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porté processionnellement aux malades, ou en quelqu'autre lieu et de quelque manière que ce soit, ou en cas qu'ils en soient empêchés par quelqu'occupation qu'ils diront entendant le son de la cloche, le Pater et l'Ave, ou qu'ils diront cinq fois le Pater et l'Ave pour le repos des âmes des Confrères et Sœurs décédés; comme encore toutes les fois qu'ils auront ramené dans la voie du salut quelques-uns de ceux qui s'en sont écartés; qu'ils auront enseigné aux ignorans les Commandemens de Dieu, et ce qui regarde le salut; et enfin, toutes les fois qu'ils exerceront quelques actes de piété ou de charité. A chaque fois, pour chacune desdites bonnes œuvres, nous leur remettons soixante jours de leur pénitence qui leur aurait été enjointe, ou de laquelle ils se trouveraient redevables à Dieu, selon la forme accoutumée dans l'Eglise.

Ces présentes données pour être en vigueur et valoir à perpétuité.

Or, nous voulons que si quelques autres Indulgences avaient été accordées à perpétuité, ou pour un temps qui ne serait pas encore expiré, aux Confrères et Sœurs de cette Confrairie, pratiquant les bonnes œuvres susdites, ces présentes demeureraient sans force et sans effet.

Nous voulons pareillement que si ladite

Confrairie était déjà unie ou dût être unie dans la suite à quelque Confrairie supérieure, ou qu'elle soit réunie et changée, en quelque manière et pour quelque raison que ce soit, que les Bulles et les grâces apostoliques accordées précédemment, ne puissent leur servir, et demeu rent nulles dès ce moment.

Donné à Rome, à Saint-Pierre, sous l'anneau du pécheur, le 28 Juin 1726, dans la troisième année de notre Pontificat.

+ Signé, OLIVERIUS.

Le sceau apposé sur le dos en cire rouge.

ANTOINE-BERNARD GAGNE, prêtre, doc

teur en théologie, doyen de l'église insigne et collégiale de Saint-Etienne, vicairegénéral et official de Monseigneur l'illustrissime et révérendissime Pierre de Pardaillan de Gondrin d'Antin, évêque, duc de Langres (1), pair de France. Vu la

(1) Cette Ville était encore sous la juridiction des évêques de Langres. Les obstacles qui retardaient l'érection d'un évêché à Dijon, n'étaient pas encore surmontés. Cet établissement, si avantageux et si glorieux à la Ville, qui depuis plusieurs siècles était l'objet de tous les vœux, auquel

Bulle de notre très-saint Père le pape Benoît XIII, pour l'établissement d'une Confrairie de Notre-Dame de Bon-Espoir, dans l'église paroissiale Notre-Dame de Dijon, et les indulgences accordées par cette Bulle aux personnes qui s'engageront dans cette Confrairie, nous leur en permettons la publication dans notre Diocèse, et nous conformant aux intentions de Sa Sainteté, nous assignons par ces présentes le Dimanche dans l'octave de la Nativité de la Sainte Vierge, qui est la principale fête de la Confrairie ; la fête de la Purification, celle de la Visitation, celle de l'Assomption, pour mériter les Indulgences que le Saint Père accorde

dans sa Bulle.

on avait souvent travaillé, mais toujours sans succès, fut enfin consommé le 9 avril 1731, jour auquel M. Jean Boubier, qui dès le commencement de l'année 1726, avait été désigné par le Roi pour être le premier évêque de Dijon, fut proclamé par le pape Clément XII. La Bulle et les LettresPatentes de Sa Majesté ayant été vues, lues et registrées en plein parlement, le 8 août de la même année 1731; publiées à l'audience publique le 9. Le 13 il prit possession de l'évêché de Dijon dans l'église Saint-Etienne, qui dès ce moment fut érigée en cathédrale, et l'a été jusqu'en 1792, puis transférée depuis, en l'église paroissiale SaintBénigne. L'église Saint-Etienne ne sert plus aujourd'hui qu'à former la Halle au Blé.

Donné à Dijon, sous notre seing et celui de notre Secrétaire, avec le sceau de mondit Seigneur évêque de Langres, 27 Novembre 1726.

le

Signé, GAGNE, vicaire-général.

Et par Ordonnance,

Signé, FLORY, secrétaire.

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RÉGLEMENS

ET

PRATIQUES DE PIÉTÉ

Pour les personnes qui sont dans la Confrairie de Notre-Dame de Bon-Espoir.

LA

I.

Sainte Vierge est la Mère de Dieu et en même temps celle des hommes, puisqu'elle nous adopta tous, au pied de la Croix, lorsque son Fils, avant d'expirer, lui dit, en lui montrant le Disciple bien aimé : Femme, voilà votre Fils. Ainsi, tous les Chrétiens ayant droit de recourir à Marie, comme à leur mère, tous les Chrétiens seront aussi admis dans cette Confrairie, les riches, les pauvres, les grands, les petits, sans aucune distinction, parce que nous sommes tous égaux devant Dieu, et que Jésus-Christ nous à appris à ne faire acception de personne. On y recevra les pécheurs, et même les plus grands pécheurs, avec la même joie que les justes. Marie imite son Fils; elle

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