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Te souvient-il encore de notre première navigation sur la rivière, quand nous essayâmes la nouvelle barquette et que je tombai au milieu des flots? j'avais déjà renoncé à tout, je ne pensais qu'à la mort, et à ce que dirait ma mère. Alors je vis venir à moi tes bras étendus et je les saisis! et je les vois toujours encore, André, même quand j'aperçois seulement ton nom écrit; un simple A majuscule suffit pour m'y faire penser. Dans le fond, ton assistance n'aura été qu'un ajournement, car, ce qu'alors sans toi les eaux auraient fait, les autres élémens sauront bien le faire quelque jour, et tu ne me sauveras pas! Et cependant ces bras tendus... je ne saurais les oublier! et je crois qu'ils n'ont pas nui à notre amitié si intime.

Ainsi donc il est bien prouvé que la nécessité apprend à prier, et que les secours et l'assistance font grand plaisir !

Eh bien! figure-toi maintenant un Sauveur pour tous les besoins! pour tous les maux! un Sauveur du mal! et un Sauveur tel que l'Ecriture nous dépeint Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui passa en faisant le bien, et qui n'avait pas pour lui-même où reposer sa tête! autour duquel les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres écoutent la prédication de l'Evangile! à qui la mer et les vents obéissent, qui appelle à lui les petits enfans pour les caresser et les bénir; qui était au commencement avec Dieu et

Dieu lui-même ! qui aurait pu goûter sans interruption une immortelle joie, mais qui, pensant aux pauvres prisonniers, vint les trouver, caché sous le vêtement de leur propre misère, pour les délivrer au prix de son sang; qui n'a craint ni peines ni outrages, et qui fut patient jusqu'à la mort,.......... la mort de la croix ! qui vint dans le monde pour le salut du monde, et qui y fut martyrisé, couronné d'épines!...

André ! as-tu jamais ouï quelque chose de pareil, et les bras ne t'en tombent-ils pas? Sans doute c'est un mystère que nous ne pouvons concevoir, mais il descend de Dieu et du ciel, car il porte le

cachet divin, et nous apparait tout inondé de la miséricorde du Seigneur !

Cette pensée seule donnerait la force de se laisser rouer et brûler, et celui qui pourrait en rire et en plaisanter, aurait perdu l'esprit; mais ceux dont le cœur est à sa vraie place, se prosternent dans la poussière, et rendent grâces et adorent. O mon André, si c'est dans ce sens que tu me permets de t'écrire, mes réponses ne se feront pas attendre. TOUT A TOI.

POST-SCRIPTUM. Il est certaines gens, André, qui sous prétexte d'éclairer et de convertir tout le monde, courent, la Bible

la main, après le premier vaurien venu, et s'adressent à tous les esprits, même les moins préparés. Rien de plus fâcheux et de plus choquant tout à la fois! Certainement la doctrine de Jésus-Christ, bien que nul ne soit digne de l'entendre, doit être prêchée à tous les hommes, mais il faut bien se garder de la jeter inconsidérément à la tête des 'insensés. »

Troisième lettre.

« Tu me demandes quels sont ceux des récits de l'Evangile que je trouve les plus admirables?

Tous, André, tous.....! chacune des chaque mouvement de sa main... les corparoles sorties de la bouche du Sauveur,

dons de ses souliers me sont sacrés! et

qui oserait près de lui avoir de l'orgueil! qui oserait près de lui avoir de l'orgueil ! aurait de quoi méditer pendant notre vie Quand il dit la paix soit avec vous! il y entière sur tout ce que ce mot de paix renferme, prononcé par un Dieu, et nous ne le comprendrons sans doute que dans le ciel.

Oui, André, crois-le bien, tout ce qui le concerne, tout ce qu'il a dit et fait, a un sens profond, et une haute signification, et nous sommes trop petits pour juger de la beauté de ces admirables récits.

Cependant il est sûr qu'ils font des impressions différentes sur notre cœur, et j'avouerai pour mon compte que ceux qui me réjouissent le plus sont ceux où il est question de la vie éternelle, du consolateur qui doit venir.... lorsqu'il ouvre les yeux aux aveugles, lorsqu'il aime les siens jusqu'à la fin, quand il fait la der

nière Cène avec eux, et quand il triom- | reconnaissent ni péché, ni mort, ni diaphe de la mort et du démon. ble, ni enfer, quoiqu'ils en prennent tout droit le chemin.

Juge un peu, André, si le démon qui est si puissant, qui met sa joie à tourmenter les hommes et à les rendre misérables; si le démon, dis-je, avait pleine liberté, s'il ne sentait personne au-dessus de lui qui le domine, que deviendraient le monde et les pauvres humains? Né devons-nous pas nous féliciter de ce que celui qui est au-dessus du démon, est précisément celui qui est venu pour guérir et pour sauver tous les siens, et dont la miséricorde est infinie?

tout.

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Et la mort! oh! c'est une chose terrible, André, que la mort ! le ver de terre se tord devant elle, car elle nous enlève Mais quand tu vois, à Naïm, Notre-Seigneur Jésus-Christ ressusciter un mort qu'on portait en terre ; à Béthanie, un autre qui était déjà depuis quatre jours dans le tombeau; lorsque tu l'entends parler de cet asile de paix où nous retrouverons notre cher Anselme, et où seront réunis les hommes justes et pieux de tous les temps et de toutes les nations, et quand il dit que celui qui croit en lui ne mourra pas, bien qu'il meure.... O André, cela ne te ravit-il pas? et ne désires-tu pas ardemment croire en lui?

Mais la foi n'est pas donnée à tous, et elle n'est pas à nos ordres, André. Les apôtres mêmes qui l'entouraient et qui avaient vu et entendu, disaient au Seigneur : ‹ Augmentez notre foi. ›

La cananéenne et d'autres exemples nous prouvent qu'on peut savoir peu et avoir une grande foi, et les pharisiens au contraire nous montrent qu'on peut savoir beaucoup, et ne pas croire.

Voilà pourquoi je relis souvent avec beaucoup de soin les chapitres qui ont trait à la foi, afin d'y trouver ce qu'il me faut. Non pas, bien entendu, ce qu'il faut encore que j'apprenne pour pouvoir croire, mais ce qu'il faut que j'oublie, ce dont il faut que je me défasse, pour que ma foi soit forte et inébranlable. › Ton bien affectionné.

Quatrième lettre.

Sans doute, André, il y a des personnes qui ne croient pas au démon, et qui ne

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La nature et la religion nous apprennent également l'existence du démon : Jésus-Christ est tenté par le démon; il chasse les démons, et ses apôtres disent qu'il est venu pour détruire les œuvres du démon.... et puis un docteur se lèvera pour venir nous dire : Il n'y a pas de démon!... Cela ne vaut pas une réponse.

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Tu me parles ensuite du don des miracles, et du Saint-Esprit, et tu me dis que sans doute ils ont cessé, parce qu'après l'institution du Christianisme, ils n'étaient plus nécessaires!

Quant au don des miracles, je te prierai de t'adresser aux théologiens, car je n'ai point assez d'instruction pour te répondre là-dessus; mais je ne puis laisser passer que l'assistance du Saint-Esprit soit devenue inutile depuis l'établissement du Christianisme. Il me semble au contraire que l'inspiration du Saint-Esprit est toujours nécessaire, et que sans lui, tout manquerait. Je crois humblement avec l'Église, que ce n'est pas par le moyen de ma raison ou de mes seules forces, que je puis croire en Jésus-Christ et aller à lui; mais que le Saint-Esprit est indispensable pour le perfectionnement de chaque homme en particulier, et que sans lui, il n'y aurait ni amendement, ni vie, ni salut.

Sans lui, André, nous serions réduits à nous-mêmes, et de quoi, ainsi ahandonnés, serions-nous capables? Et cependant il s'agit de former en nous le nouvel homme.... et cette génération est un mystère que sous l'ancienne loi on ne connaissait pas, dont on n'avait pas même entendu parler. ›

Lettre cinquième et dernière.

‹ Son royaume n'est pas de ce monde ! -Voila pourquoi les Juifs le haïssaient, le persécutaient, et finirent par le mettre

à mort.

Ne nous hâtons pas de les condamner, André !

Sans doute ce qu'ils ont fait est bien affreux, mais Notre-Seigneur ne donne la permission de jeter la première pierre

qu'à ceux qui sont purs. Et qui est pur? Il ne nous est pas permis d'aimer le monde ni ce qui est dans le monde; nous ne devons point être attachés à la vie, et tout en nous devrait être spirituel. André, ne nous hâtons pas de condamner les Juifs.

Ce que tu m'écris, mon ami, est bien vrai, que l'Homme-Dieu s'est montré sur la terre si délicieusement bon, et si digne d'amour, qu'on sent, en étudiant sa vie, qu'il est impossible de ne pas lui donner' toute son affection, et de ne pas s'altacher à lui intimement et de tout son cœur.

Tu as bien raison aussi de me dire qu'il y a quelque chose de si consolant pour nous dans cette forme humaine qu'il a bien voulu revêtir et puis que tu aimerais tant à visiter la Terre-Sainte! Qui, on doit se dire en parcourant les chemins par lesquels il a passé, les montagnes sur lesquelles il s'est reposé, que sa bénédiction s'y doit sentir encore. Sur ce mont des Oliviers, où il a tant prié, il semble qu'on doive trouver encore des traces de sa présence, et sur le Thabor un rayon de sa glorieuse transfigura

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tion. Et à cette place d'où il contémpla Jérusalem en pleurant sur elle, et å toutes celles où il s'agenouilla pour prier, et à ce lieu où il institua la sainte Cènè, l'ineffable sacrement d'amour, et là où il fut crucifié et où il expira, des légions d'anges se tiennent toujours adorant et priant. Partout en un mot sur cette Terre-Sainte on doit se croire près de lui.

Mais en quelque lieu que nous vivions, nous savons qu'il est descendu sur la terre sous une forme visible, afin que tous les hommes apprissent qui il était, et ce qu'il demandait d'eux. Nous savons qu'il continue à être présent parmi nous, et là où il est, André, là est la Terre-Sainte.

Les impressions des saints lieux, quelque douces et louables qu'elles soient, pourraient mener trop loin sans grande utilité. Ce qui est vraiment utile, c'est de renoncer à nous-mêmes et à nos mauvais penchans; c'est de faire la sainte volonté de Dieu. Voilà qui est tout, le reste n'est rien.

Adieu, mon cher André, que le Seigneur soit avec toi!,

C.

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Environ trente bâtimens de toutes dimensions, depuis trois ans occupés sur les rives de la Plata, reçurent donc l'ordre de mettre sous voiles.

Je fus un des premiers à prendre la grande route de l'Océan pour revenir dans la patrie.

La corvette sur laquelle je me trouvais avait à son bord deux cents hommes d'équipage et trois cents soldats d'infanterie de marine. Ces derniers, passagers à bord, avaient reçu la mission d'aller, par la force, imposer des lois aux peuples de la Plata et à leur maître Rosa qui les gouverne avec une main de fer.

trois jours après, nous étions engagés dans la mousson des vents du nord, qui pour le malheur de nos soldats dura longtemps et souffla fort. Il fallut accepter le combat avec ce vent tenace; notre commandant ayant jugé moins raisonnąble de rentrer dans les terres que de prendre le large. Nous piquâmes donc à l'est, dans une espérance vague de recevoir les vents généraux de l'hémisphère sud, connus sous le nom de vents alizés de sud-ouest. Cependant après avoir couru vers l'Afrique plusieurs jours inutilement, nous revirâmes de bord, et fimes route de nouveau vers l'Amérique : il est probable néanmoins que si nous avions continué quelque peu à l'est, nous eussions trouvé le vent constant de sud-ouest; mais il fallait aller le chercher trop loin, et nous perdions du chemin. Nous retournâmes donc vers l'ouest, déçus de notre espoir et ayant devant nous la perspective d'une mauvaise et longue traversée. En effet, le vent soufflait avec violence et nous pensions qu'il irait graduellement en augmentant pour relomber et reprendre plus fort jusqu'à ce que la mousson ait fait son temps. Au moment du départ, nos pauvres passagers faisaient déjà peine à voir; mais dès qu'ils virent ce temps affreux et le vent cons

Mais dès que ces braves gens virent qu'on négociait au lieu de combattre, ils furent profondément découragés. Le mal du pays s'empara de leur cœur, et une maladie plus réelle commença à se faire sentir au milieu d'eux. Et comment aurait-il pu en être autrement? ils avaient perdu le seul dédommagement qu'ils s'étaient promis dans les fatigues de la traversée. Pour se faire une idée de la vie qu'ils avaient menée jusque-là, il faut se les représenter pendant un séjour de plus de deux mois à bord des bâtimens qui n'étaient pas leur caserne, mais bien celle des matelots. C'est là que ces braves gens, nullement habitués comme nous à la vie de mer, ballotés par les vagues et resserréstamment contraire, ils ne nous montredans un espace étroit, tandis que les exigences du service leur permettait à peine de rester un moment en place, ces braves gens, dis-je, appelaient de tous leurs vœux la fin d'une navigation si pénible, cent fois plus désireux de se battre, que s'ils avaient été amollis par les délices de Capoue. Aussi quand nous les avions transportés à l'ile de MartinGarcia, n'avions-nous vu que des visages sereins, tandis qu'au retour de l'île, quand il fallut partir pour France, presque tous étaient mornes, et déjà minés par le mal moral. Telle était la disposition de ces pauvres soldats quand nous sortimes du grand fleuve, non pour les conduire en France, cette pensée les eût encore consolés, mais pour les transporter à la Martinique où ils croyaient être décimés par la fièvre jaune, dont ils s'exagéraient encore les effets.

Nous partimes des rives de Montévidéo le 20 novembre de l'année dernière, et

rent que des visages tristes et sans couleur. C'est alors que la démoralisation fit des progrès et par la contagion de l'exemple et par les faits susceptibles de la produire. Aussi au bout de peu de jours, le bord nous produisait-il l'effet d'un véritable hôpital. Pour comprendre combien c'était pénible à voir, représentez-vous notre situation.

Notre corvette avait un pont suspendu en plein air, où les gens de quart manoeuvraient les voiles, et sur lequel on pouvait habiter quand il faisait beau temps, mais dans la série des vents que nous étions condamnés à subir, il fallait se mettre à l'abri. Au-dessous de ce pont supérieur était la batterie dont la moitié avait été destinée au séjour des pauvres soldats, tant que durerait la traversée. Ainsi rien qu'une moitié de corvette pour le logement de trois cents hommes environ ; il est vrai que les bien portans se trouvaient sur le pont supérieur, d'autres

entièrement malades vidaient la place, | çait à se corrompre. Heureusement deux étant suspendus dans les hamacs marins; au total, chaque homme pouvait à peine s'étendre en long. Si encore chacun eût eu sa couverture pour lui seul, il n'y eut eu que demi-mal peut-être, mais il n'y avait des couvertures et des hamacs que pour une moité de nos passagers. Pour cela donc l'autre moitié couchait sur la dure. Encore si ces braves gens eussent senti sous leur corps une planche sèche; mais non, le bois non-seulement était humide, mais souvent trempe; puis les fenêtres ou ouvertures de la batterie, c'est-à-dire des sabords, étaient fermées à cause du mauvais temps, et l'air étouffé, infect de miasmes, eût été seul capable de rendre malade!!!

Vous voyez qu'avec de telles causes de maladies, il était difficile aux mieux portans de ne pas en ressentir les impressions. Sachez encore qu'on avait interdit à ces pauvres soldats l'entrepont, espace équivalent à la batterie et qui se trouve immédiatement au-dessous, ainsi que la cale qui se trouve au-dessous de l'entrepont. Cette dernière eût encore été préférable à l'encombrement, à l'humidité et aux mauvaises odeurs de la batterie. C'est donc ainsi que dans une demi-batterie de corvette de charge vivaient trois cents hommes environ, ne sachant où poser la tête, ni où tourner leur corps, beaucoup tourmentés par le mal de mer et tous par le roulis du navire, que ceuxlà même qui sont habitués à la mer mettent en première ligne parmi les fatigues du bord. Serrés les uns contre les autres presque à ne pas pouvoir respirer, et ballotés à chaque instant par la secousse de la grosse mer, ils ne pouvaient prendre un moment de repos que lorsqu'ils étaient dans leur lit de toile suspendu, pour lequel ils alternaient chaque nuit avec un camarade.

docteurs excellens que nous avions avec nous furent très soigneux de ces pauvres passagers, et luttèrent contre le mal moral des hommes et contre la fièvre typhoïde; ils en arrêtèrent les effets en partie, mais il y avait trop de causes de souffrance pour en être victorieux. C'est alors que le commandant arrêta définitivement que nous relâcherions à SanSalvador (appelée Bahia vulgairement). A cette nouvelle, l'espoir revint aux cœurs et on pouvait apercevoir quelques causeries animées; cependant le vent était toujours contraire et fort, et nous attendîmes quinze jours encore pour arriver au port sauveur. Durant ce temps-là nous fumes encore témoins de bien des souffrances : six hommes de plus furent jetés à la mer. En tout, douze décès à notre arrivée.

Je ne parlerai pas des causes de maladies, dont personne ne pouvait être responsable; mais n'est-ce pas un devoir de signaler celles qui auraient pu être évitées? La première est le manque d'une couverture pour chaque soldat, négligence qui ne trouve vraiment aucune excuse pour l'atténuer. Une lésinerie de quelques francs a ainsi privé quelques hommes de ce qui leur était indispensable pour ne pas tomber malades. Une autre cause est dans un manque inconcevable de vivres. Enfin un trop grand nombre de passagers étaient réunis sur un même bâtiment. Et quant aux vivres, il est bien pénible de penser que les hommes qui servent leur pays avec le plus de privations, de fatigues et de dangers, ne soient pas mieux entretenus par lui. Du moins devrait-on veiller à maintenir une surveillance assez grande et assez sévère dans les ports sur les fournisseurs, pour que les vivres fussent distribués aux équipages dans la qualité marquée par l'ordonnance, si on ne veut en augmenter la quantité.

Le mauvais temps ne discontinuant pas, et les causes de maladie croissant chaque jour, le typhus vint se placer au Or, pour brider l'ambition plus ou milieu de cette scène. Beaucoup en fu- moins légitime des fournisseurs de virent atteints, presque tout un côté de la vres, on se contente d'envoyer une combatterie fut consacré aux malades, et en mission du bord, qui doit recevoir les moins de quinze jours nous avions jeté six provisions de campagne. Cette commisà sept corps à la mer; enfin je dois vous sion est composée d'un officier, d'un dire, que pour combattre cette maladie, sous-officier, d'un commissaire aux vinousavions de la viande salée qui commen-vres du bord, et d'un matelot, Il est ar

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