était en moi, puisque ses voies sont inconnues et imperceptibles. Je réponds que j'ai (271) connu sa présence par le seul mouvement de mon cœur, et par les divers effets qu'il y a produits : lorsque j'ai été sollicitée intérieurement à fuir le vice et de réprimer mes passions, alors j'ai reconnu la force de la grâce. » sûr, et il n'est pas à propos de mettre leur soumission A demandez cependant d'où j'ai pu connaitre qu'il à une pareille épreuve; il vaut beaucoup mieux s'attacher à faire un bon usage de la grâce, que d'en former les disputes qui ont toujours altéré la charité et trouble la paix de l'Eglise. L'esprit de parti, ajoutait il, fait passer souvent de la haine des opinions à celle des personnes. Par là, (269) la loi de la charité si recommandée dans l'Ecriture sainte, cette loi suprême à laquelle tout devrait céder, cette loi, la plus inviolable de toutes les lois, se trouve non-seulement violée, mals /omme détruite et anéantie. Chrétien est mon nom, catholique est mon surnom, je n'en veux pas savoir davantage sur cette matière. » Ce n'est pas ce que grand saint, qui était habile théologien, n'en sût tout ce qu'on en peut savoir; mais c'est qu'il était persuadé que les lumières de l'homme sont trop bornées pour pouvoir atteindre à la connaissance parfaite d'un mystère qui ne nous sera révélé tout à fait que dans l'autre vie, et que B c'est manquer d'humilité que de passer les bornes que la foi nous prescrit sur ce sujet. En effet, quelle témérité à l'homme de vouloir connaître ce que Dieu a voulu absolument qui lui fût caché, découvrir un secret qu'il s'est réservé, pénétrer un abime qui n'a point de foud! Il en est de la grâce de Dieu comme de Dieu même et de son esprit. Il n'y a que ce divin esprit qui puisse se comprendre et s'approfondir; et, selon la parole du Sauveur, nous ne pouvons (270) savoir où il va, ni d'où il vien. « J'ai bien senti qu'il était au fond de mon cœur, disait saint Bernard (Serm. 74 in Cant.) ; mais quand et comment il y est entré, et comment il en est sorti, c'est ce que je n'ai encore pu connaître. D'où sa grâce est venue en mon âme, ot où elle est allée en la quittant, par quelle voie elle y est entrée, par où elle en est sortie, c'est ce que j'ignore, selon cette parole, ses pas et ses vestiges ne pourront être reconnus. Il n'est point entré par mes C yeux, car il est sans couleur; ni par mes oreilles, car il n'a point de son; ni par mes narines, parce qu'il ne se mêle point avec l'air, mais il s'insinue insensiblement dans l'esprit. Il n'est point aussi entré par ma bouche, car il ne se toange point; ni par mon attouchement, car il ne se touche point. Par où est-il donc entré ? n'est-ce point qu'il n'y entre pas, ne pouvant venir de dehors? Dire aussi qu'il vient de dedans moi, c'est ce qui ne se peut, parce qu'il est le vrai bien, et je sais, comme dit saint Paul, qu'il n'y a nul bien en moi. Vous me Quoique la réponse du souverain pontife à l'évêque Possesseur, faite conformément à l'avis de Boëce, ne fût pas capable de mettre fin à toutes ces disputes si dangereuses, elle ne la'ssa pas que d'en modérer l'ardeur, et d'arrêter du moins pour un temps, toutes les suites fâcheuses qu'on en pouvait craindre. L'Eglise apparemment en serait demeurée à ses anciennes décisions, selon le sentiment de Boëce, si l'ennemi, toujours attentif à trouver le moment de couvrir d'ivraie le champ du Seigneur, n'avait suscité dans ces derniers siècles une infinité de geus inquiets et de ces enfants de ténèbres dont parle l'Apôtre, qui veulent toujours apprendre, et qui ne parviennent jamais à la connaissance de la vérité; car, en renouvelant les anciennes erreurs condamnées dans les prédinastiens, ils en ont débité de nouvelles, qui suivaient naturellement des principes de ces hérétiques, et l'ont (272) enfin contrainte, après un mûr examen et de longues discussions, de prononcer définitivement comme elle a fait sur ces questions si délicates, et, pour ne pas se souiller elle-même, de rejeter de son sein en les frappant, tous ceux qui s'étaient souillés par la corruptions de leurs sentiments et de leur foi. Si on ne peut rendre trop d'actions de grâces aux saints pontifes et aux évêques qui depuis plus de soixante et dix ans out travaillé avec un soin et une application infatigables à purger l'aire du Seigneur d'un si mauvais grain, on ne peut aussi donner trop de louanges au zèle et à la piété de nos rois qui ont fait servir si constamment leur autorité à appuyer et à faire respecter les décisions de l'Eglise. Comme on sait à présent ce qu'on doit croire et ce qu'on doit rejeter sur ces matières, après qu'elle s'est expliquée d'une manière si précise, il y a lieu d'espérer qu'on verra enfin cesser les troubles qui l'ont agitée depuis tant de siècles; et si on dispute encore, ce ne sera plus pour être instruit, mais pour avoir le plaisir de disputer et faire montre d'un esprit d'orgueil et de révolte que l'autorité toute seule est capable de contenir. ECLAIRCISSEMENT Sur le sentiment d'Anastase le Bibliothécaire, et sur celui de M. Dupin, touchant la conduite du pape Jean avec le roi Théodoric dans l'ambassade dont il fut chargé de sa part vers l'empereur Justin. (273) On ignore les raisons qu'Anastase le Biblio- D croire qu'Anastase, éloigné de près de quatre cents thécaire a eues d'avancer (in Vit. Joan. pap.) que l'empereur Justin avait accordé à Théodoric, par l'avis et à la prière du pape Jean, non-seulement tout ce qui n'intéressait point la religion catholique, mais encore la révocation de ses édits contre les ariens, et que le pape, les évêques et les sénateurs qui l'accompagnaient, ne trouvant point d'autre moyen de mettre en Italie les catholiques à couvert de la fureur des Goths, avaient cru pouvoir solliciter l'empereur de se relâcher en (274) leur considération de la rigueur de ses édits. Car il n'y a en cela nulle vraisemblance, et on a tout lieu de ans des temps dont nous parlons, a cté mal informé. L'Auonyme de M. de Valois dit expressément le contraire (2). En effet, si le pape Jean s'était acquitté de sa commission, et si tout avait réussi selon les souhaits de Théodoric, quel sujet aurait eu ce prince de s'en plaindre? Pourquoi aurait-il payé un service si important qu'il lui aurait rendu par la plus horrible ingratitude? A peine ce saint pontife fut-il débarqué en Italie, que le roi le fit arrêter, et les autres ambassadeurs avec toute leur suite, sans leur permettre même d'aller à Rome: il les fit tous jeter dons d'horribles prisons, où il les fit mourir de faim, (a) Cui papa Joannes ita respondit : Quod facturus ex Rex, facito citius, hoc tibi ego non promitto me facturum. P. 186, num. 5. et périr peu à peu par toutes sortes de misères, et A l'Eglise. Mais c'aurait été manquer de bonne foi, par différents supplices. Aimoin ajoute qu'il en fit même brûler vifs quelques-uns (a). répond ce critique; car le pape Jean ne devait pas se (278) charger de cette négociation, s'il avait eu l'intention de solliciter Justin de faire tout le contraire de ce que voulait Théodoric. Il me pardonnera de lui dire que ce n'est pas raisonner juste. Ce saint Pontife avait fait tout ce qui dépeadait de lui pour se décharger de cette commission. Se trouvant contraint par l'autorité souveraine d'aller vers un prince catholique, il a pu consentir d'y aller, il a pu même dire à Justin quel était le sujet de son ambassade. Mais, pressé par Théodoric de solliciter Justin de lui accorder ce qu'il demandait, les menaces, ni la crainte de la mort, ne furent pas capables de tirer cette promesse de sa bouche; au contraire il lui protesta plusieurs fois, comue on l'a remarqué, qu'il n'en ferait rien: Non promitto me facturum nec illi dicturus sum (Anonym apud Vales, p. 486, n. 5). Régulus fait prisonnier par les Carthaginois fut Des auteurs contemporains plus dignes de foi qu'ADastase assurent au contraire que le pape Jean n'avait pas traité avec l'empereur Justin comme l'ambassadeur d'un prince arien, mais comme le pasteur de l'Eglise catholique; (275) que, sans être étonné de toutes les menaces que Théodoric lui avait faites, il avait confirmé Justin de plus en plus dans la généreuse résolution où il était de préférer la gloire de Dieu a tous les intérêts du monde, et que, loin d'avoir fait rendre aux ariens les églises dont on les avait chassés, ce saint pape avait rétabli l'exercice de la religion catholique dans celles où il ne l'avait pas encore été. C'est ce que Grégoire de Tours, qui vivait dans le même siècle, nous apprend, et qu'il rapporte comme un fait public et constant, attesté par le témoignage de tous les catholiques d'Orient. Il ajoute même qu'il attendait encore de Rome sur B ensuite envoyé de leur part au sénat de Rome pour cette grande affaire des mémoires plus amples et plus circonstanciés. La lettre que le saint pape Jean écrivait de sa prison à tous les évêques d'Italie nous apprend la même chose; elle ne respire que l'esprit et la piété des premiers siècles, et elle est remplie d'érudition (Tom. I Conc. vett. edit. in Joan. Pont.). Après les avoir exhorté à ne pas craindre ceux qui ne peuvent tuer que le corps, et qui n'ont aucun pouvoir sur l'âme, il les anime et les exhorte au martyre; il les conjure de s'armer de force et de courage pour achever (276) de détruire les reste de l'impiété arienne, tant de fois proscrite par les saints conciles, et qui semblait, comme une hydre, revivre tout de nouveau dans l'Italie, par la protection de Théodoric. Il les prie très-instamment de retirer des mains des ariens autant d'églises qu'ils pourront, et de les consacrer tout de nouveau par les prières et avec les cérémonies ordinaires de l'Eglise romaine, comme il a fait, dit-il, lui-même, lors- C qu'il était à Constantinople, aidé de la protection de l'empereur Justin. Il ajoute ensuite que c'est le moyen le plus sûr d'extirper cette bérésie, parce qu'il faut nécessairement qu'une secte tombe d'ellemême lorsqu'elle n'a plus d'église ni de lieu public pour s'assembler ni pour faire ses exercices de religion. Peut-on avoir un meilleur témoin de ce qui s'est passé entre l'empereur et lui à Constantinople? C'est un pape, c'est un saint et un martyr qui écrit anx évêques de sa province lorsqu'il est prêt de donner sa vie pour la défense de la foi. Un critique de nos jours (Dupin, sixième siècle, p. 99), n'ayant point de moyen à opposer à des preuves si claires et si certaines, a cru pouvoir éluder l'autorité de ce témoignage en (277) rejetant cette lettre du pape Jean Ier comme une pièce supposée; mais sur quel fondement ? C'est, dit-il qu'elle est contraire à l'histoire, à la bonne foi et au bon sens. A l'histoire, parce qu'Anastase le Bibliothécaire nous D assure que Jean s'acquitta de sa légation. Mais saint Grégoire de Tours assure le contraire, et un auteur contemporain sera toujours plus cru qu'un autre qui n'est venu que quatre cents ans après. D'ailleurs le pape Jean ne pouvait-il pas s'acquitter de sa légation, et en même temps réconcilier ou consacrer de nouveau les églises qu'on avait retirées des mains des ariens? Quel était le motif de son ambassade? Uniquement de représenter à l'empereur Justin les demandes et les désirs de Théodoric: c'est ce qu'il a pu faire en qualité de son ambassadeur. Mais, comme chef de l'Eglise catholique, et comme personne privée, ne pouvait-il pas avoir des sentiments opposés à ceux de ce prince, et représenter même à l'empereur que ses demandes étaient préjudiciables à l'honneur de Dieu et au bien de (a) Alios quoque, qui cum (Joanne papa) fuerunt partim igne cremavit, partim variis pænis interfecit demander l'échange des prisonniers. La liberté devait être la récompense du succès de sa négociation; mais en même temps on lui fit promettre de revenir se mettre dans les fers s'il ne réussisait pas. Il accepta le parti. Etant entré dans le sénat, il exposa sa commission et le (279) désir des Carthaginois : mais comme il vit la plupart des sénateurs consternés par la grandeur de la perte qu'ils venaient de faire car plus de quarante mille Romains étaient demeurés sur le champ de bataille), et qu'ils étaient portés à la paix, il leur fit voir par des raisons si convaincantes que les Carthaginois épuisés de leur côté ne pouvaient plus soutenir la guerre, et que les intérêts de la République demandaient qu'on la continuat, que l'échange des prisonniers qu'ils sollicitaient leur fut même refusée. Régulus s'en retourna joyeux à Carthage, où il savait que la mort l'attendait. Telle fut à peu près la conduite du pape Jean dans l'ambassade dont il fut chargé par Théodoric. Et comme Régulus n'a jamais été accusé d'avoir manqué de bonne foi dans cette occasion, pourquoi veut-on en accuser ce saint pape dans une autre toute semblable? Est-il moins grand de sacrifier sa vie pour les intérêts de Dieu et de l'Eglise que de la donner pour ceux de sa patrie? et la même action de courage et de générosité qu'on a crue digne de louange et d'admiration dans un païen dont les intentions sont toutes (280) terrestres, ne méritent-elles que du blâme dans un saint pape dont les motifs sont tout divins? Où le bon sens se trouve-t-il choqué quand le pape Jean dans cette lettre exhorte les évêques d'Italie à faire sous un prince arien ce qu'il avait fait lui-même à Constantinople sous un empereur catholique et très-pieux? Si le pape eût compté de demeurer toute sa vie dans les Etats de l'empereur Justin, l'exemple qu'il leur proposait n'aurait peutêtre pas été tout à fait imitable, et on lui aurait pu dire que ne risquant rien il exposait beaucoup ses frères les évêques d'Italie, en les exhortant à faire ce qu'il faisait. Mais dans le dessein où il était de revenir à Rome, et de se remettre entre les mains de Théodoric, comme il fit, le danger n'était-il pas égal pour eux et pour lui? et n'avait-il pas droit de les exhorter à suivre son exemple, à mépriser la vie et a ne point craindre la mort, en soutenant les intérêts de la religion, comme il avait lui-même méprisé l'une, et nullement appréhendé l'autre pour la même cause? Ces sentiments si généreux sont assurément digne d'uu pontife que l'Eglise a mis (281) au rang des saints, et le caractérisent si bien, qu'au lieu de faire rejeter cette lettre comme une production étrangère, ils convainquent au contraire qu'elle est celle d'un homme vraiment apostolique, rempli de l'esprit qui (Aimoin. de Gest. Franc. 1. 11, cap. 1. Greg. Turc. ibid.). animait ces grands évêques, les successeurs immé- A question embarrasse le nouveau critique, et il n'a diats des apôtres. Les autres raisons qu'il allègue pour la combattre ne sont pas meilleures. Cette lettre, dit-il encore, commence par des lambeaux des lettres de saint Léon, et le reste n'est qu'un tissu de passages tirés de la seconde Epitre de saint Paul aux Corinthiens. Quoi donc les expressions les plus pures de l'Esprit de Dieu seront-elles indignes d'être employées dans les lettres des saints pontifes, les successeurs des apôtres et du grand saint Léon ? N'ont-ils pas toujours affecté de s'exprimer dans les mêmes termes que ces grands hommes avaient fait ? Pouvaient-ils en choisir de plus propres, de plus énergiques, et qui eussent plus d'autorité et plus de force pour convaincre, pour persuader? Les réflexions de ce critique iraient à faire rejeter toutes les lettres les plus certaines des papes, où nous trouvons partout ces mêmes expressions employées. Mais (282) enfin dira-t-il, la date est manifestement fausse. Elle est datée sous le B consulat de Maxime et d'Olibrius: le premier était consul en 523 et l'autre en 526, et ils ne l'ont jamais été tous deux ensemble. J'avoue que cette objection parait mieux fondée que toutes les autres ; mais elle n'aura pas plus de solidité lorsqu'on aura découvert l'origine de l'erreur. Ce pape a écrit deux lettres l'une à l'évêque Zacharie, peu de mois après son élection, au mois d'octobre de l'année 523 et datée du consulat de Maxime; l'autre dans sa prison au mois de mai 526, datée sous le consulat d'Olibrius. Ceux qui dans la suite ont copié ces lettres, ne trouvant qu'un consul à chaque date, se sont imaginés apparemment que c'était une omission, parce qu'il était d'usage de mettre deux consuls à chaque année. Pour réparer ce qu'ils regardaient comme une faute, ils ont joint ces deux consuls, et des deux différentes dates de ces deux lettres ils n'en ont fait qu'une sans faire réflexion que Maxime et Olibrius avaient exercé le consulat séparément à C trois ans l'un de l'autre, et sans aucun collègue. C'est ainsi qu'ils ont daté (283) ces deux lettres du consulat de Maxime et d'Olibrius. Ces bévues de copistes sont si communes, que ceux qui sont tant soit peu versés dans l'histoire, et qui ont quelque teinture des anciens manuscrits n'en sont point surpris, et y suppléent aisément. Quelle raison aurait eu l'Eglise de mettre le pape Jean au rang des saints et des martyrs, s'il n'avait pas été jeté dans les fers pour avoir soutenu généreusement l'intérêt de Dieu et de la religion auprès de l'empereur Justin et contre les intentions de Théodoric? On ne trouve point qu'il ait eu quelque autre occasion de signaler son zèle. La (a) M. Fleury avoue que Théodoric fit arrêter le Hist. tom. VII, p. 286. A pas trouvé de meilleurs moyens de se tirer d'affaire M. Baillet reconnait donc avec toute l'antiquité, dans la mort de ce saint pape, des causes de religion, et non pas seulement des vues de politique et des raisons d'Etat, comme M. Dupin l'a avancé; et Boëce (a) ayant été enveloppé dans le même fait et mis à mort pour la même cause, comme tous les historiens en conviennent, on ne peut regarder l'un comme martyr sans accorder à l'autre la même prérogative pape Jean, parce qu'il le crut complice de Boëce, TABLE DES MATIÈRES * DE LA PREMIÉRE PARTIE DE L'HISTOIRE DE BOECE. Acace, patriarche de Constantinople, reçoit et agit pour faire recevoir l'Enotique de Zénon, 154. Il fait arrêter les légats du pape Félix, 153. Est condamné et excommuDié par deux fois, 154, 158. Ses crimes, 181, 182. Est justifié mal à propos par M. Dupin, et reconnu criminel par M. Nicole, 183 et suivantes. Alaric, gendre de Théodoric, 71. Ses différends avec Clovis, sa défaite, 71, 72. Albin, faussement accusé par Cyprien, et défendu par Boëce, 261. Amalaric, fils d'Alaric, est conduit en Espagne après la défaite d'Alaric, 73. Amalazonte, fille de Théodoric, 313. Ses vertus, ibid. Elle gouverne le royaume d'Italie pendant la minorité de son fils Atalaric, ibid. Elle rétablit la mémoire de Boëce et de Symmaque, 313. Ses égards pour Rusticienne; elle se démet de ses Etats en faveur de Théodat, 316. Sa mort tragique, ibid. L'empereur Justinien la venge, 317. Anastase, pape. Ses soins pour procurer la paix de l'Eglise, 159 et suiv. Anastase, empereur, favorise les manichéens, 91. Sa conduite depuis qu'il fut élevé à l'empire, 160. Ennemi déclaré de l'Eglise, 161. Est frappé de la foudre, 164. Andronique, préfet de Rome, favorise le crime, 102. Argolique, préfet de Rome, 95. Antioche, théâtre de l'hérésie et du schisme, presque détruite par une tempête et par le feu, 256. Arigerne (le comte), commissaire contre les magiciens, 129. Arles, sa résistance, 76. Théodoric lui accorde des exemptions, ibid. Les troupes de Clovis tâchent de la surprendre et sont repoussées, 129, 76. Arles (évêques d'), légats-nés du pape dans les Gaules et en Espagne, 140. In hoc indice revocatur lector an numeros intra parentheses in textu opusculi præcedentis inclusos. EDIT. Arétas (saint), gouverneur de Négra, martyr, 227. Augustin (saint). Translation de ses reliques de l'île de Avitus (l'empereur), parent de saint Avit de Vienne, et B Basile, sénateur romain, arrêté et convaincu du crime Bénéfice. Origine des bénéfices ecclésiastiques, 139. Boece. Son portrait et sa naissance, 1, 2. Ses heureuses dans le désert de Sublac, 212. Il vient à Vérone pour la Bonté. Différents degres de bonté dans les créatures, Bourgogne. Etendue du royaume de Bourgogne, 56. C Cabaon défend Tripoli contre Trasamond, 217. Invoque Cesaire (saint), évêque d'Arles, accusé de félonie par Chalcédoine. Concile de Chalcédoine assemblé contre Clotilde (sainte), nièce de Gondebaud, réservée pour Clovis, premier roi chrétien; ses liaisons avec Théodo- Cométe extraordinaire qui parut en 525, 257. Conférences publiques ordinaires à Rome, et à quelle Conférences des évêques catholiques de Bourgogne avec Conigaste, favori de Théodoric, 123. Ses exactions, ibid., Consolation de la Philosophie, le plus excellent des ou- Cymériens, nouvellement converti à la foi, 142. Cyrille (saint) d'Alexandrie. Quelques-unes de ses expression dangereuses touchant le mystère de l'incarna- D Décius, sénateur romain, commissaire contre les magi- Décoratus, assesseur de Boëce. Ses mauvaises qualités, Dioscore, patriarche d'Alexandrie, préside au faux con- Dounoas, juifs, s'empare du royaume d'Emair, 226. Sa E Elpis, première femme de Boëce. Ses qualités, sa mort Elurus, faux patriarche d'Alexandrie, exilé par Léon, Empire romain. Etat où il était lors de la naissance Ennode (saint), évêque de Pavie, écrit à Boĕce sur son Enotique de Zénon, ce que c'est, 153. Souléve toute Ephèse, Brigandage d'Ephèse, 38. Ses suites fâcheuses, Epiphane, patriarche de Constantinople, son respect Equice (saint), abbé de grande réputation et d'un fa- Euphémie (impératrice). Sa piété et son zèle pour la Eutaric, gendre de Théodoric: ses mauvaises qualités, 128. Eutyches. Ses erreurs touchant l'incarnation du Verbe, Excommunication. Les Eglises d'Orient s'excommunient F Félix, successeur du pape Simplice, 154. Il envoie des Félix, prêtre envoyé par le pape Félix à Constantino- Ferrand, diacre de l'église de Carthage, écrit pour la Festus, chef du sénat, 13. Ses excellentes qualités, ibid. Foi (la) et la raison doivent concourir à l'affermisse- Fulgence (saint). Son origine, ses premiers emplois, 26, : ouvrages de Boěce, 143, 144. Voyez aussi la seconde par- Gistic, fils naturel d'Alaric, reconnu roi après la défaite Gondebaud, roi de Bourgogne, arien, 57, 58. Sa cruauté, Goths(les) se rendent maîtres de l'Italie, 4 et suiv.Leur H Hebdomades. Traité des Hebdomades de Boëce, 82. Dif- Hérétiques. Leur caractère, 145. Contenus parla crainte, Hildéric, successeur de Trasamond, 220. Est favorable Hormisdas, pape. Son élection, 142. Son union avec J Jean, archidiacre de Rome, ami particulier de Boëce, Jean, patriarche de Constantinople, zélé catholique, Justin, empereur très-catholique, succède à Anastase. Justinien (le comte) se déclare contre les moines de L Lussiens (les). Ils embrassent la foi de Jésus-Christ, 222. Lombards. Etablissement de leur royaume en Italie,318. Luitprand, roi des Lombards. Sa piété, 519. Sa sépul- Lyon, capitale du royaume de Bourgogne, 59. Les évê- |