin engendré par le Père ; et que les deux yeux de cette sainte Face mystérieuse représentent l'amour réciproque du Père et du Fils, car ces yeux divins n'ont tous deux qu'une même lumière, une même connaissance, et ne produisent qu'un même amour qui représente le SaintEsprit. Contemple en sa chevelure la diversité des perfections adorables de la SainteTrinité; vois dans cette tête majestueuse, pièce précieuse de la sainte humanité du

Sauveur, l'image de l'unité de Dieu. Et c'est cette Face adorable et mystérieuse du Sauveur que les blasphémateurs couvrent de nouveaux opprobres ! Ils renouvellent ainsi, en quelque sorte, les souffrances de la Passion, en attaquant par leurs blasphèmes la divinité dont elle est l'image.

NEUVAINE A LA SAINTE FACE

(Suite de méditations.)

PREMIER JOUR.

La sainte Face à Bethléem.

En commençant, dites:

Seigneur, je veux rechercher votre Face, ne me repoussez pas loin d'Elle à cause de mes péchés ; ne m'ôtez pas votre Esprit saint.

Faites briller sur moi la lumière de votre Face; instruisez-moi dans la voie de vos commande

ments.

Entrez dans la grotte de Bethléem, considérez l'Enfant qui vient de naître, couché dans la crèche, enveloppé de pauvres langes. Marie et Joseph se tiennent devant lui et le contemplent. Vous aussi, regardez son doux et radieux Visage. C'est la Face de l'Emmanuel, du Fils de « Dieu avec nous, » du plus << beau des enfants des hommes. » Depuis quatre mille ans les patriarches et les prophètes désiraient la voir; ils la réclamaient avec instance comme « le salut » promis au

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