vers les rivages de la patrie bienheureuse. Vous redescendrez un jour avec la Face courroucée du Juge, et devant votre majesté toute tête altière devra se prosterner. O doux Visage de Jésus, allant nous préparer une place, charmez nos yeux, élevez vers vous nos regards! Nous voulons appartenir « à la génération de ceux qui cherchent, altérés, la Face du DIEU de Jacob. »> 3o Mystère. DESCENTE PU SAINT-ESPRIT.-Gloire à vous, Seigneur Jésus, assis à la droite du Père. « Vous apparaissez continuellement devant la Face de DIEU afin de plaider notre cause. » Mille et mille actions de grâces pour cette perpétuelle intercession! Après avoir obtenu la pleine effusion du SaintEsprit sur les apôtres, priez votre Père de faire régner ce même Esprit, de le faire planer sur la face des grandes eaux, sur les peuples de la terre agités comme un océan par les tempêtes de l'athéisme. 4e Mystère. ASSOMPTION. Gloire à vous, Seigneur Jésus, nouveau Salomon, venant au-devant de votre Mère. Que vous êtes beau, gracieux, plein d'amabilités infinies, en présence de l'Arche sainte que vous introduisez au chant des cantiques de la Jérusalem céleste ! O Visage souriant de Jésus, apparaissez-nous à l'heure de la mort, et qu'à votre aspect s'éloigne aussitôt la figure horrible du démoa. 5e Mystère. COURONNEMENT. Gloire à vous, Seigneur Jésus, couronnant votre Mère et la faisant asseoir à vos côtés. Tous les regards des bienheureux sont fixés sur votre Visage et celui de votre Mère. Ces deux visages brillent comme deux soleils et versent la joie dans tout le Paradis! O JESUS, Ô MARIE, accordez-nous la grâce tant désirée, la grâce des gràces, celle de vous contempler un jour face à face dans l'éternelle vision des élus ! LE PETIT SACHET OU LE PETIT ÉVANGILE. Cet objet de dévotion a été composé par la sœur Saint-Pierre, d'après une communication particulière de N.-S. Il consiste dans une feuille imprimée sur laquelle se lit l'Évangile de la Circoncision qui est très court et où l'on fait meution du Nom de Jésus donné au Sauveur. Sur la même feuille, on a gravé en tête l'Image du divin Enfant et les initiales de son Nom adorable, et au-dessous de l'Évangile, quelques pieuses invocations propres à exciter la confiance dans le Nom de Jésus, avec cette sentence: Quand Jésus fut nommé, Satan vaincu fut désarmé. La feuille est pliée et renfermée dans un petit morceau d'étoffe sur lequel on a brodé une croix avec le Sacré Cœur ce qui ressemble à une médaille qu'on porte sur soi. Il n'y a pas d'autre bénédiction pour le recevoir que celle qui est attachée au saint Nom de Jésus. En l'honneur des cinq lettres de ce divin Nom et par la vertu des cinq plaies, Notre-Seigneur a promis d'accorder cinq grâces spéciales à ceux qui embrasseraient cette dévotion avec foi et piété : 1o Il les préservera de la foudre; 2o des ruses et de la malice du démon; 3° d'une mort subite ou imprévue; 4o Il les fera marcher facilement dans le chemin de la vertu ; 5o Il leur accordera la persévérance finale. Notre-Seigneur se plaît à manifester la puissance de son saint Nom par beaucoup d'autres grâces spirituelles et temporelles : conversions, guérisons, etc. On emploie surtout le sachet avec succès auprès des pécheurs mourants. Cette dévotion au saint Nom de Jésus se rattache à la grande œuvre de la Réparation des blasphèmes et à celle de la sainte Face. EXPLICATIONS SUR LA MÉDAILLE DE SAINT BENOIT La Croix dite de saint Benoît, imprimée sur une Médaille depuis les temps les plus reculés, ressemble un peu, pour la forme, à celle du aint Ordre de Jérusalem; elle se recommande particulièrement à cause de son efficacité. Les lettres en relief, que l'on voit sur la Médaille, représentent autant de mots latins. dont voici le sens : Entre les quatre branches de la Croix, on soit d'abord les initiales C. S. P. B., qui signifient: CRUX SANCTI PATRIS BENEDICTI ; on français La Croix du saint Père Benoît. Sur la ligne verticale de la Croix, on lit : C. S. S. M. L., ce qui veut dire : CRUX SACRA SIT MIHI LUX; en français : Que la sainte Croix soit ma lumière. Sur la ligne horizontale de la même Croix, ces lettres N. D. S. M. D. signifient: NON DRACO SIT MIHI DUX; en français: Que le démon ne soit point mon chef. Sur la bande de l'ellipse, en commençant par le haut et en tournant sur la gauche de la Croix, on lit: V. R. S. N. S. M. V. S. M. Q. L. I. V. B: VADE RETRO, SATANA; NUN QUAM SUADE MIHI VANA. SUNT MALA QUÆ LIBAS ; IPSE VENENA BIBAS. En français : Retire-toi, Satan; ne m'inspire jamais de vanités. Les choses que tu verses sont mauvaises, bois toimême tes poisons. Dans la partie supérieure de l'ellipse, on voit sur quelques médailles une Croix ; sur d'autres le monogramme I H S : tous les deux pour indiquer que la vertu de cette dévotion dépend entièrement de la foi en Jésus-Christ. Par un Bref de Benoît XIV, en date du 12 mars 1742, l'usage de la Médaille a été sanctionné et encouragé par les plus riches indulgences; mais cette faveur, ajoutée aux grâces dont la médaille est déjà par ellemême l'instrument, exige, pour être appliquée, la bénédiction spéciale d'un prêtre autorisé à cet effet par le Saint-Siège. Les Bénédictins de la Congrégation du MontCassin et ceux de la Congrégation de France jouissent de ce droit, avec pouvoir de le déléguer aux prêtres qui en font la demande. Le même Bref décrit les médailles connues sous le nom de Croix de saint Benoît comme présen |