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CADENCE:

La cadence et le ton. (IV, 138.)

CADET, cadet de famille :

N'a pas longtemps de Rome revenoit

Certain cadet, qui n'y profita guère. (IV, 85.)

CADRER; CADRER À :

.... Puis faire aucunement cadrer la pénitence. (V, 349 et note 1.) L'exemple a très bien cadré. (V, 436.)

Bref, le lacet à l'un et l'autre sexe

Ne put cadrer. (V, 527; voyez VII, 164.)

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Au demeurant, il faisoit le cafard. (IV, 460 et fin de la note 4.) Rapprochez les Anciennes poésies françoises, tome VII, p. 144, 145, 170, et p. 25:

Cagotz, caffars, et la vermine;

Marot, tome I, p. 223, et p. 219: « Caffart pelé »; Rabelais, tomes I, p. 10, 167, et p. 195:

Haires, cagots, caffars empantoufflez,

Gueux mitouflez, frappars escorniflez;

et II, p. 14, 385, 431; etc.

CAGE, au propre et au figuré :

Le chat, sortant de sa cage. (II, 289.)

Il s'agit d'un chat en voyage.

Un chat contemporain d'un fort jeune moineau

Fut logé près de lui dès l'âge du berceau :

La cage et le panier avoient mêmes pénates. (III, 196.)

Gare la cage ou le chaudron! (I, 82.)

Il me donna sa lettre, et rentra dans sa cage. (VII, 426.)
Nos gens sortent de cage. (V, 85.)

Tu fus d'abord, pauvre cœur, mis en cage. (IX, 40.)

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Notre cagot s'étoit mis aux aguets. (IV, 473.)

L'un dit qu'il faut en diligence

Aller massacrer ces cagots. (IV, 198.)

Comparez les Anciennes poésies françoises, tomes VII, p. 26, 28, VIII, p. 121:

Cagotz et prestraille,

Vous ne valez pas la maille;

Marot, tome I, p. 181, 284, et p. 222 :

Ilz escument comme ung verrat

En pleine chaire ces cagotz;

Rabelais, tomes I, p. 194, II, p. 496, III, p. 189; etc.

CAHIN-CAHA :

Las! nous vivons cahin-caha. (VII, 119 et note 1; voyez VII, 195.)

CAHUTE :

Je vous ai déjà fait passer la nuit dans ma cahute. (VII, 450; voyez VII, 479-)

CAILLOU :

.... Cent caillour, luttant à chaque bond,

Suivoient les longs replis du cristal vagabond. (VI, 241.)
L'huissier, voyant de caillour une pile,

Crut qu'ils n'étoient mis là pour aucun bien. (IX, 5.)

.... Ou des caillouz glacés, ou des charbons ardents. (VII, 409.) Auras-tu bien le cœur si dur, que.....? — Je l'aurai dur comme un caillou. (VII, 445.)

CAJOLER :

Ce n'est pas mon métier de cajoler personne. (IV, 43.)

.... Le nôtre soit sans plus un jouvenceau,

Qui, dans les prés, sur le bord d'un ruisseau,

Vous cajoloit la jeune bachelette. (VI, 7; voyez VII, 307.)

Elle cajole son mari, et vit avec lui comme si c'étoit son galant. (IX, 185 et note 2.)

.... Et tantôt cajolant l'une et l'autre portière. (VII, 294 et note 2.) Un renard qui cajole un corbeau sur sa voix. (I, 131.)

Je la cajolai sur sa coiffure. (IX, 292.)

CAJOLERIE, CAJOLERIES :

Je craindrois bien plutôt que la cajolerie

Ne mit le feu dans la maison. (V, io et note 1; voyez V, 148.)

....J'y eusse trouvé matière de cajolerie. (IX, 227.)

Après tant de cajoleries et de serments. (VIII, 79.)

Elle sauroit résister aux cajoleries que l'on lui feroit. (VIII, 149.)

CALAMBOUR :

Le bois de calambour. (VIII, 467 et note 1.)

Voyez aussi le Dictionnaire de MM. Darmesteter et Hatzfeld.

CALANDRAN :

La jupe et le calandran. (VIII, 434 et note 1.)

CALCUL; FAIRE SON CALCUL DE :

Son calcul se monte

A la trentaine. (IV, 133.)

Tu mérites la hart;

Fais ton calcul d'y venir tôt ou tard. (IV, 132 et note 3.)

CALE, sorte de coiffure :

Des chaperons de drap rose-sèche sur des cales de velours noir. (IX, 221 et note 2.)

Une espèce de cale à oreilles. (IX, 292.)

Le diminutif caline est très usité en Bretagne.

CALEÇONS:

Le pauvre Renaud

En caleçons, en chausses, en chemise. (IV, 248.)

CALENDE, CALENDES :

C'étoit jour de calende. (V, 351 et note 1.)

Proprement jour d'appel.

Il s'éloigne des chiens, les renvoie aux calendes. (II, 33 et note 5.)

CALICE :

Il faut porter ta croix, goûter de ton calice. (VI, 291.)

CALME, substantif :

....

Les dangers

Des pirates, des vents, du calme, et des rochers. (II, 165; voyez IV, 443.) CAMAIEU, CAMAÏEUX. (IX, 275.)

CAMARADE, au propre et au figuré :

Mon camarade,

Tu te moques de nous. (II, 424; voyez I, 370; III, 134, 190, 234.) Que le bon soit toujours camarade du beau.... (II, 102.)

CAMÉLÉON:

Peuple caméléon, peuple singe du maître. (II, 282 et note 8.)

CAMP (METTRE LE), au figuré :

[Mars] mit le camp devant Cythérée. (VIII, 295.)

CAMPAGNE; EN CAMPAGNE :

Comment percer des airs la campagne profonde? (II, 296 et note 29.) Toute la campagne des airs. (VIII, 145.)

[Louis XIV] veut sur le théâtre, ainsi qu'à la campagne,

La foule qui le suit. (IX, 157.)

En campagne, au cours de ses campagnes.

Rats en campagne aussitôt. (I, 86; voyez I, 227; III, 282; V, 468.)

Leur roi, nommé Ratapon,

Mit en campagne une armée. (I, 287.)

CAMPER; SE CAMPER :

Quelqu'un n'a-il point vu

Comme on dessine sur nature?

On vous campe une créature, etc. (V, 346 et note 5.)

Le jeune homme

Se campe en une église. (V, 445.)

L'aragne cependant se campe en un lambris. (I, 226.)

Vous campez-vous jamais sur la tête d'un roi? (I, 272.)

CAMUS :

Et m'en voilà camus comme un chien de Boulogne. (VII, 360 et note 3.) Camus en chien d'Artois. (VII, 586.)

Qui fut camus? c'est le trépas. (IX, 105 et note 1.)

« Je veux que Monsieur vous rende un peu camuse. » (Molière, Don Juan, acte II, scène iv.)

CAMUSET, CAMUSETTE :

Oh! par ma foi! le petit papa, le petit fanfan, le petit camuset en tient. (VII, 486 et note 6.)

Je te promets, à ce printemps,

Une petite camusette. (IX, 143.)

Une petite chienne. Rapprochez les Anciennes poésies françoises, tome X, p. 223: L'autre chante: « Au ioli bosquet »,

Ou: « La petite camusette »;

Remy Belleau, tomes I, p. 89, 174, 204, 208, II, p. 44, 81, 85, et passim; Ronsard, tome II, p. 90, 129; du Bellay, tome II, p. 59; etc.

CANAILLE:

Toujours veiller à semblable canaille! (I, 116.)
Moutons, canaille, sotte espèce. (II, 97.)

Travailler est le fait de la canaille! (V, 362; voyez II, 245, 305; III, 109.)
Pour qui nous prenez-vous? Pasteurs, sont-ce canailles? (V, 353 et note 4.)
CANCAN :

C'est trop faire de cancan. (VIII, 433.)

Voyez les étymologies proposées par Littré. Nous sommes, pour nous, disposé à croire que ce mot dérive tout naturellement du cri des canards, du vacarme qu'ils font quand ils s'abordent : il en est, comme cacatois de l'oiseau kakatoua, la figuration ou l'onomatopée. Rapprochons une lettre de d'Alembert à Voltaire du 24 janvier 1778: « Le long cancan que je viens de faire à l'Académie pour la réception de l'ex-jésuite Millot. »

CANCRE:

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Cancres, haires, et pauvres diables. (I, 71 et note 3.)

Se dit proverbialement, selon Furetière, d'un homme pauvre qui n'est capable de faire ni bien ni mal : cet homme est un gueux, un cancre, un pauvre cancre.

CANDEUR :

.... Si la candeur n'y règne ainsi que l'innocence. (VI, 296.)

CANÈLE, cannelle. (II, 174 et note 6.)

CANINE (FAIM):

Notre renard pressé par une faim canine. (III, 134.)

CANNELLE. Voyez CANÈLE.

CANONISER :

Veut-elle point que l'on la canonise? (V, 419.)

CANTON, CANTONS :

Il nous faudroit mille personnes

Pour éplucher tout ce canton. (I, 83; voyez II, 253.)
Messieurs les curés, en tous ces cantons-là,

Ainsi qu'au nôtre, avoient des dévots et dévotes. (V, 349.)
L'auteur, en vos cantons, peut soutenir la chose. (IX, 214.)

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Tous les cantons de l'univers. (IX, 190; voyez II, 313.)

.... La Grèce en fourmilloit [de sages] dans son moindre canton. (IX, 204.) Certains royaumes, situés en un canton qui étoit entre telle et telle contrée. (VIII, 165.)

.... Purifier le canton où ce prodige étoit survenu. (VIII, 180.) En ce canton délicieux. (VIII, 68; voyez VIII, 200, 211, 285; etc.)

CANTONNER (SE):

La plupart des gens avoient résolu de se cantonner. (VIII, 228.)
De rester à l'écart, de bouder.

CAPABLE; CAPABLE DE :

.... Si qu'il y faut moines et gens capables. (V, 390.)
Je me trouvois aussi digne, entre nous,

De ces plaisirs que j'en étois capable. (IV, 349.)
Nous sommes d'ailleurs capables de souffrir
Toute l'infirmité de la nature humaine. (V, 256.)

....

Et, capable d'amour, ne me sauroit aimer. (VIII, 362.)

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Riant de lui sous cape, et faisant des grimaces. (VII, 426; voyez V, 9 et note 2; VI, 114.)

CAPITAINE :

Capitaine Renard. (I, 217.)

CAPITAL, ALE :

Péché capital. (V, 434.)

CAPITAL, substantivement :

Ce même endroit d'Homère dont vous avez fait votre capital. (VIII, 115.) Comparez les Lexiques de Corneille, la Bruyère, Sévigné.

CAPITAN :

Voici le capitan tout prêt de nous braver. (VII, 105.)

CAPRICE, CAPRICES :

Ne connoissant autres lois

Que son caprice. (III, 331; voyez III, 254.)

.... C'est où ces dames vont promener leurs caprices. (III, 208.) Un caprice amoureux. (IV, 391.)

Sauvez-moi du caprice. (VII, 345.)

Du caprice, de la manie, d'un fou.

CAPRICIEUX, ieuse :

Je ne puis héberger cette capricieuse [la Fortune]. (III, 164.)

CAPRIOLE, CAPRIOLES :

Aussi font-ils florès et caprioles. (IV, 272 et note 6.)

L'amour fait dans mon cœur d'étranges caprioles. (VII, 366.)

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