Eh bien ! mon protecteur .... LE MARQUIS (à part.) Pourquoi tremblai-je en parlant ? A C Α Ν Τ Ε. Quoi , Monsieur .... LE M ARQU I S. Acante - vous-qui venez de renaitre, Dor Dormène & vous, les douceurs fortunées – Adieu, - je vais partir. Eh quoi ! ma soeur , vous n'êtes point contente? Quoi! vous pleurez ? A C Α Ν Τ Ε. Je suis reconnaissante , Je suis confuse. — Ah c'en est trop pour moi. Mais j'ai perdu plus que je ne reçoi ; Et ce n'est pas la fortune que j'aime. LE M A R QU I s. D O R M E N E. Ah ! qu'as-tu dit? A C Α Ν Τ Ε. La vérité, madame; La vérité plait à votre belle ame. Non, c'en est trop pour mes sens éperdus. Mon cher parent, de Laure elle est la fille ; la eft perdue. L E MARQU I S. Je vous l'avoue, oui , mon ame est vaincue. Dor Dormène & Laure, Acante , & vous , & moi, (1 Acante. ) Sovons heureux. Oui recevez ma foi, Aimable Acante; allons que je vous mène Chez votre mère, --- elle sera la mienne, Elle oubliera pour jamais fon malheur. A C Α Ν Τ Ε. Ah ! je tombe à vos pieds ... Allons, ma four, Je fus bien fou : fon cæur fut insensible; Mais on n'est pas toujours incorrigible. FI N. Contenues dans ce Volume. Epitre dédicatoire pour la Tragédie de TA N- CREDE. Lettre de l'Auteur à Mr. le Marquis Albergati Capacelli Sénateur de Bologne. Remarques à l'occasion de cette tragédie. 209. FIN. |