Génie du Christianisme: ou Beaute's de la religion chrétienne, Tom 2Chez Migneret, imprimeur, 1802 |
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Strona 50
... présent j'ai un signe certain de ton retour . Ce que tu viens de dire de notre couche bannit mes soupçons ; car aucun autre homme que toi ne l'a visitée : elle n'est connue que de nous deux et de la seule esclave Actoris , que mon père ...
... présent j'ai un signe certain de ton retour . Ce que tu viens de dire de notre couche bannit mes soupçons ; car aucun autre homme que toi ne l'a visitée : elle n'est connue que de nous deux et de la seule esclave Actoris , que mon père ...
Strona 53
... présent , et du malheur en souvenir ; ce sommeil qui vient par degrés , fermer les yeux et la bouche d'Ulysse , tandis qu'il raconte ses aventures à Pénélope attentive tout cela sont les traits du grand maître , on ne sauroit trop les ...
... présent , et du malheur en souvenir ; ce sommeil qui vient par degrés , fermer les yeux et la bouche d'Ulysse , tandis qu'il raconte ses aventures à Pénélope attentive tout cela sont les traits du grand maître , on ne sauroit trop les ...
Strona 66
... présent : si vous descendez au contraire de la prospérité aux larmes , comme dans la peinture de Milton , vous serez plus triste , plus poignant , parce que le cœur s'arrête à peine dans le présent , et anticipe déjà les maux qui le ...
... présent : si vous descendez au contraire de la prospérité aux larmes , comme dans la peinture de Milton , vous serez plus triste , plus poignant , parce que le cœur s'arrête à peine dans le présent , et anticipe déjà les maux qui le ...
Strona 76
... présent . La mère , sous notre culte , plus tendre , sans être moins prévoyante , oublie quelquefois ses chagrins , en donnant un baiser à son fils . Les anciens n'arrêtoient pas long - temps les yeux sur l'enfance ; il semble qu'ils ...
... présent . La mère , sous notre culte , plus tendre , sans être moins prévoyante , oublie quelquefois ses chagrins , en donnant un baiser à son fils . Les anciens n'arrêtoient pas long - temps les yeux sur l'enfance ; il semble qu'ils ...
Strona 90
... présent , que le caractère du prêtre chrétien , offre bien plus de variété et de grandeur que celui du prêtre dans le polythéisme . Quels beaux tableaux à tracer depuis le pasteur du hameau , jusqu'au Pontife qui ceint la triple ...
... présent , que le caractère du prêtre chrétien , offre bien plus de variété et de grandeur que celui du prêtre dans le polythéisme . Quels beaux tableaux à tracer depuis le pasteur du hameau , jusqu'au Pontife qui ceint la triple ...
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Strona 126 - Misérable! et je vis! et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher?
Strona 126 - Ah ! combien frémira son Ombre épouvantée, Lorsqu'il verra sa fille à ses yeux présentée, Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux Enfers ! Que diras-tu, mon Père, à ce spectacle horrible ? Je crois voir de ta main tomber l'Urne terrible, Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même, de ton Sang devenir le Bourreau. Pardonne. Un Dieu cruel a perdu ta Famille. Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta Fille.
Strona 271 - C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit; Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée , Comme au jour de sa mort pompeusement parée : Ses malheurs n'avaient point abattu sa fierté ; Même elle avait encor cet éclat emprunté Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage Pour réparer des ans l'irréparable outrage. Tremble...
Strona 73 - C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits, II voulut expirer sous les coups de l'impie, C'est là que de sa tombe il rappela sa vie. Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu n'y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu; Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire.
Strona 271 - Tremble, m'at-elle dit, fille digne de moi. Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille.
Strona 72 - En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres : Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne...
Strona 95 - En tes serments jurés au plus saint de leurs rois, En ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée. Mais d'où vient que mon cœur frémit d'un saint effroi...
Strona 144 - Quoique je te perde de vue à travers les arbres, je n'ai pas besoin de te voir pour te retrouver ; quelque chose de toi que je ne puis dire reste pour moi dans l'air où tu passes, sur l'herbe où tu t'assieds. Lorsque je t'approche, tu ravis tous mes sens.
Strona 153 - Seigneur, de vos bontés, il faut que je l'obtienne; Elle a trop de vertus p.our n'être pas chrétienne : Avec trop de mérite il vous plut la former, Pour ne vous pas connaître et ne vous pas aimer, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir comme elle est née.
Strona 185 - Mais comment exprimer cette foule de sensations fugitives que j'éprouvais dans mes promenades? Les sons que rendent les passions dans le vide d'un cœur solitaire ressemblent au murmure que les vents et les eaux font entendre dans le silence d'un désert ; on en jouit, mais on ne peut les peindre.