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Bénie soit l'incomparable Mère de Dieu, la très sainte Vierge Marie.

Bénie soit sa sainte et immaculée Conception. Béni soit le nom de Marie, Vierge et Mère. Béni soit Dieu dans ses anges et dans ses saints.

Indulgence d'un an chaque fois; plénière une fois le mois aux conditions ordinaires.

(Rescrits de PIE VII, 23 juillet 1801, et de PIE IX, 8 août 1817.)

QUARANTAINE DE SAINT LOUIS
UNION DE PRIÈRES

DU 16 JUILLET AU 25 A OUT INCLUSIVEMENT
POUR LES BESOINS DE L'ÉGLISE ET DE L'ÉTAT.

QUE DIEU SE LÈVE ET QUE SES ENNEMIS SOIENT DISSIPES! Trois Pater, trois Ave, trois Gloria Patri.

Saint Michel et tous les saints Anges, priez et combattez pour nous !

Saint Pierre et tous les saints Apôtres, intercédez pour nous !

Saint Ignace, sainte Thérèse et tous les habitants de la céleste Jérusalem, priez pour nous !

Aspirations pendant la journée :

Que votre Nom, Seigneur, soit connu,

tout temps, en tous lieux !

béni

en

Divine Marie, régnez sur nous, vous et votre fils Jésus!!! AMEN.

FLÈCHE D'OR

ACTE DE LOUANGE POUR LA RÉPARATION DES BLASPHÈMES DU SAINT NOM DE DIEU, DICTÉE PAR N.-S. A LA SOEUR SAINT-PIERRE.

Qu'A JAMAIS Soit loué, héni, aimé adoré, glorifié le très saint, très sacré, très adorable, très inconnu, très inexprimable Nom de Dieu, au ciel, sur la terre et dans les enfers, par toutes les créatures sorties des mains de Dieu et par le sacré Coeur de Notre-Seigneur Jésus-Christ au très saint Sacrement de l'autel! Ainsi soit-il.

(On dira trois fois cet acte de louange en l'honneur des trois personnes de la sainte Trinité.)

(40 jours d'indulgence.)

+CHARLES, archevêque de Tours.

Tours, vendredi saint, 15 avril 1881.

Nota. 1o RÉCIT HISTORIQUE.

:

Dans les

écrits de la scur on lit: « Notre-Seigneur m'a ouvert son cœur, et j'ai entendu ces paroles Mon Nom est partout blasphémé; même les enfants blasphement. Alors il m'a fait entendre combien cet affreux péché blessait son divin Coeur douloureusement et plus que

tous les autres; par le blasphème, le pécheur le maudit en face, l'attaque ouvertement, annéantit la rédemption et prononce luimême sa condamnation et son jugement. Le blasphème est comme une flèche empoisonnée qui blesse continuellement son Cour; et il me dit qu'il voulait me donner une flèche d'or pour le blesser délicieusement et cicatriser les blessures de malice que lui font les pécheurs.

« Voici la formule de louange qu'il me dicta, malgré ma grande indignité, pour la réparation des blasphèmes de son saint Nom, et qu'il me donna comme une flèche d'or, m'assurant qu'à chaque fois que je la dirai je blesserai son cœur d'une blessure d'amour. « Il ajouta: Faites attention à cette faveur; car je vous en demanderai compte. A ce moment il me semblait voir sortir du sacré Cœur de Jésus blessé par cette flèche d'or des torrents de grâces pour la conversion des pécheurs. »

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M. Dupont, le saint homme de Tours, avait une grande dévotion pour la Flèche d'or et la regardait comme la base des œuvres réparatrices.

2o EXPLICATION THÉOLOGIQUE ET MORALE.

Ces mots et dans les enfers, ne doivent pas étonner. Ils rappellent ceux de saint Paul : « Qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur la terre et dans les enfers. » La théologie la plus rigoureuse en approuve le sens. Récemment (10 mars 1886), un homme de Dieu, religieux très considéré dans sa congrégation et savant théologien, nous en donnait, en outre, cette juste et belle explication :

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<< Les hommes sur la terre, les âmes du purgatoire, les élus du ciel peuvent se transporter en esprit dans les enfers, et là louer, bénir, aimer, adorer, glorifier le très saint. Nom de Dieu, qui là est tout ce qu'il est. Ils peuvent y aimer, y louer en particulier sa justice. Pour aimer, pour louer Dieu quelque part, il n'est pas nécessaire d'y être physiquement, substantiellement; il suffit que Dieu y soit et que l'on y soit soi-même. par l'amour, par la pensée. Dans un de ses psaumes, le psalmiste dit à son âme: « Dans tous les lieux de sa domination, bénis, ô mon âme, le Seigneur, » et cependant l'âme du psalmiste ne pouvait être physiquement << dans tous les lieux de la domination de

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Dieu; » mais, selon les philosophes, « l'âme est plus là où elle aime que là où elle anime. » «Trouvez, dit saint Augustin (Enar. in Ps. CII, 22), un lieu où Dieu ne soit pas et où il ne soit pas béni il est tellement partout, que partout il est béni.» Sic ubique est, ut ubique benedicatur.

En nous donnant cette explication, l'éminent religieux ajoute: « Comme historien, soyez ferme à maintenir un texte qui porte tous les caractères d'unc révélation véritable. Pour moi, j'aime et j'admire chaque jour de plus en plus la Flèche d'or, et cette prière me paraît incomparable. »>

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