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IMPRIMERIE DE H. FOURNIER,

RUE DE SEINE, N. 14.

DE

HAINAUT,

PAR JEAN LEFEVRE,

PUBLIÉES POUR LA PREMIÈRE FOIS, AVEC DES NOTES,

Par M. le Marquis

DE FORTIA D'URBAN,

De l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres de Paris, de l'Académie
de Bruxelles, etc., etc.;

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PRÉFACE.

Ce volume ne contiendra que l'histoire des années 251 et 252 de l'ère chrétienne; comme c'est principalement la doctrine religieuse de cette époque que je dois étudier pour arriver à la connaissance complète du christianisme lorsqu'il fut introduit dans le Hainaut, je me suis étendu principalemeut sur l'histoire ecclésiastique. Saint Ciprien y tient le premier rang. Ses ouvrages ont été fort souvent imprimés, mais jamais par ordre chronologique, en sorte que ceux qui ont écrit sa vie, ont souvent confondu les tems, ce qui a dénaturé quelquefois son histoire et même sa doctrine. J'ai donc cru devoir en donner la traduction, en suivant rigoureusement l'ordre des tems, soit pour ses lettres, soit pour ses ouvrages. Le lecteur pourra ainsi se faire une idée précise de la marche qu'il a suivie et de la manière dont il a renversé pour toujours la morale trop rigoureuse

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des stoïciens qui n'admettaient aucune distinction entre les crimes et qui regardaient ainsi les conversions comme impossibles et le repentir comme sans utilité. Saint Ciprien représente Dieu comme un être essentiellement bon, se réjouissant plutôt à la vue d'un coupable repentant qu'à celle d'un homme constamment vertueux. Nous sommes en général si loin de la perfection que le poëte a dit avec raison :

Dieu fit du repentir la vertu des mortels.

C'est ainsi que sa doctrine a ramené au christia. nisme un grand nombre d'hommes, et il fallait bien qu'elle fût véritablement populaire pour opérer tant de conversions, dans un tems d'horribles persécutions. On l'étudiera donc avec intérêt et l'on me pardonnera de paraître m'être écarté de mon sujet, tandis que je m'y suis véritablement renfermé.

Additions sur les Guelfes et les Gibelins, les blancs ...et les noirs.

J'ai dit, dans le volume précédent (1), que les noms de Guelfes et de Gibelins, pour distinguer les partisans de la maison de Souabe de ceux de

(1) Page 111.

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