LE CH E V A LI E R. Il l'est pour moi. A C Α Ν Τ Ε. De Laure je suis fille ! Et pourquoi donc faut-il que ma famille Mait tant caché mon état & mon nom? D'où peut venir ce fatal abandon ? D'où vient qu'enfin daignant me reconnaitre Ma mère ici ii'a point osé paraitre ? Ah ! s'il est vrai que le fang nous unit, Sur ce mistère éclairez mon esprit. Parlez, Monsieur , & dillipez ma crainte. mouvemens dont vous êtes atteinte Sont naturels, & tout vous fera dit. DO R M E N E. Dans ce moment, Acante, il vous suffit AC ANTE. Laure elt ma mère, & je ne le rois pas Vous la verrez, vous serez dans ses bras. DORM E N E. Oui, cette nuit je vous mène auprès d'elle. A C Α Ν Τ Ε. J'admire en tout ma fortune nouvelle. Abusez - vous de mon esprit crédule ? DIGN A NT. ACANTE. Ah ! je le vois. SCENE SCENE DERNIERE. A CANTE, DORMENE, DIGNANT, LE CHEVALIER, LE MARQUIS ( au fond.) LE MARQUIS ( au Chevalier. ) L pas dit Que cette enfant ait troublé mon esprit. Bientôt l'absence affermira mon ame. ( apercevant Dormene.) Ah pardonnez : vous étiez là , Madame ! Moi ! - point du tout. Vous serez convaincu A C A N T E. Quel qu'il puisse être, il passe mes souhaits, Je dépendrai de vous plus que jamais, Tlkatrę Tom. V. Gg LE Permets, ó ciel ! qu'ici je puisse füire LE CHE VA L I E R. C'est une grande affaire. LE M ARQUI S. Que vous m'obligerez ! (à Dormene. ) Beile Dormène, oubliez-vous l'online, L'égarement du coupable Gernance? D O R M E N E. Oui, tout est réparé. L E MARQU I S. Tout ne l'est pis. Choisir Choisir pour moi l'agréable esclavage , , DO R M E N E. Ma surprise ChE V A L I E R. LE D O R M E N E. Consultez vous, mér tez mon estine, |