SCENE VII. LE MARQUIS, ACANTE, LE BAILLIF, MATURI N. MATURIN( entrant brusquement. ) JE crains, ma foi, que l'on ne me déboute. Entrons, entrons, le quart d'heure est fini. Eh quoi! fi tôt ? A CANT E. LE MARQUIS (tirant fa montre. Il eft vrai, mon ami. MATUR I N. Maitre Baillif, ces fiéges font bien proches, Eft-ce encor un des droits? ACANTE (s'en allant.) Ciel! pren pitié de mes fecrets ennuis. LE MARQUIS (fortant d'un autre côté.) Sortons, cachons le défordre où je fuis. Ah! que j'ai peur de perdre la gageure! SCENE SCENE VIII. MATURIN, LE BAILLIF. Dis-moi, MATURIN. Is-moi, Baillif, ce que cela figure? Et même à cœur il prenait mes affaires ; LE BAILL I F. C'eft qu'il penfe beaucoup. MATUR I N. Maitre Baillif, Je penfe auffi. Ce, nous verrons, m'affomme; De De difpofer de moi-même à mon âge, Et de fourer fon nez dans mon ménage! LE BAILLI F. C'eft pour ton bien. MATUR I N. Mon ami Baillival, Pour notre bien on nous fait bien du mal. ACTE IV. SCENE I. LE MARQUIS feul. On, je ne perdrai point cette gageure. Amoureux! moi ! quel conte! ah je m'affure Que fur foi-même on garde un plein pouvoir; Pour être fage, on n'a qu'à le vouloir. Il est bien vrai qu'Acante cft affez belle.... Et de la grace! ah! nul n'en a plus qu'elle, Et de l'efprit quoi, dans le fond des bois! Pour avoir vu Dormène quelquefois, Que de progrès qu'il faut peu de culture Pour feconder les dons de la nature! Ah! refpirons. Voyons, fur toute chofe, Theatre Tom. V. Dd De |