Génie du Christianisme: ou Beaute's de la religion chrétienne, Tom 2Chez Migneret, imprimeur, 1802 |
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Strona 22
... vrai chemin ; › un seul fait détruit toutes nos prétentions . Avec notre hardiesse de style et de pensées , sommes - nous plus originaux que les auteurs du siècle de Louis - le - Grand , qui n'ont pres- que rien à eux ? Bossuet qui ...
... vrai chemin ; › un seul fait détruit toutes nos prétentions . Avec notre hardiesse de style et de pensées , sommes - nous plus originaux que les auteurs du siècle de Louis - le - Grand , qui n'ont pres- que rien à eux ? Bossuet qui ...
Strona 31
... vrai , et c'est , sans doute , ce qui avoit adouci l'humeur du chantre de l'art poétique . Venons à quelques poëmes étrangers . Il seroit inutile de nous arrêter long- temps à l'Araucana , avec ses trois parties bet eses trente - cinq ...
... vrai , et c'est , sans doute , ce qui avoit adouci l'humeur du chantre de l'art poétique . Venons à quelques poëmes étrangers . Il seroit inutile de nous arrêter long- temps à l'Araucana , avec ses trois parties bet eses trente - cinq ...
Strona 33
... vrai qu'on puisse bien écrire quand on souffre . Tous ces hommes ardens , qui se consacrent au culte des muses , se laissent encore plus vîte sub- merger à la douleur que les hommes ordi- naires : les grandes ames , comme les grands ...
... vrai qu'on puisse bien écrire quand on souffre . Tous ces hommes ardens , qui se consacrent au culte des muses , se laissent encore plus vîte sub- merger à la douleur que les hommes ordi- naires : les grandes ames , comme les grands ...
Strona 66
... vrai moyen d'intéresser le lecteur , sur - tout si l'on fait la somme des maux un peu plus forte que celle des biens , comme dans la nature . Deux liqueurs sont mêlées dans la coupe de la vie ; l'une douce et l'autre amère : mais outre ...
... vrai moyen d'intéresser le lecteur , sur - tout si l'on fait la somme des maux un peu plus forte que celle des biens , comme dans la nature . Deux liqueurs sont mêlées dans la coupe de la vie ; l'une douce et l'autre amère : mais outre ...
Strona 84
... vrai , exige d'Iphigénie le double sacrifice de son amour et de sa vie , et Lusignan ne de- mande à Zaïre , que de renoncer à son amour ; mais pour une femme passionnée , vivre , et être privée de l'objet de ses vœux , c'est peut- être ...
... vrai , exige d'Iphigénie le double sacrifice de son amour et de sa vie , et Lusignan ne de- mande à Zaïre , que de renoncer à son amour ; mais pour une femme passionnée , vivre , et être privée de l'objet de ses vœux , c'est peut- être ...
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Strona 126 - Misérable! et je vis! et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher?
Strona 126 - Ah ! combien frémira son Ombre épouvantée, Lorsqu'il verra sa fille à ses yeux présentée, Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux Enfers ! Que diras-tu, mon Père, à ce spectacle horrible ? Je crois voir de ta main tomber l'Urne terrible, Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même, de ton Sang devenir le Bourreau. Pardonne. Un Dieu cruel a perdu ta Famille. Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta Fille.
Strona 271 - C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit; Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée , Comme au jour de sa mort pompeusement parée : Ses malheurs n'avaient point abattu sa fierté ; Même elle avait encor cet éclat emprunté Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage Pour réparer des ans l'irréparable outrage. Tremble...
Strona 73 - C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits, II voulut expirer sous les coups de l'impie, C'est là que de sa tombe il rappela sa vie. Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu n'y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu; Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire.
Strona 271 - Tremble, m'at-elle dit, fille digne de moi. Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille.
Strona 72 - En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres : Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne...
Strona 95 - En tes serments jurés au plus saint de leurs rois, En ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée. Mais d'où vient que mon cœur frémit d'un saint effroi...
Strona 144 - Quoique je te perde de vue à travers les arbres, je n'ai pas besoin de te voir pour te retrouver ; quelque chose de toi que je ne puis dire reste pour moi dans l'air où tu passes, sur l'herbe où tu t'assieds. Lorsque je t'approche, tu ravis tous mes sens.
Strona 153 - Seigneur, de vos bontés, il faut que je l'obtienne; Elle a trop de vertus p.our n'être pas chrétienne : Avec trop de mérite il vous plut la former, Pour ne vous pas connaître et ne vous pas aimer, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir comme elle est née.
Strona 185 - Mais comment exprimer cette foule de sensations fugitives que j'éprouvais dans mes promenades? Les sons que rendent les passions dans le vide d'un cœur solitaire ressemblent au murmure que les vents et les eaux font entendre dans le silence d'un désert ; on en jouit, mais on ne peut les peindre.