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ENCYCLOPÉDIE THÉOLOGIQUE,

OU NOUVELLE

SÉRIE DE DICTIONNAIRES SUR TOUTES LES PARTIES DE LA SCIENCE RELIGIEUSE,

OFFRANT, EN FRANÇAIS ET PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE,

LA PLUS CLAIRE, LA PLUS FACILE, LA PLUS COMMODE, LA PLUS VARIĆE
ET LA PLUS COMPLÈTE DES THEOLOGIES.

CES DICTIONNAIRES SONT CLUX :

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DE BIOGRAPHIE CHRÉTIENNE ET ANTI-CHRÉTIENNE, DES PERSÉCUTIONS,
D'ÉLOQUENCE CORÉTIENNE, — De littérature id., — DE BOTANIQUE id., — DE statistique id.,-
D'ANECDOTES id., — d'archéologie id., — D'HÉRALDIQUE id., DE ZOOLOGIE, DE MÉDECINE PRATIQUE,
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DES PROPHÉTIES ET DES MIRACLES,
DLS DÉCRETS DES CONGRÉGATIONS ROMAINES, -DES INDULGENCES,
D'AGRI-SILVI VITI-HORTICULTURE,
-DE MUSIQUE ¿z., — D'EPIGraphie id., DE NUMISMATIQUE id., DES CONVERSIONS
AT CATHOLICISME, — D'ÉDUCATION, DES INVENTIONS ET DÉCOUVERTES, — D`ETHNOGRAPHIE,
DES APOLOGISTES INVOLONTAIRES, DES HANEscrits,—d'anthropologie, DES MYSTÈRES,
—D'ASCÉTISHE ET DES INVOCATIONS A LA VIERGE, — DE PALÉOGRAPHIE, DE CRYPTOGRAPHIE, DE DACTYLOLOGIE,
D'HIEROGLYPHIE, DE STENOGRAPHIE ET DE TÉLÉGRAPHIE, — DE PALÉONTOLOGIE ET DE COSMOGONIE,
DE L'ART DE VÉRIFIER LES DATES, DES CONFRÈRIES ET CORPORATIONS, —
ET D'APOLOGETIQUE CATHOLIQUE.

PUBLIEE

PAR M. L'ABB MIGNE,

DES MERVEILLES,

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DES COURS COMPLETS SUR CHAQUE BRANCHE DE LA SCIENCE ECCLÉSIASTIQUE.

11. FR. LE VOL., POUR LE SOUSCRIPTEUR A LA COLLECTION ENTIÈRE, 7 FR., 8 Fr., et même 10 FR. POUR LE SOUSCRIPTEUR A TEL OU TEL DICTIONNAIRE PARTICULIER.

TOME VINGT-TROISIÈME.

DICTIONNAIRE DE PATROLOGIE.

4 VOL. PRIX: 28 FRANCS.

TOME QUATRIÈME,

THEC

S'IMPRIME ET SE VEND CHEZ J.-P. MIGNE, EDITEUR,
AUX ATELIERS CATHOLIQUES, RUE D'AMBOISE, AU PETIT-MONTROUGE,

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DE PATROLOGIE

OU

RÉPERTOIRE HISTORIQUE, BIBLIOGRAPHIQUE, ANALYTIQUE ET CRITIQUE

DES SAINTS PÈRES, DES DOCTEURS ET DE TOUS LES AUTRES ÉCRIVAINS
DES DOUZE PREMIERS SIÈCLES DE L'Église,

Contenant, par ordre alphabétique, avec la Biographie des Auteurs,

L'ANALYSE RAISONNÉE

LEURS OEUVRES DOGMATIQUES, MORALES, DISCIPLINAIRES, ASCÉTIQUES, ORATOIRES ET LITTÉRAIRES,
LE TABLEAU DE TOUS LEURS ÉCRITS AUTHENTIQUES ET EXISTANTS,

LA NOMENCLATURE DE LEURS ÉCRITS PErdus,

LA DISCUSSION DE LEURS ÉCRITS DOUTEUX ET SUPPOSÉS,

LE JUGEMENT MOTIVÉ DES PLUS SAGES CRITIQUES DES DIVERS PAYS ET des divers TEMPS
AINSI QUE LE CATALOGUE DES MEILLEURES ÉDITIONS QUI Les ont reproDUITES ;
OUVRAGE POUVANT SERVIR D'INTRODUCTION AU COURS COMPLET DE PATROLOGE
RÉDIGÉ ET MIS EN ORDRE

PAR L'ABBÉ A. SEVESTRE,

du diocèse de Chartres.

PUBLIÉ

PAR M. L'ABBE MIGNE,

ÉDITEUR DE LA BIBLIOTHÈQUE UNIVERSELLE DU CLERGE,

OU

DES COURS COMPLETS SUR CHAQUE BRANCHE DE LA SCIENCE ECCLÉSIASTIQUE.

TOME QUATRIÈME.

4 VOLUMES. PRIX : 28 FRANCS.

BIB

S'IMPRIME ET SE VEND CHEZ J.-P. MIGNE, ÉDITEUR
AUX ATELIERS CATHOLIQUES, RUE D'AMBOISE, AU PETIT-MONTROUGE

BARRIÈRE D'ENFER DE PARIS

1855

R

DE PATROLOGIE.

N

NALGODE, que la Chronique de Cluni ret au non bre des disciples de saint Odon, et que le P. Henschenius fait vivre cinquante-sept ans plus tard, sous le gouverpement de saint Mayeul, mort en 999, apparLent, sans contredit, au xir siècle, puisque ses écrits font mention du pape Urbain II, qu'il semble même supposer mort, mais sins nommer aucun de ses successeurs.

Nous avons de lui deux ouvrages. Le resier, publié par dom Mabillon dans ses Artes des saints de l'ordre de Saint-Benoît, est tre Vie de saint Odon, d'après celle qui avait é-fute par le moine Jean, contemporain du sant. L'auteur, dans le prologue, dit qu'il avait entrer ris ce travail à la prière de pluurs anciens, qui trouvaient à reprendre dans l'ouvrage du moine Jean le défaut crire et la prolixité. Nalgode a évité ces cecx inconvénients; sa narration est courte e methodique: mais son style, surchargé direments, sent plus le rhétoricien que Fallegraphe. Certes il est loin de tenir la pricesse qu'il avait faite en débutant: Jerai, disait-il, comme je parle, et je • at; si querai à tirer la vérité pure et simte de ce futras de discours, où elle se trove comme noyée dans l'écrivain qui me sert de modele. » Il ne s'est pas montré plus Lee à sa parole dans la Vie de saint Hayrul, qui est le sujet de son second ouvrae. A Sen rapporter à son prologue, il 'a fait que retoucher et abréger, sans y *puter au un ornement, une ancienne Vie dont le style diffus et les parties dispersées à l'aventure formaient un tout grossier et mal digéré. Mais, dans le cours de sa narration, on voit qu'il court après les expressions recherchées avec plus d'empresseBent encore que dans son premier écrit. Quelquefois meine il se jette dans des lieux communs qui ne signifient rien du tout, et qat ne trabissent qu'une démangeaison ridisaie de briller. Il faut avouer cependant qu'il avait du talent pour écrire en latin,

elui manquait qu'un bon guide pour rassir. Comme les Bollandistes avaient Pé cette Vie dans leur mois de Mai, Doa Mabillon n'a pas jugé à propos de la reproduire dans ses Actes, parce qu'elle L'ajoute rien à ce que Syrus et Aldebalde térit sur le même sujet. Il n'en est pas ainst de la Vie de saint Odon, où l'on trouve DICTIONN, DE Patrologie. IV.

sur sa mort et sa sépulture plusieurs particularités que le moine Jean avait omises.

L'auteur de la Chronique de Cluni a copié dans Nalgode presque tout ce qu'il rapporte de l'abbé Aymard, prédécesseur de saint Mayeul, comme les éditeurs de cette Chronique ont eu soin de le faire observer dans leurs notes. Ils avertissent également, dans une apostille placée à la troisième page de leur préface, que Nalgode a composé les Fies de quatre abbés de Cluni, lesquelles se sont conservées longtemps inanuscrites dans la bibliothèque de cette abbaye. Ces quatre Fics sont apparemment celles de saint Odon, de saint Mayeul, de saint Odillon et de saint Hugues.

NAUCRATIUS, qui succéda à saint Théodore dans le gouvernement du monastère de Stude, en 826, écrivit une Lettre circulaire à tous les frères exilés en diverses provinces, par suite de la persécution des iconoclastes. Il y célèbre ainsi la mort de son saint prédécesseur. Sa mort, dit-il, causa un deuil général dans l'Eglise, dont il était regardé comme un des plus généreux défenseurs. On le considérait comme le père commun des fidèles, à cause de l'amour qu'il leur portait. C'était la bouche du sanctuaire, l'ornement des prêtres, la colonne de la foi, la règle vivante des moines, le docteur de la croyance orthodoxe. Aussi avait-on lieu de craindre, que n'étant plus là pour soutenir les faibles, ils ne succombassent aux efforts des persécuteurs, c'est-àdire des iconoclastes, qui, en effet, étaient devenus plus hardis depuis la mort du saint abbé. Naucratius, après avoir dit ce qu'il Fouvait de mieux pour marquer sa douleur, cherche des motifs de consolation dans la pensée de la gloire dont le saint jouissait présentement avec tous les justes de l'ancien et du nouveau Testament, qui, comme lui, avaient subi l'arrêt fatal prononcé contre tous les hommes. Il entre dans le détail des dernières circonstances de la maladie du saint abbé. Il rapporte les discours qu'il fit à ses religieux, non de vive voix,” parce qu'il avait l'organe trop faible, mais par éerit; les marques d'affection et de charité qu'il prodigua à tous ceux qui vinrent le visiter dans ses derniers moments. Il n'oublie pas non plus l'empressement qu'apportèrent tous les fidèles à fournir les choses

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