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9/1/31

SEP 11 1931

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FIANÇAILLES. Pragmatique prescrivant de stipuler les fiançailles par écriture publique devant notaire. Discipline particulière d'Espagne. La coutume donne-t-elle la force de loi canonique à la Pragmatique du prince? Col. 98. MÉLANGES. Office de S. Cyrille et de S. Méthode. Procession ordonnée par le pape Innocent III. — Illuminés condamnés par le Sainte-Office en 1791. Trappistes. Col. 118. Liturgie des

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CLXXV

ACTES INÉDITS DES PAPES. Bulles découvertes au British Museum. Collection de M. Jules Harttung, publiée à Tubingue. Col. 12.

PROCÉDURE CANONIQUE. Ecclésiastique rappelé dans son diocèse. Protestation contre une ordonnance concernant la réforme des mœurs. Ergastule. confession. Commerce. Suspense de la -Perte d'un procès. Délits soumis à la procédure ordinaire. Col. 153. Appel.

LEGS PERPÉTUEL. Propriété léguée au chapitre pour une messe quotidienne. Biens pris par le gouvernement et vendus. Economies faites par le chapitre et placées en rentes sur l'Etat. Les chanoines doivent-ils remplir le legs avec le revenu des titres? Col. 169.

LIVRAISON.

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CAUDATAIRES. Les caudataires des cardinaux ne sont dispensés de l'office que pour les jours et pour les heures des fonctions cardinalices. Col. 173.

NOMINATION DES VICAIRES. Chapitre de la cathédrale possédant de temps immémorial la cure habituelle et actuelle de toute la ville. Col. 178.

LES PINTOS. Irrégularité defectu corporis. Maladie horrible et contagieuse. Col. 193.

DROIT PAROISSIAL. Pluralité de curés. Célébration des mariages. Unité du ministère paroissial. Subordination des vicaires. Col. 196.

MATRICITÉ. Droits honorifiques réservés aux églises lors du démembrement des paroisses. Col. 202.

PHARMACIE. Commerce interdit. Dangers inhérents à la préparation des remèdes. Nécessité pour un pays qui n'a pas de pharmacien. Indult. Col. 207.

AMOVIBILITÉ. Desservant transféré à une autre paroisse. La S. Congrégation n'autorise pas la réintégration du curé. Col. 211.

LE CARÊME. Enseignement des saints pères et des écrivains ecclésiastiques de la grande école liturgique. Théologiens scolastiques. Col. 215.

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CLXXVII LIVRAISON.

LA BIENHEUREUSE MARIE DE LA CABEZA, femme de S. Isidore Laboureur. Preuves du culte. Images nimbées. Fête annuelle. Information présentée à la S. Congrégation des Rites. Col. 385.

MAXIMES DE FENELON. Votum de Jean-Bptiste de
Col. 407.

Miro.

LE CARÊME. Institution apostolique du carême. Raisons qui ont fait établir les quarante jours de jeûne avant Pâques. Manière d'observer le carême en Orient et Occident. Col.439.

PROCÉDURE CANONIQUE. Serment des prévenus. TribuMonitions. Dommages-intérêts. Gendarmerie. Formules des naux ecclésiastiques. Frais de justice. Appel. Chancellerie. jugements. Contumace. Col. 449.

MARIAGE AMÉRICAIN. Sollicitations produisant la crainte révérentielle. Mariage mixte. Promesse d'élever les enfants dans la religion catholique. La transgression de cette promesse rend-elle le mariage nul? En outre, s'il est douteux que le mari ait jamais été baptisé, l'union conjugale est-elle validement contractée? Col. 469.

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CLXXVIII® LIVRAISON.

HISTOIRE ECCLÉSIASTIQUE DE FLEURY. Examen par les qualificateurs romains. Cardinaux de Polignac et de Tencin. Sentiment du pape Benoît XIV. Col. 513.

CAUSES DE CANONISATION. Causes traitées par la S. Congrégation des Rites sous le pontificat de Léon XII et pendant le règne de Pie VIII. Col. 530.

LE CARDINALAT. Sénat du souverain pontife. Origine du consistoire. Sixte-Quint. Règles d'étiquette. Ordination des évêques. Instruction pour les évêques préconisés. Col.558.

LE SYNODE. Les Synodes sont le salut de l'Eglise, la terreur de ses ennemiş, le ferme appui de la foi. Col. 576. LE VÉNÉRABLE CLAUDE LA COLOMBIÈRE. Introduction de la cause. Col. 590.

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MAXIMES DE FENELON. Qualificateurs favorables à l'archevêque de Cambrai. Joseph d'Alfaro, professeur au collége romain. Interprétation bienveillante. Col. 654.

PROCÉDURE CANONIQUE. Tribunaux ecclésiastiques. Procédure en cas de contumace. Mariage semi-clandestin. Complicité par imprudence. Prescription de cinq ans pour les délits en matière de moeurs. Confrontation. Col. 710.

CONCOURS. Chanoine pénitencier de la cathédrale. Col.735. FONTS BAPTISMAUX. Fonts baptismaux communs aux diverses paroisses de la ville. Usage remontant au quinzième siècle. Col. 745.

BÉNÉDICTIONS DE S. GRÉGOIRE. Formules d'exorcismes contre les animaux nuisibles. Col. 753.

MÉLANGES. Le vénérable Humble de Bisiniano. Chanoines de seconde érection. Palais épiscopal. Centenaire du cardinal Maï. Curés canonisés. Col. 758.

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CLXXX® LIVRAISON.

LIBER PONTIFICALIS. Trois rédactions du Liber Pontificalis. Origine et sources de cet ouvrage. Rapports de cet ouvrage avec les fausses décrétales d' Isidore Mercator. Col. 760.

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ABSENCE POUR CAUSE POLITIQUE. Troubles d'Espagne. Un chanoine craignant d'être mis en prison, se réfugia parmi les troupes de don Carlos. Col. 866.

PRÉSÉANCE. Processions générales. Préséance entre les curés de la ville selon la dignité de leurs églises et suivant leur rang d'ordination. Col. 871.

CANARIES. Chanoines commensaux de l'évêque. Col.876. MÉLANGES. Le vénérable Jean-André Parisi. Introduction de la cause etc. Col. 880.

VARIÉTÉS. Souvenirs du pape Innocent III. Col. 889.

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ANALECTA JURIS PONTIFICIL

CENT SOIXANTE-QUATORZIÈME LIVRAISON.

CAUSES DE CANONISATION.

Ancienne procédure. Préséance entre les saints qui sont canonisés. Enu

mération des causes de béatification et de canonisation qui ont été introduites devant le Saint-Siége depuis l'époque de Benoît XIV jusqu'à nos jours. Le vénérable Innocent XI. Le vénérable Jean

d'Avila.

Benoît XIV fit connaître dans son grand ouvrage de sanctorum canoniaztione les causes de béatification qui avaient été formellement admises devant le SaintSiége, sans faire toutefois l'énumération distincte de ces causes, comme il agit à l'égard des bienheureux et des saints dont le culte immémorial obtint la confirmation apostolique.

La S. Congrégation des Rites publie ses décisions liturgiques et cérémonielles; le recueil officiel commencé Gardellini en 1808, a été poursuivi jusqu'à nos jours; par mais elle n'a pas entrepris de collection pour les décrets qui regardent les causes de canonisation. Ces décrets sont imprimés parce qu'on doit les publier et les afficher aux portes des basiliques et autres lieux accoutumés de Rome. Personne ne s'est préoccupé de collectionner ces feuilles volantes. En 1850 et 1851, je publiai dans l'ancienne Correspondance de Rome la liste et l'état des causes alors pendantes devant le Saint-Siége; mais cette liste n'était pas complète. Je me bornai au précis de chaque décret, sans publier le document. En outre, je ne portai pas mes investigations plus loin que l'année 1815. De là vient que la période comprise entre Benoît XIV et Pie VII demeura dans l'ombre; il est pourtant certain, on le verra plus loin, qu'un grand nombre de causes furent entreprises et traitées dans cet intervalle.

Urbain VIII établit la nouvelle procédure par les célèbres décrets de 1625 et de 1634. Alexandre VII, Innocent XI, Benoît XIV et quelques autres achevèrent l'œuvre et soumirent les causes de canonisation à de longues et minutieuses formalités. On peut compter trente redoutables épreuves par lesquelles doit passer un saint personnage avant d'atteindre la canonisation.

a) Autorisation d'ouvrir le procès canonique qui a été fait par l'ordinaire. La règle est d'attendre dix ans à partir du jour où le procès est présenté à la S. Congrégation des Rites.

b) Copie du procès. L'original provenant de l'évêque diocésain est déposé aux archives du notaire, ou chancelier de la S. Congrégation des Rites. Il est nécessaire d'en prendre copie, pour la discussion de la cause. Les postulateurs, les avocats, le promoteur de la foi consultent cette copie, qui pourrait se perdre en passant par différentes mains.

20° SÉRIE.

c) Formation du Sommaire. Les cardinaux et les consulteurs des la S. Congrégation ont besoin de connaître les dires des témoins. D'autre part, on ne peut pas multiplier les copies du procès. C'est pourquoi l'usage s'est depuis longtemps introduit de faire imprimer le catalogue et les dépositions des témoins qui ont été appelés au procès juridique. Les dépositions sont réunies dans des chapitres distincts: La vie du saint personnage, les vertus héroïques, la réputation de sainteté pendant la vie, les dons surnaturels s'il y en a, renommée croissante de la sainteté etc. On réunit sur chaque chef les témoignages épars dans le procès, en désignant toujours le témoin de qui ils émanent. En cas de doute, chacun a la faculté de consulter l'expédition officielle et manuscrite du procès d'après laquelle le Sommaire a été formé.

d) Examen des écrits. D'après les décrets du pape Urbain VIII, l'examen des écrits doit précéder l'introduction de la cause; car il se peut qu'ils fournissent un obstacle insurmontable.

e) Introduction de la cause. La S. Congrégation des Rites n'est pas investie de la juridiction qui l'autorise à traiter toutes les causes de canonisation; car il faut que le pape confère une commission spéciale pour chaque cause; il le fait en signant de sa main la commission qui saisit le tribunal. De là vient que la S. Congrégation ne fait qu'émettre un avis purement consultatif. D'après les décrets du pape Urbain VIII, l'introduction de la cause est traitée dans la congrégation générale à laquelle les consulteurs interviennent et votent. Dans la pratique moderne, le pape dispense de l'intervention des consulteurs et de leur vote, et l'affaire est traitée dans la congrégation ordinaire qui est formée des seuls cardinaux, du secrétaire et du promoteur de la foi. La Positio on dossier relatif à l'introduction de la cause contient quatre parties distinctes: D'abord l'information, ou plaidoirie du postulateur. Secondement, le sommaire mentionné ci-dessus. Troisièmement, les animadversiones du promoteur de la foi, lequel a la faculté de présenter le sommaire objectionnel. Enfin, la réponse aux animadversiones; le postulateur est libre de présenter à son tour, un sommaire additionnel et de nouvelles pièces justificatives. La positio imprimée est distribuée aux cardinaux et aux consulteurs qui ont par là le moyen d'étudier commodément l'affaire.

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