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Gloire au Père, gloire au Fils, et à l'Esprit consolateur fasse le ciel que le Fils nous envoie les dons de l'Esprit saint qu'il a promis.

Ainsi soit-il.

Sit laus Patri, laus
Filio:

Par sit tibi laus, Spi-
ritus,
Afflante quo, mentes

sacris

Lucent et ardent ignibus. Amen.

Prose pour la fête du saint Sacrement.

LOUEZ votre Sauveur, ô Sion! louez votre Chef et votre Pasteur par vos hymnes et vos cantiques.

Faites, pour publier sa gloire, tous les efforts dont vous êtes capable: mais comme il est audessus de toute louange, jamais vous ne pourrez le louer autant qu'il le mérite.

Ce qui fait aujourd'hui particulièrement l'objet de notre culte, c'est le pain vivant et qui donne la vie.

C'est le même pain que nous savons que Jésus donna à ses apôtres dans le dernier repas qu'il fit avec eux.

LAUDA, Sion, Sal-
vatorem ;
Lauda Ducem
Pastorem

et

In hymnis et canticis.

Quantum potes, tantùm aude; major omni

Quia

laude, Nec laudare cis.

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Laudis themas specialis, Panis vivus et vitalis Hodiè proponitur. Quem in sacræ mensâ cœnæ, Turbæ fratrum duodenæ Datum non ambigitur.

Sit laus plena, sit

sonora,

Sit jucunda, sit de

cora

Mentis jubilatio.
Dies enim solem-
nis agitur,
In quâ mensæ prima
recolitur

Hujus institutio.
In hac mensâ novi
Regis,
Novum Pascha nova
legis

Phase vetu terminat.

Vetustatem

novi

tas, Umbram fugat veri

tas, Noctem lux eliminat. Quod in cœnâ Christus gessit, Faciendum hoc expressit,

In suî memoriam. Docti sacris institutis,

Ne mettons point de bornes à nos adorations et mêlons des cantiques de louanges aux transports de notre joie.

Car nous célébrons l'établissement de ce di vin repas où Dieu luimême devient notre nourriture.

C'est dans ce repas que Jésus, Roi d'un peuple nouveau, fait succéder la pâque de la nouvelle alliance à la pâque ancienne et figurative.

Ce nouveau sacrement abolit les anciens : la vérité succède aux figures et la lumière à l'obscurité.

Ce que Jésus-Christ a fait dans ce dernier repas, il nous a ordonné de le faire en mémoire de lui.

Instruits par JésusChrist même, nous consacrons le pain et le vin qui deviennent la hos- victime de notre salut.

Panem, vinum in sa-
lutis
Consecramus
tiam.

Dogma datur chris-
tianis,

C'est un dogme de foi reçu parmi les chrétiens

que le pain devient le | Quòd in carnem corps de Jésus-Christ, transit panis,

et que le vin se change Et vinum in sangui

en son sang.

Ce mystère s'opère contre l'ordre de la nature et passe nos sens et notre intelligence, mais une foi vive et animée nous affermit dans cette croyance.

Sous les apparences du pain et du vin qui ne subsistent plus, la foi nous fait apercevoir de précieuses réalités.

Elles renferment la chair de J.-C., qui devient notre nourriture; elles contiennent son sang, qui devient notre breuvage; en sorte néanmoins que Jésus-Christ est tout entier sous chaque espèce.

On peut rompre et diviser ces espèces; mais Jésus-Christ n'est point divisé; celui qui le reçoit le reçoit tout entier.

de

Qu'il soit reçu mille ou d'un seul, un seul reçoit autant que mille tous s'en nourrissent sans le consu

mer.

nem.

Quod non capis, quod non vides, Animosa firmat fides,

Præter rerum ordi

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Sumunt boni, su-
munt mali,

Sorte tamen inæqua-
li,
Vitæ vel interitûs.

Mors et malis, vita bonis ; Vide paris sumptio

nis

Quàm sit dispar exitus!

Fracto demùm sacramento,

Les bons et les méchans le reçoivent, mais avec un sort bien différent, puisqu'il est la vie pour les uns et la mort pour les autres.

11 est la vie des bons et la mort des méchans: quelle différence pour les effets dans une communion qui est la même à l'extérieur !

Si on rompt l'Hostie, que votre foi ne soit

Ne vacilles, sed me- point ébranlée; mais

mento,

Souvenez-vous que Jé

Tantùm esse sub sus-Christ est aussi en

fragmento, Quantùm toto tegi

tur.

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tier sous une parcelle de l'hostie que dans l'hostie entière.

En rompant les espèces, on ne rompt pas le corps de Jésus-Christ, il ne souffre par-là aucune altération.

Voici le pain des Anges qui est devenu la nourriture des hommes; c'est le vrai pain des enfans, qu'il ne faut pas jeter aux chiens.

L'immolation d'Isaac, le sacrifice de l'Agneau

pascal et la manne donnée aux Juifs dans le désert, ont été la figure de ce mystère adorable.

Bon Pasteur, pain véritable, Jésus, ayez pitié de nous soyez notre nourriture et notre soutien, et donneznous les véritables biens dans la terre des vivans.

Vous dont la science et le pouvoir n'ont point de bornes, Seigneur, qui nous nourrissez de votre chair dans cette vie, faites-nous asseoir à votre table, et rendez-nous les compagnons et les cohéritiers des citoyens de la patrie éternelle. Ainsi soit-il.

Cùm Isaac immolatur, Agnus Paschæ deputatur,

Datur mannu Patribus.

Bone Pastor, panis

vere,

Jesu nostrî miserere; Tu nos pasce, nos tuere,

Tu nos bona fac videre

In terrâ viventium. Tu, qui cuncta scis et vales,

Qui nos pascis hic mortales;

Tuos ibi commensales, Cohæredes et sodales Fac sanctorum civium.

Amen.

On dit les trois hymnes suivantes pendant l'octave de la Fête-Dieu, et aux Processions et Bénédictions du SaintSacrement dans le cours de l'année,

HYMNE.

MA langue, chantez le mystère du corps glorieux etduprécieux sang que J.-C., le fruit du chaste sein de Marie, le

PANGE lingua, gloriosi Corporis

rium, Sanguinisque

myste

pre

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