Et les bienfaits de ce cœur magnanime. LE MARQUIS. Et... vous... Acante. A CANT E. Eh bien! mon protecteur LE MARQUIS (à part.) Pourquoi tremblai-je en parlant? A CANT E. Quoi, Monfieur.... Acante LE MARQUIS. vous qui venez de renaitre, Vous qu'une mère ici va reconnaitre, Vous commencez une nouvelle vie, Votre fortune, Acante, eft affurée ; L'acte eft paffé, vous vivrez honorée, Dormène & vous, les douceurs fortunées Eh quoi! ma fœur, vous n'êtes point contente? Quoi! vous pleurez ? A CANT E. Je fuis reconnaiffante, Je fuis confufe.-Ah c'en eft trop pour moi. Et ce n'eft pas la fortune que j'aime. Mon état change, & mon ame eit la même; Que le cœur plein de vos rares bontés, LE MARQU I S. De quel chagrin vos fens font agités? DORM EN E. Ah! qu'as-tu dit? A CANT E. La vérité, madame; La vérité plait à votre belle ame. LE MARQU I S. Non, c'en eft trop pour mes fens éperdus. Acante Mon cher parent, de Laure elle eft la fille; Et moi je trouve un mariage heureux. Vous payerez, la gageure eft perdue. LE MARQUIS. Dormène & Laure, Acante, & vous, & moi, Aimable Acante; allons que je vous mène |