Me tracaffait, me donnait du fouci, SCENE III MATURIN, COLETTE (courant après.) COLETTE. JE t'y prends, traitre. MATURIN (Sans la regarder.) Allons. COLETT E. Maturin, Maturin ! Tu cauferas ici plus d'un chagrin. De tes bons-jours je fuis fort étonnée, MATUR I N. Oui, mon enfant. COLETT TE. Après tant de promeffes, Tant de bouquets acceptés & rendus, MATUR IN. Non, mon enfant. COLET T E. Et pourquoi, miférable? Y 2 MATU MATURI N. Mais, je t'aimais; je n'aime plus. Le Diable A t'époufer me pouffa vivement, En fens contraire il me pouffe à préfent ; Il est le maître. COLETTE. Eh va, va, ta Colette N'eft plus fi fote, & fa raifon s'est faite. M A TURI N. Oui, mon enfant. Со OLETTE. Et quelle eft la raison ? MATUR IN. C'eft que je fuis le maitre en ma maifon. Tu Tu m'aurais fait trop d'amis, entre nous; La chofe eft faite. Adieu, pren patience. COLETTE. Adieu non pas, traître, je te fuivrai, MATUR IN. Cette innocente eft dangereufe; il faut Voir le beau - père, & conclure au plutôt. SCENE IV. MATURIN, DIGNANT, ACANTE, A Lions COLETTE. MATURI N. Llons, beau-père, allons bacler la chofe. COLETTE. Vous ne baclerez rien, non, je m'oppofe , MATURI N. Quelle innocente! COLETT E. Oh! tu n'es pas au bout. Gardez vous bien, s'il vous plait, ma voisine, De vous laiffer engeoler fur fa mine. Il me trompa quatorze mois entiers. Chaffez cet homme. A CANT E. Hélas! très volontiers. MATUR I N. Très volontiers!... tout ce train là me laffe ; Je |