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IV. Die Reformbewegung in dem kath. Klerus Frankreichs. ABOURRIER, Ceux qui s'en vont 1895-1904, P 05 (deutsch von FSELL, u. d. T. „Warum wir austraten? M 05); Le Chrétien français, bulletin de la réforme évangélique dans le catholicisme, hrsg. v. ABOURRIER, P 97 ff.; Le Chrétien évangélique, social, laique, P 07 ff.

593. 1. Glaubensbekenntnis des Pfarrers Philippot v. 16. Juni 1897. Profession de foi de A. Philippot, curé de Plomion (Aisne), 16. juin 1897: Le Chrétien français, 1. Oct. 1897, 5 ff.

Accusé et traduit devant une sorte de tribunal de l'inquisition, pour avoir exposé à mes confrères les principes du pur Évangile que je prêche à mes paroissiens, j'ai été invité par Mgr l'évêque 10 de Soissons à confesser ma foi devant la conférence ecclésiastique de Vervins. Aujourd'hui, après m'avoir donné la parole, sa grandeur me la retire; je me vois donc obligé de porter le débat devant le tribunal de la conscience publique.

Lorsque les martyrs des premiers siècles étaient interrogés sur leur foi devant les juges, ils répondaient:,,Je suis chrétien." A leur exemple, je fais tenir ma profession de foi tout entière 15 dans ce seul mot:,,Je suis chrétien".

Je suis chrétien, parce que je suis uni à Jésus-Christ par la foi, et qu'en lui et par lui j'ai le pardon de mes péchés et la communion immédiate avec le Père céleste. Je suis chrétien, parce que les enseignements de Jésus-Christ sont la loi de mon intelligence, parce que la morale de JésusChrist est l'idéal de ma vie, parce que je ne conçois pas de religion plus parfaite que celle de Jésus20 Christ. Je mets l'Évangile de Jésus-Christ au-dessus de toute parole humaine, et je juge de tout d'après l'Évangile. En matière religieuse, les doctrines et les institutions humaines sont louables si elles s'inspirent de l'esprit de l'Évangile; elles sont mauvaises si elles vont à l'encontre de l'Évangile; elles sont indifférentes si elles sont simplement à côté de l'Évangile.

Je crois à la révélation divine, que je résume ainsi: Jésus-Christ, préparé et annoncé dans 25 l'Ancien Testament; Jésus-Christ, dans sa vie terrestre, annonçant aux hommes la bonne nouvelle du salut; Jésus-Christ, dans sa vie glorieuse, communiquant son Esprit aux âmes de bonne volonté.

Je crois au salut éternel, dont les conditions ont été fixées irrévocablement par l'Évangile, de telle sorte que nulle autorité humaine ne peut y rien ajouter, ne peut en rien retrancher. 30 Les conditions de salut se ramènent à une seule, la foi en Jésus-Christ; mais cette foi n'est pas une simple croyance intellectuelle; c'est une confiance sans restriction, un abandon total de l'âme à la direction de Jésus-Christ. Nous éprouvons cette confiance et cet abandon, quand la révélation qui s'est faite en Jésus-Christ se reproduit en nous, quand nous sentons que, malgré nos péchés, qui sont lavés par le sang de Jésus-Christ, Dieu est notre Père, que nous devenons ses 35 enfants, que nous sommes les frères de Jésus-Christ et les héritiers, avec lui, de la vie éternelle. Ce sentiment d'union filiale avec Dieu, par Jésus-Christ, est l'essence même du christianisme.

En même temps qu'au Père et au Fils, je crois au Saint-Esprit, envoyé par le Fils et le Père. C'est l'Esprit-Saint, suivant une belle parole de Tertullien, et suivant la promesse du Sauveur lui-même, qui est le Vicaire de Jésus-Christ; c'est par l'Esprit-Saint que Dieu se révèle à nous; 40 c'est dans l'Esprit-Saint que les paroles de Jésus-Christ font tressaillir nos coeurs; c'est l'EspritSaint qui nous fait crier vers Dieu:,,Mon Père!" et qui nous rend témoignage que nous sommes les enfants de Dieu. Ce témoignage intérieur de l'Esprit-Saint est le fondement inébranlable de ma foi chrétienne et de ma vocation sacerdotale et apostolique.

Je crois à la parole de Dieu contenue dans les Écritures canoniques de l'Ancien et du Nouveau 45 Testament. Les livres de la Bible ne sont pas tombés du ciel; ils n'ont pas été dictés verbalement à leurs auteurs; c'est à l'âme des patriarches et des prophètes, à l'âme du Christ et des apôtres, à l'âme de tous les hommes inspirés que le Saint-Esprit a communiqué la pensée et volonté de Dieu. Je crois à la Parole de Dieu non écrite dans les Livres Saints, Tradition divine que l'EspritSaint conserve dans l'Église et que l'Église doit enseigner au peuple sous le contrôle de l'Écriture. Je crois à l'Église une, sainte, catholique et apostolique. Cette Église c'est le royaume de Dieu prêché par le Christ dans la Judée et dans la Galilée. L'Église est une, parce qu'elle a pour chef unique Jésus-Christ; elle est sainte, parce que la divine vertu de l'Évangile la purifie et la sanctifie; elle est catholique, c'est-à-dire universelle, parce qu'elle embrasse dans son sein tous ceux qui, dans tous les temps et dans tous les lieux, font profession extérieure de christianisme; 55 elle est apostolique, parce qu'elle a été propagée par les apôtres, témoins authentiques des enseignements de Jésus. L'Église romaine n'est pas l'Église universelle, elle n'en est que la portion

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la plus importante. Les apôtres et les premiers missionnaires ont établi des Églises indépendantes l'une de l'autre, unies seulement par la charité et la foi en Jésus-Christ. Plus tard, les Églises se groupèrent librement sous l'autorité de l'évêque de Rome. La papauté est donc d'institution humaine, et, aujourd'hui comme alors, toutes les Églises sont égales devant l'Évangile. Refuser le nom de chrétien à 250 millions de créatures humaines qui croient en Jésus-Christ, c'est un blas- 5 phème; contester le salut éternel à des chrétiens qui pratiquent l'Évangile, c'est renier l'Évangile. On fait son salut dans toutes les Églises, si l'on met sa vie en harmonie avec les enseignements de Jésus-Christ; on se damne dans toutes les Églises, si l'on vit en dehors de Jésus-Christ. Je crois à l'infaillibilité de la parole divine contenue dans l'Écriture, la Tradition et dans les enseignements de l'Église. Mais à côté des vérités révélées dans les enseignements de l'Église 10 comme dans la Tradition et dans l'Écriture, les préjugés, l'ignorance et les passions ont pu introduire des erreurs humaines. Dieu seul est infaillible. L'infaillibilité est un attribut que Dieu ne peut pas communiquer à une créature. Les prophètes, tout inspirés qu'ils étaient, se sont trompés, lorsque, décrivant d'avance le Messie, ils l'ont vu sous les traits d'un roi temporel. Les apôtres se sont également trompés lorsque, prêchant la résurrection des morts et le jugement définitif, 15 affirmaient que leurs contemporains verraient les derniers jours du monde. Pourquoi le pape serait-il plus infaillible que les prophètes, plus infaillible que les Apôtres ?

Je crois à la nécessité, dans l'Église, d'une autorité doctrinale, c'est-à dire d'un enseignement officiel. Mais cet enseignement ne peut pas s'imposer à la pensée; la vérité ne s'impose pas, elle se propose. Le simple fidèle qui a besoin de tout son temps pour gagner son pain ou pour élever 20 ses enfants a le droit de s'en rapporter à son pasteur pour ses croyances religieuses; le pasteur qui enseignerait sur commande, sans avoir examiné la valeur de sa doctrine, serait aussi méprisable que le droguiste qui vendrait sans discernement les remèdes et les poisons. Je réclame donc le droit de penser autrement que mes supérieurs, parce que c'est mon devoir de chercher la vérité. En agissant ainsi, je me tiens aussi loin que possible de l'hérésie. L'hérétique est celui qui 25 met la parole de l'homme au-dessus de la parole de Dieu: l'hétérodoxe, au contraire, met la parole de Dieu au-dessus de celle de l'homme. Quant aux orthodoxes, ils se divisent en deux classes: il y a les naïfs, qui s'imaginent que Dieu a donné un blanc-seing à l'Église, et qu'il a signé d'avance tout ce que le pape pourra enseigner; il y a les malins, qui savent à quoi s'en tenir, qui souscrivent publiquement à toutes les formules dogmatiques, mais qui, en secret, les entendent autrement que 30 l'Église. J'ai trop médité les questions religieuses pour être demeuré naïf, et ma conscience m'interdit de passer dans le camp des malins.

Je crois, malgré mes convictions, et en raison même de mes convictions, pouvoir être un bon serviteur de l'Église catholique et du diocèse de Soissons, dans la piété sincère, dans le désir ardent de mettre les âmes sous le joug de Jésus-Christ, dans la pauvreté et la charité évangéliques, 35 et dans la liberté apostolique. Je suis catholique comme l'était le Christ lui-même, comme on l'était dans les premiers siècles de l'Église, et je suis persuadé que ce catholicisme large et tolé

rant sera celui du XXe siècle.

Les études historiques du XIXe siècle nous ont fait remonter à nos origines; si l'Évangile du Ier siècle redevient celui du XXe, les Églises s'embrasseront dans la paix et la charité du Christ; 40 les 450 millions de chrétiens que porte la terre se ligueront pour prendre dans les filets de l'Évangile les 1000 millions d'infidèles qui vivent en dehors de Jésus-Christ; le monde alors sera sauvé, et il ne peut l'être que par l'Évangile. Pour moi, je ne suis et je ne veux être qu'un prédicateur de l'Évangile; je suis aussi incapable de garder un silence hypocrite que de mentir. Dans toute situation, honorée ou humiliée, où il plaira à la Providence divine de me placer, je suis résolu à 45 prêcher l'Évangile suivant ma conscience. Malheur à moi si je ne prêche pas l'Évangile!

594. 2. Programm des Chrétien français (1897). ,,Déclaration“ an der Spitze der ersten Nummer von Le Chrétien français, directeur ABOURRIER, Paris, 1er Octobre 1897.

Nous sommes tous prêtres: séculiers, moines ou religieux. Les uns, déjà sortis de 50 l'Église Romaine; les autres, encore dans le giron et sous la hierarchie: tous, nous voulons une réforme religieuse, un catholicisme rajeuni, un christianisme tel que l'ont établi les Apôtres, seuls interprètes authentiques de la prédication de Jésus. La papauté n'est pour nous qu'une institution humaine: vénérable, si elle veut répudier un passé d'erreurs et d'inventions dogmatiques; condamnable, si elle s'obstine dans l'orgueil de ses privi- 55

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lèges anti-chrétiens. L'unité est un mal quand elle s'élève sur les ruines de la charité et de l'union en Jésus-Christ, après avoir profané le plus sacré des sanctuaires, celui de la conscience. L'heure n'est pas aux professions de foi. Si cependant on nous demande ce que nous croyons, on lira plus loin la déclaration de M. le curé de Plomion 1. — Nous 5 faisons appel aux catholiques et aux protestants, à tous ceux qui aspirent à un rapprochement religieux sur le terrain apostolique, à tous ceux qui veulent travailler au salut de la France par l'Évangile. - Nous ne disons pas:,,Faites-vous catholiques, devenez protestants". Nous disons: ,,Soyons chrétiens"! Les étiquettes sont peu de chose et ne prouvent rien: c'est la conversion qui est tout, c'est le coeur que Dieu demande. Nous 10 comptons des adhérents dans presque tous les diocèses de l'Église de France, dans tous les rangs du clergé, dans plusieurs monastères et communautés. Nous avons même reçu des témoignages sympathiques de la part d'un personnage très élevé dans la hiérarchie. -- Plus de vingt prêtres et moines ont rompu les liens qui les retenaient dans l'Église Romaine, afin de pouvoir prêcher librement l'Évangile. D'autres, plus nombreux, pen15 sent qu'ils peuvent encore rester dans le giron, et que la réforme sortira du sein du catholicisme. Ici ou là, nous fraternisons avec tous les disciples du Christ de l'Évangile, et nous disons avec l'apôtre: Qu'importe! pourvu que le Christ soit annoncé (Philip. I, 18). - Rapprochons-nous done pour apprendre à nous connaître, unissons-nous pour travailler ensemble au règne du même Sauveur. Laissons les querelles de clocher, élevons-nous 20 par-dessus les barrières ecclésiastiques, d'où nous apercevrons mieux la grande oeuvre chrétienne et patriotique qui demande tous nos efforts.

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Nous avons pensé qu'un Bulletin était nécessaire pour servir de lien entre nous, et nous tenir au courant du mouvement religieux et réformateur. Ce Bulletin sera une tribune libre, ouverte à tous les apôtres travaillés par le désir de rénovation religieuse, 25 par le dégoût des superstitions et du formalisme, de tous ceux, en un mot, qui trouvent dans l'Évangile tout ce qui est nécessaire au salut des âmes et au relèvement moral des peuples. -Rien que l'Évangile, mais tout l'Évangile. Nous adressons cet appel à tous les coeurs chrétiens. Que l'on nous aide en nous faisant connaître. Notre existence est un premier pas dans l'oeuvre de la réforme religieuse, une affir30 mation de ce que nous voulons, un commencement et une espérance. Que Dieu nous

soit en aide!

V. Der Modernismus.

JKÜBEL, Gesch. d. kath. Modernismus, Tü 09 (VI ff. Literatur); KHOLL, Mod., Tü 08; PROZZOLINI, Wesen, Gesch. u. Ziele d. Mod., Jena 09; Fortlaufende Bibliographie im ThJB; Das 35 neue Jahrhundert, Organ d. deutschen Modernisten, herausg. von Th. Engert, Augsb 09 ff.

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595. 1. Herman Schell 2.

Der Katholizismus als Prinzip des Fortschritts 1, Wü 97. Ueber Schell (gest. 1906): FKIEFL, H. Schell, Mz 07, u. D. Stellung d. Kirche z. Theol. v. H. Schell, Pad 08 (gegen ECOMMER, HSch. u. d. fortschrittl. Katholizismus 2, Wi 08); KHENNEMANN, H. Sch. im Lichte zeitgenöss. Urteile, 09; ECOMMER, D. jüngste These d. Sch.streits, 09.

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Der germanische Geist ist es aus Liebe zur Kirche schuldig, daß er seinen Teil dazu beitrage, das Ideal des Katholizismus in jeder Zeit zu verwirklichen. Er ist dies umsomehr schuldig, weil er viel mehr als der romanische Geist zur innerlichen, vernunftmäßigen und sittlichen Auffassung der Religion angelegt ist, und weil er dazu berufen scheint, ein Gegengewicht gegen 45 die weltlich-formale Richtung des romanischen Nationalgeistes zu bilden.

Wie die Weisen aus dem Morgenlande sollen die Völker dem prophetischen Ideal zufolge

1 oben Nr. 591.

3 S. 60.

2 Professor der Apologetik in Würzburg, gest. 31. Mai 1906. 4 S. 61.

an der Krippe des Herrn mit dem Besten und Vorzüglichsten erscheinen, was auf ihrem eigentümlichen Grund und Boden gewachsen ist, was ihre eigenartige Geisteskraft im Dienst des Christentums und der ewigen Güter hervorzubringen imstande war: als treue und tüchtige Knechte, die mit dem Talent ihres Herrn gewuchert haben, als tatkräftige Geister, nicht aber als geistige Eunuchen, die zu unfähig oder träg oder bedientenselig waren, um ihre geistige 5 Eigenart im christlichen Sinn fruchtbar zu machen und so übernatürlich zu verklären, die darum ihre nationale Charakterlosigkeit mit dem Prunk geliehener Gaben verdecken und den Ruhm anspruchsloser Fügsamkeit als ihre Auszeichnung unter den Thronassistenten des Messiaskönigs erstreben. . . Das katholische Prinzip verlangt nicht, daß alles in der Religion romanisch oder mittelalterlich werde, son- 10 dern es verlangt, daß jede Nation christlich werde, und zwar mit ihrem eigenartigen geistigen Wesen und nicht etwa durch Verleugnung desselben, gerade wie die Männlichkeit und Weiblichkeit, wie die eigentümlichen Standesaufgaben in der übernatürlichen Ordnung ihre Verklärung, nicht ihre Schwächung finden sollen.

Wie gewaltig der romanische Geist die religiöse Vorstellungswelt der Katholiken und des 15 katholischen Klerus zu beeinflussen vermag, um hier von den Andachtsformen zu schweigen bewies in neuerer Zeit die ungeheure Verehrung und Verbreitung der Leo Taxil 2-, Dr. Charles Hacks,-Bataille,-Margiotta- und Vaughanschen Enthüllungen über den Satanismus und Palladismus der Loge, über die Absichten der Hölle, über die Freimaurerstellung des Teufels Bitru, über Sophia Walder, sowie über die Großmutter und Mutter des Antichristen.. Man war eben seit 20 Jahrzehnten gelehrt worden, den derbsten romanischen Aberglauben für kirchlich-katholisch zu halten, und zwar umsomehr, je derb sinnlicher und je chronologisch anschaulicher alles dargeboten wird; hingegen allem, was von seiten der deutschen Theologie zur rationalen und ethischen Vertiefung der Glaubenslehren aufgeboten wurde, mit Mißtrauen entgegenzutreten, als ob man es als das höchste Kriterium der Kirchlichkeit hielte: Credo quia absurdum . .

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Das Heilmittel gegen die Gefahr der fortdauernden Inferiorität liegt im Geiste des Katholizismus, in der Entfaltung aller katholischen Kräfte zu freiem und selbständigem Wetteifer auf wissenschaftlichem, theologischem wie sozialpolitischem Gebiet!

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Der deutsche Geist möge mit dem romanischen Geist in edlem Wetteifer ringen, wer den Ka- 30 tholizismus wissenschaftlich und praktisch kraftvoller, überzeugender und fruchtbarer zu entwickeln versteht; der Weltklerus möge mit dem Ordensklerus und mit den Orden der Neuzeit insbesondere in geistigem Wetteifer ringen, wer mehr zum theologischen und sittlichen Fortschritt des katholischen Christentums beizutragen vermag! Wozu Verdächtigung und ausschließliche Intoleranz einer Schule? Freiheit und Selbständigkeit des geistigen Ringens ermöglichen allein 35 bei mündig gewordenen Völkern den Fortschritt im Ansehen und im Erfolg!

Freie Entfaltung der wetteifernden Kräfte ist für den Katholizismus keine Gefahr, weil sie für die Wahrheit keine Gefahr ist: das katholische Christentum kann in Wissenschaft und Leben durch freien Wetteifer nur gewinnen, weil die Freiheit die Frucht und Anbahnung der Wahrheit ist!,,Die Wahrheit wird euch frei machen." Io 8 32. Das walte Gott.

596. 2. Joseph Schnitzer 4.

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Die Enzyklika Pascendi u. die kath. Theologie: Internat. Wochenschrift II, 1. Febr. 1908, 129 ff. Zu herrschen gewohnt 5, glaubt Rom auch die Ergebnisse der Forschung erzwingen und den Gelehrten allen Ernstes zumuten zu können, nur ihm Liebes, Gutes und Angenehmes herauszubringen und auszusprechen. Es wähnt, die Wissenschaft kommandieren zu können wie die 45 Rauchfaßträger. Für wissenschaftliche Ueberzeugungstreue geht ihm vollends jedes Verständnis ab. Von ihrem Standpunkte aus kann die römische Kirche ein inneres Verhältnis zur Wissenschaft überhaupt nicht haben. Ihrer Lehre gemäß vom Heiligen Geiste geführt und erleuchtet, erfreut sie sich ja ohnehin längst des Vollbesitzes der göttlichen Wahrheit. Sie weiß daher von vornherein alles besser, ist über allen Irrtum erhaben und von menschlicher Wissenschaft und 50 Gelehrsamkeit so wenig abhängig, daß sie, sie allein, den Prüfstein und Maßstab aller Wissenschaft abgibt und den Wahrheitsgehalt aller, nicht etwa nur der theologischen, sondern sogar der profanen Forschung nach der Uebereinstimmung mit ihren Lehren bestimmt. Der Gelehrte mag 3 S. 80.

1 S. 62.
Professor d. kath. Dogmengeschichte an d. Universität München.
5 S. 138.

2 PBRAEUNLICH, Leo Taxil, M 99.

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• S. 139.

forschen, jahre-, jahrzehntelang; der römische Monsignore entscheidet, so wenig er von der Sache verstehen mag. Und das mit Recht. Denn der Gelehrte will und soll ja nur ermitteln, was Wahrheit ist; der Monsignore stellt fest, was kirchlich ist. Die Gelehrten, wie überhaupt die Priester und Gläubigen, sind und bleiben, so alt sie auch werden mögen, die einfältigen Schäflein, die des 5 geistlichen Hirten, die unmündigen Kinder, die der römischen Gängelung niemals entraten können. Sie machen zusammen die Ecclesia discens aus, die lediglich zu hören und zu gehorchen hat. Der Heilige Geist bildet das Monopol der Prälaten.

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597. 3. George Tyrrell.

Medievalism, a reply to Cardinal Mercier 1, Lo 09. - Ders., Zwischen Scylla u. Charybdis, deutsch v. EWOLFF, Jena 09.

It is 2 to my Protestant antecedents to my six or seven years of purely passive unreasoning Protestantism that you trace the conviction that now makes me a Catholic and prevents that return to the Church of my baptism which in so many ways would be such an unspeakable relief to me. For,,Who candwell with perpetual burnings ?"

What! thirty years of my reasoning life spent in defence of the Catholic system and twentysix of them under the tutelage of the Society of Jesus were not enough to obliterate the impression made by Protestantism on my school-boy mind!

That were, indeed, a high testimony to the vigour of Protestantism as contrasted with Catholicism. 20 No, Your Eminence, it was not from Protestantism that I learnt the principle: Securus iudicat orbis terrarum. But while holding no brief for that religion I will not deny my indebtedness to it. If there are certain other Catholic principles by which I continually judge and condemn my own conduct, their vigour in my conscience is, I think, due to the fact that with Protestants they are living forces and with Catholics they are for the most part dead formulae. The 25 rights of authority and the rights of personality; the development of the community and the development of the individual, are not conflicting but complementary ideas. If Protestantism has forgotten one side of religious life, Roman Catholicism has forgotten the other.,,The Protestant nations are sick", you say. Sick they are; but who has sickened them? Who has made their stomachs rise against a conception of authority so evil that the risk of anarchy 30 were preferable? Who has banished the Catholic conception into complete oblivion so as to force men to choose between pure individualism and an ecclesiastical dictatorship?" The Protestant nations are sick", but the Catholic nations are dying. What has sickened those is killing these. Where the principle of unity and authority has been unduly weakened it may be restored. At all events the forces of personality are there, waiting to be organised and focussed. There 35 is a rich chaos for creative power to work upon. The sickness is not unto death but that the glory of god may be revealed in a new life. But where authority has eliminated personality, it has preyed on its own vitals.

I can only say that if I am as sensible as ever of the limitations of the English Church, I have come more and more to understand and appreciate her manifold excellences. 40 We have much to learn from her. If she is poor, where we are rich, she is rich where we are poor. There are reasons (not the sophistical reasons of popular controversy) which forbid my return to her communion and keep me where I am, suspended mid-air. Frankly, I regret their existence, and have done my best to get over them.

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598. 4. Alfred Loisy.

a) Autour d'un petit livre, 2. Ed., P 03.

Pour subsister en France, le catholicisme a besoin, certes, de n'être pas un parti de réaction, soit dans l'ordre politique, soit dans l'ordre social. Cette condition, néanmoins, ne suffit pas, ou plutôt elle est irréalisable, et le catholicisme sera, par la force des choses, un parti, ce qu'il ne doit pas être, et un parti réactionnaire, voué à un affaiblisse50 ment incurable et à une ruine fatale, tant que l'enseignement ecclésiastique paraîtra vouloir imposer aux esprits une conception du monde et de l'histoire humaine qui ne s'accorde pas avec celle qu'a produite le travail scientifique des derniers siècles; tant que les fidèles seront entre1 Kardinal Mercier, EB v. Mecheln, hatte 1908 in einem Hirtenbrief den belgischen Klerus vor seiner Theologie gewarnt.

2 S. 100 ff.

3 S. 103 ff.

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Avant-propos p. XXXIV ff.

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