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Gläubigen zum Genusse reichen, er kann sogar Ihn, den Mensch gewordenen Gottessohn, für Lebendige und Tote als unblutiges Opfer darbringen. Christus, der eingeborene Sohn Gottes des Vaters, durch den Himmel und Erde geschaffen sind, der das ganze Weltall trägt, ist dem katholischen Priester hierin zu Willen.

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Und wenn wir den heiligen Dionysius erstaunt fragen hören, ob man denjenigen noch einen Menschen nennen soll, den Gott aus den Menschen ausgewählt, über die Schar der übrigen so hoch emporgehoben, den Gott so innig mit Sich verbunden, ihm sogar über Sich Gewalt gegeben hat? O Geliebteste, werden wir uns noch wundern, wenn die Jahrbücher der heiligen Kirche uns erzählen, wie alle, die den Priester mit den Augen des Glaubens ansahen, denselben hoch 10 verehrt haben?

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Die katholischen Priester sind höchst ehrwürdig, denn unbegreiflich hoch ist die Würde derselben. Sie haben die Gewalt, Sünden zu vergeben und die Gewalt, zu konsekrieren.

Geliebteste! Nun eine Frage: Wird dem Priester auch von allen diese Ehrfurcht dargebracht? ,,Sie werden euch aus den Synagogen ausstoßen", prophezeite Christus seinen Aposteln und 15 deren Nachfolgern.,,Ja es kommt die Stunde, daß ein jeder, der euch tötet, Gott einen Dienst zu tun glauben wird." Diese Aussicht hat der göttliche Heiland den katholischen Priestern gestellt, und so ist es vielfach auch gekommen, von den Tagen der Apostel an bis heute. Ihr wißt es alle, auch heute gibt es solche, welche den Priester schmähen und lästern, alles mögliche aussagen in Wort und Schrift, ihn verachten und verächtlich zu machen suchen, in der Gesellschaft, 20 in Theatern, ihn darstellen als Unterwühler der staatlichen Ordnung, und als vernichte er das Wohl des Volkes, als verdumme er das Volk, auch heute gibt es viele, die das Ansehen des Priesters auf alle Weise schädigen und dessen Wirksamkeit lähmen wollen.

Und wenn Ihr an einem Priester etwas wirklich Tadelnswertes findet, was sollt Ihr tun? Wie die Feinde unserer heiligen Kirche es machen? Es ausposaunen, vergrößern, generalisieren? Was 25 ein einziger getan, dem ganzen Stande zur Last legen? O nein das tut Ihr nicht, ich weiß es.

Wenn es also in seltenen Fällen geschieht, daß ein Priester, während er andere mit Schätzen der Kirche bereichert, selbst nichts davon für sich erhält, wenn es in seltenen Fällen geschieht, daß ein Priester, ohne im Stande der Gnade zu sein, Beichte hört oder gar zelebriert, die hl. Messe feiert, wenn er also zwar andere reinigt und deren Sünden tilgt, aber die Seinigen vermehrt, wenn 30 es in seltenen Fällen geschieht, daß dasjenige, wodurch er anderen den Himmel verschafft, für ihn Anlaß zur Verdammnis wird, was tun, Geliebteste? Beten für einen solchen ganz und gar unglücklichen Priester und die priesterliche Würde auch an einem solchen noch ehren! Betet und richtet nicht! denn,,Mein ist die Rache" spricht der Herr; und es ist entsetzlich, in die Hände des lebendigen Gottes zu fallen.

35 552.

Die Trennung von Kirche und Staat in Frankreich (1905). La loi de séparation de l'église et de l'état du 9 Décembre 1905, veröffentlicht am 11. Dez. 1905 im Journal officiel, mit d. Uebers.: AKR 86, 221 ff. DZKR 16, 370 ff. — JFRIEDRICH, Die Trennung v. St. u. K. in Frankr., Gi 07; SÄGMÜLLER, D. Trennung v. K. u. St., Mz 07; KROTHENBÜCHER, D. Trennung von Staat u. Kirche, M 08, 187; ThJB 26, 876 ff.; 27, 931 ff.; 28, 892 ff.; 29, 40 976 ff. Gegen die Trennung von Staat u. Kirche die Enzyklika Pius X. ,,Vehementer nos esse", 11. Febr. 1906: Acta s. sedis 39 (1906), 5 ff.

Titre I. Principes.

Art. 1. La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre 45 public. — Art. 2. La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l'état, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l'exercice des cultes. Pourront toutefois être inscrites aux dits budgets les dépenses relatives à des services d'aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes 50 dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons. Les établissements publics du culte sont supprimés, sous réserve des dispositions énoncées, à l'article 3.

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Art. 3. Les établissements dont la suppression est ordonnée par l'article 2 continueront provisoirement de fonctionner, conformément aux dispositions 1 De coel. hierarch.

2 Io 16 2.

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qui les régissent actuellement, jusqu'à l'attribution de leurs biens aux associations prévues par le titre IV. Dès la promulgation de la présente loi, il sera procédé par les agents de l'administration des domaines à l'inventaire descriptif et estimatif: 1o. Des biens mobiliers et immobiliers des dits établissements; 2°. Des biens de l'état, des départements et des communes dont les mêmes établissements ont la jouissance. — Art. 4. Dans le délai d'un an à partir de la promulgation de 5 la présente loi, les biens mobiliers et immobiliers des menses, fabriques, conseils presbytéraux, consistoires et autres établissements publics du culte seront, avec toutes les charges et obligations qui les grèvent, et avec leur affectation spéciale, transférés par les représentants légaux de ces établissements aux associations qui, en se conformant aux règles d'organisation genérale du culte dont elles se proposent d'assurer l'exercice, se seront légalement formées, sui- 10 vant les prescriptions de l'article 19, pour l'exercice de ce culte dans les anciennes circonscriptions des dits établissements. Art. 5. Ceux des biens désignés à l'article précédent qui proviennent de l'état et qui ne sont pas grevés d'une fondation pieuse créée postérieurement à la loi du 18 germinal an X feront retour à l'état. Art. 6. Les associations attributaires des biens des établissements ecclésiastiques supprimés seront tenues des dettes 15 de ces établissements ainsi que de leurs emprunts. Art. 7. Les biens mobiliers ou immobiliers grevés d'une affectation charitable ou de toute autre affectation étrangère à l'exercice du culte seront attribués, par les représentants légaux des établissements ecclésiastiques, aux services ou établissements publics ou d'utilité publique dont la destination est conforme à celle des dits biens. Cette attribution devra être approuvée par le préfet du départe- 20 ment où siège l'établissement ecclésiastique. En cas de non-approbation, il sera statué par décret en Conseil d'état. Art. 9. A défaut de toute association pour recueillir les biens d'un établissement public du culte, ces biens seront attribués par décret aux établissements communaux d'assistance ou de bienfaisance situés dans les limites territoriales de la circonscription ecclésiastique intéressée. Art. 11. Les ministres des cultes qui, lors de la promul- 25 gation de la présente loi, seront âgés de plus de soixante ans révolus et qui auront, pendant trente ans au moins, rempli des fonctions ecclésiastiques rémunérées par l'état, recevront une pension annuelle et viagère égale aux trois quarts de leur traitement. Ceux qui seront âgés de plus de quarante cinq ans et qui auront, pendant vingt ans au moins, rempli des fonctions ecclésiastiques rémunérées par l'état, recevront une pension annuelle et viagère égale à la moitié de leur traite- 30 ment. Les pensions allouées par les deux paragraphes précédents ne pourront pas dépasser quinze cents francs. Les ministres des cultes actuellement salariés par l'état qui ne seront pas dans les conditions endessus, recevront, pendant quatre ans à partir de la supression du budget des cultes, une allocation égale à la totalité de leur traitement pour la première année, aux deux tiers pour la deuxième, à la moitié pour la troisième, au tiers pour la quatrième.

Titre III. Des édifices des cultes.

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Art. 12. Les édifices qui ont été mis à la disposition de la nation et qui, en vertu de la loi du 18 germinal an X, servent à l'exercice public des cultes ou au logement de leurs ministres (cathédrales, églises, chapelles, temples, synagogues, archevêchés, évêchés, presbytères, séminaires) ainsi que leurs dépendances immobilières et les objets mobiliers qui les garnissaient au moment où 40 les dits édifices ont été remis aux cultes, sont et demeurent propriété de l'état, des départements et des communes. Art. 13. Les édifices servant à l'exercice public du culte ainsi que les objets mobiliers les garnissant, seront laissés gratuitement à la disposition des établissements publics du culte, puis des associations appelées à les remplacer auxquelles les biens de ces établissements auront été attribués par l'application des dispositions du titre II. Art. 14. Les archevêchés, évêchés, les presbytères et leurs dépendances les grands séminaires et facultés de théologie protestante seront laissés gratuitement à la disposition des établissements publics du culte, puis des associations prévues à l'article 13, savoir: les archevêchés et évêchés pendant une période de deux années; les presbytères dans les communes où résidera le ministre du culte, les grands séminaires et facultés de théologie protestante, pendant cinq années à partir 50 de la promulgation de la présente loi.

Titre IV. Des associations pour l'exercice des cultes.

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Art. 18. Les associations formées pour subvenir aux frais, à l'entretien et à l'exercice public d'un culte devront être constituées conformément aux articles 5 et suivants du titre Ier de la du loi 1er juillet 1901. Elles seront en outre soumises aux prescriptions de la présente loi. · 55

Art. 19. Ces associations devront avoir exclusivement pour objet l'exercice d'un culte et être composées au moins: Dans les communes de moins de 1000 habitants, de sept personnes; dans les communes de 1000 à 20 000 habitants, de quinze personnes; dans les communes dont le nombre des habitants est supérieur à 20 000, de vingt-cinq personnes majeures, domiciliées ou 5 résidant dans la circonscription religieuse. Art. 20. Ces associations peuvent, dans les formes déterminées par l'article 7 du décret du 16 août 1901 constituer des unions ayant une administration ou une direction centrale.

Titre V. Police des cultes.

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Art. 25. Les réunions pour la célébration d'un culte tenues dans les locaux appartenant 10 à une association cultuelle ou mis à sa disposition sont publiques. Art. 39. Conformément aux dispositions de l'article 2 de la loi du 28 mars 1882, l'enseignement religieux ne peut être donné aux enfants âgés de six à treize ans inscrits dans les écoles publiques qu'en dehors des heures de classe. Art. 31. Sont punis d'une amende de seize francs à deux cents francs et d'un emprisonnement de six jours à deux mois ou de l'une de ces deux peines seulement ceux 15 qui, soit par voies de fait, violences ou menaces contre un individu, soit en lui faisant craindre de perdre son emploi ou d'exposer à un dommage sa personne, sa famille ou sa fortune, l'auront déterminé à exercer ou à s'abstenir d'exercer un culte, à faire partie ou à cesser de faire partie d'une association cultuelle, à contribuer ou à s'abstenir de contribuer aux frais d'un culte. Art. 32. Seront punis des mêmes peines ceux qui auront empêché, retardé ou 20 interrompu les exercices d'un culte par des troubles ou désordres causés dans le local servant à ces exercices.

Titre VI. Dispositions générales.

Art. 44. Sont et demeurent abrogées toutes les dispositions relatives à l'organisation publique de cultes antérieurement reconnus par l'état, ainsi que toutes dispositions contraires à 25 la présente loi et notamment: 1o. La loi du 18 germinal an X, portant que la convention passée le 26 messidor an IX entre le pape et le gouvernement français 1, ensemble les articles organiques de la dite convention 2 et des cultes protestants, seront exécutés comme des lois de la République.

Papst Pius X.

30 553. 1. Verbot der Einwirkung weltlicher Mächte (ius exclusivae) auf die Papstwahl. Konstitution,,Commissum nobis“, 20. Januar 1904: AKR 89, 492; ist erst im Frühjahr 1909 bekannt geworden. · HINSCHIUS I 293 f.; LWAHRMUND, D. Ausschließungsrecht d. kath. Staaten Oesterreich, Frankreich u. Spanien bei d. Papstwahlen, W 88; DERS., Beitr. z. Gesch. d. Exklusionsrechtes, SWA 90, Bd. 122 u. AKR 68, 100 ff.; 72, 201 ff.; 77, 415 ff.; AGIOBBIO, 35 Oesterreich, Frankreich u. Spanien u. d. Ausschließungsrecht im Konklave, Pad 04; GAUGUSCH, D. Rechtsinstitut d. Papstwahl, W 05; MACK, D. Recht d. Exklusive, L 06; EISLER, D. Veto d. kath. Staaten, W 07; HPLOCK, Das ius exclusivae d. Staaten bei d. Papstwahl, Gö 10.

Plenae libertati in summo pastore eligendo opponitur in primis civile illud Veto, a supremis nonnullarum civitatum rectoribus haud semel prolatum, quo tentatur aditum 40 ad supremum pontificatum alicui praecludere. Id si aliquoties accidit, apostolicae tamen sedi probatum est nunquam. Quin etiam Romani pontifices, in iis quae de habendo conclavi constituerunt, nihil paene maiore contentione studiove conati sunt, quam ut externae cuiusvis potestatis interventum a s. cardinalium senatu ad pontificem eligendum vocato propulsarent. Verum, quandoquidem et experientia docuerit, hactenus con45 stituta ad impediendum civile Veto seu Exclusivam non ita vobis respondisse, et ob mutata temporum adiuncta huiusmodi civilis potestatis immixtio nostra aetate multo videatur magis omni rationis et aequitatis fundamento destituta, idcirco nos, pro apostolico nobis commisso munere et praedecessorum nostrorum vestigiis inhaerentes, re mature deliberata, certa scientia et proprio motu, civile Veto sive Exclusivam, quam 50 dicunt, etiam sub forma simplicis desiderii, itemque omnes interventus, intercessiones 1 oben Nr. 466.

2 oben Nr. 467.

quaslibet omnino reprobamus, edicentes licere nemini, ne supremis quidem civitatum moderatoribus, quovis praetextu se interponere aut ingerere in gravi negotio electionis Romani pontificis.

Quamobrem in virtute sanctae obedientiae, sub interminatione divini iudicii et poena excommunicationis latae sententiae speciali modo reservatae futuro pontifici, omnes et 5 singulos s. r. e. cardinales, tam praesentes quam futuros, pariterque secretarium s. collegii cardinalium aliosque omnes in conclavi partem habentes, prohibemus, ne, quovis praetextu, a quavis civili potestate munus recipiant Veto sive Exclusivam, etiam sub forma simplicis desiderii proponendi ipsumve hoc Veto, qualibet ratione sibi cognitum, patefaciant sive universo cardinalium collegio simul congregato sive singulis purpuratis 10 patribus sive scripto sive ore sive directe ac proxime sive oblique ac per alios. Quam prohibitionem extendi volumus ad memoratos omnes interventus, intercessiones aliosque modos quoslibet, quibus laicae potestates cuiuslibet gradus et ordinis voluerint sese in pontificis electione immiscere.

554. 2. Die Vakanz des apost. Stuhles und die Wahl des röm. Papstes. Constitutio de sede apostolica vacante et de Romani pontificis electione, 25. Dez. 1904: AKR 89, 494 -524; DZKR 19, 425-458.

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Titulus I. De sede apostolica vacante. cap. 1. De potestate s. collegii cardinalium sede apostolica vacante. c. 2. De cardinalium congregationibus. c. 3. De nonnullis peculiaribus officiis sede apostolica vacante. c. 4. De sacris Romanis congregationibus 20 earumque facultatibus sede apostolica vacante. c. 5. De exequiis Romani pontificis.

Tit. II. De electione Romani pontificis. c. 1. De electoribus Romani pontificis. c. 2. De conclavistis ac de aliis in conclavi partem habentibus. c. 3. De ingressu in conclave. c. 4. De clausura conclavis, ac de secreto servando in iis omnibus, quae in conclavi aguntur. c. 5. De forma electionis 1. c. 6. De iis, quae servanda vel vitanda sunt in electione 25 Romani pontificis. c. 7. De acceptatione et proclamatione electionis, nec non de consecratione et coronatione novi pontificis.

Tit. III. Constitutio de iis quae pro casuum varietate in electione Romanorum pontificum servari debent2.

Tit. IV. Instructio a sacro cardinalium collegio observanda vacante sede apostolica 30 donec extraordinaria conditio perduret in qua nunc ipsa versatur.

555. Pius X. 3. Kodifikation des kanonischen Rechts. Motu proprio,,Arduum sane“, 19. März 1904: AKR 84, 577 ff. Uebers. ebend. 347 ff. EFRIEDBERG, E. neues Gesetzbuch f. d. kath. Kirche : DZKR 18, 1 ff.

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Pius X. hat von seinem Regierungsantritt an die Absicht gehabt, alles in Christo zu erneuern 35 (instaurare omnia in Christo); dafür ist die kirchliche Disziplin von großer Bedeutung; ihrer Festigung dienten die kirchlichen Gesetze, die in zahlreichen Rechtssammlungen gesammelt worden sind; die Gesetze der neueren Zeit aber sind in zahlreichen Werken zerstreut und verlangen eine Zusammenstellung, auch infolge der veränderten Zeitverhältnisse eine Revision auf ihre heutige Brauchbarkeit.

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His incommodis pro nonnullis iuris partibus quae urgentioris erant necessitatis, occurere curarunt ex decessoribus nostris praecipue Pius IX. et Leo XIII. s. me., quorum alter per constitutionem,,Apostolicae sedis" censuras3 coarctavit latae sententiae, alter leges de publicatione ac censura librorum temperavit per constitutionem,,Officiorum et munerum" 4; et normas constituit congregationibus religiosis. . At illustres ecclesiae 45 praesules, iique non pauci etiam e s. r. e. cardinalibus, magnopere flagitarunt, ut uni

1 Beigefügt sind Abbildungen der schedulae scrutinii.
2 AKR 89, 524 ff. 532 ff.
3 oben Nr. 507.

4 oben Nr. 541.

versae ecclesiae leges, ad haec usque tempora editae, lucido ordine digestae, in unum colligerentur, amotis inde quae abrogatae essent aut obsoletae, aliis, ubi opus fuerit, ad nostrorum temporum conditionem proprius aptatis; quod 5 idem plures in Vaticano concilio antistites postularunt.

Haec nos iusta sane vota probantes ac libenter excipientes, consilium cepimus eadem in rem tandem deducendi. (Eine aus Kardinälen bestehende Kommission hat die Angelegenheit zu leiten; der Papst wird ihr Vorsitzender sein; hervorragende Theologen und Kanonisten werden zu Konsultoren ernannt werden; auch der Episkopat wird mit10 zuarbeiten haben).

556. Pius X. 4. Reform der Eheschließung in Deutschland (1906). Konstitution,,Provida sapientique“, 18. Jan. 1906: AKR 86, 343. — MLEITNER, D. trid. Eheschließungsform n. d. Konstitution Pius X, R 06; KBOSCH, D. Reform d. kath. Eheschließungsrechts durch Pius X, Borna 07; Text u. Lit.: FRWIEGAND, Kirchl. Bewegungen II 281 ff. — Das 15 Dekret der s. congregatio concilii,,Ne temere“ vom 2. August 1907: Acta s. sedis 40 (1907) 525 ff.

I. In universo hodierno imperio Germaniae caput,,Tametsi" 1 concilii Tridentini quamvis in pluribus locis, sive per expressam publicationem sive per legitimam observantiam, nondum fuerit certo promulgatum et inductum, tamen inde a die festo Paschae (i. e. a. die decima quinta Aprilis) huius anni 1906 omnes catholicos, etiam hucusque im20 munes a forma Tridentina servanda, ita adstringat ut inter se non aliter quam coram parocho et duobus vel tribus testibus validum matrimonium celebrare possint.

II. Matrimonia mixta quae a catholicis cum haereticis vel schismaticis contrahuntur, graviter sunt manentque prohibita, nisi accedente iusta gravique causa 25 canonica datis integre, formiter, utrimque legitimis cautionibus per partem catholicam dispensatio super impedimento mixtae religionis rite fuerit obtenta. Quae quidem matrimonia, dispensatione licet impetrata, omnino in facie ecclesiae coram parocho ac duobus tribusve testibus celebranda sunt, adeo ut graviter delinquant qui coram ministro acatholico vel coram solo civili magistratu vel alio quolibet modo clan30 destino contrahunt. Imo si qui catholici in matrimoniis istis mixtis celebrandis ministri acatholici operam exquirunt vel admittunt, aliud patrant delictum et canonicis censuris subiacent.

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Nihilominus matrimonia mixta in quibusvis imperii germanici provinciis et locis, etiam in iis quae iuxta Romanarum congregationum decisiones vi irritanti capitis 35 Tametsi" certo hucusque subiecta fuerunt, non servata forma Tridentina iam contracta vel, quod Deus avertat, in posterum contrahenda dummodo nec aliud obstet canonicum impedimentum, nec sententia nullitatis propter impedimentum clandestinitatis aut diem festum Paschae huius anni legitime lata fuerit, et mutuus coniugum consensus usque ad dictam diem perseveraverit, pro validis omnino haberi volumus, 40 idque expresse declaramus, definimus atque decernimus.

III. Ut autem iudicibus ecclesiasticis tuta norma praesto sit, hoc idem iisdemque sub conditionibus et restrictionibus declaramus, statuimus ac decernimus de matrimoniis acatholicorum, sive haereticorum sive schismaticorum, inter se in iisdem regionibus non servata forma Tridentina hucusque contractis vel in posterum 45 contrahendis; ita ut si alter vel uterque acatholicorum coniugum ad fidem catholicam convertatur, vel in foro ecclesiastico controversia incidat de validitate matrimonii du

1 cf. oben Nr. 382.

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