Obrazy na stronie
PDF
ePub

:

nos inferre mandasti, mandé de ne pas faire à auquod nobis non optamus trui ce que nous ne vouinferri præsta quæsu- drions pas qu'il fût fait à mus, ut nec fingamus nous-mêmes; accordezaliis, nec aliorum finc- nous et de ne jamais tromtionibus illudamur. Per per les autres, et de ne jaDominum. mais être trompés par autrui. Par Jésus-Christ.

PRÉFACE.

ERE dignum tibi gra-vous rendre grâces: vous L est vraiment juste de VERE tias agere. Qui nos spiritalibus erudiens ins- qui, dans les leçons par lestitutis, sic doces illorum quelles vous formez

nos

jugiter relaxare, qui no- | âmes, nous enseignez à rebis adversantur, offensas, mettre sans fin les offenses ut in eorum non incida- de nos ennemis, en sorte mus insidias; sic dissi- pourtant que nous évitions mulare culpas, ut, sub leurs embûches; à oublier specie gratiæ nocere cu- les fautes, sans toutefois pientium, declinemus, nous laisser atteindre par in qua student perseve- la malice persévérante de rare, malitiam. Tu, ete- ceux qui cherchent à nuire nim, Domine, mittens in sous une fausse apparence medium nos luporum, de grâce. Car en nous enmanere vis simplices si- voyant au milieu des loups, militudine columbarum, vous voulez, Seigneur, que et astutos fieri more ser- nous demeurions simples pentum non utique, ut comme les colombes et decuiquam noxii simus, venions rusés comme des sed ut solicite dolos ca- serpents: non certes que veamus alienos. Ita mi-nous devions nuire à pèrtes ad omnes esse nos sonne, mais pour nous garjubes, ut pariter corri der soigneusement de la pere præcipias inquietos. fourberie d'autrui. Ainsi Longe aliud quippe est vous nous recommandez contumeliam præterire, d'être doux envers tous, et aliud, ne per improvidam en même temps nous ordonbenignitatem capiamur, nez de reprendre ceux qui intendere quoniam et troublent la paix. Car bien tua clementia ea lege nos- autre chose est de laisser tros resolvit errores, ut passer l'injure, et bien aunos denuo, ne deteriora tre chose de veiller à ne pas subeamus, errare prohi- | être victime d'une bonté

imprévoyante. Ainsi votre

beat, nec sibi quisquam

clémence elle-même a-t-elle aut non cessum judicet pour loi de ne remettre nos fautes qu'en nous signifiant

fuisse delictum, aut læsum se fortassis existi

de n'y point retomber, met, si facultas eidem crainte de pire châtiment. potius subtrahatur subPersonne ne doit conclure siciva lædendi, quum que sa faute ne lui a point hoc ipso magnum benefiété pardonnée, ni se regar- cium talibus conferatur, der aucunement comme lé- ut mali esse dediscant, sé, si on lui enlève la faci- vel impossibilitate peclité qui pourrait lui rester à candi. lui-même de léser autrui ; c'est conférer un grand bienfait à ces sortes de gens que de faire en sorte qu'ils désapprennent d'être mauvais, par l'impossibilité même de pécher.

L'avertissement que voici, revient plus d'une fois au Missel ambrosien dans les derniers Dimanches.

TRANSITORIUM.

VOICI que déclinent vers

leur fin nos années et nos jours. Il est temps réformons-nous, à la gloire du Christ. Que les lampes soient allumées; car le Juge souverain vient juger les nations. Alleluia, alleluia.

ECLINANT anni nostri, et dies ad finem.Quia tempus est; corrigamus nos ad laudem Christi. Lampades sint accense; quia excelsus Judex venit judicare gentes. Alleluia, alleluia.

La belle formule qui suit, et dont nous empruntons le texte au Sacramentaire gallican, nous donnera de faire écho à la supplication d'Israël préparant son retour définitif au Seigneur. Elle a depuis été placée par Urbain VIII au nombre des prières après la Messe et la Communion qui sont au Missel.

APOLOGIA.

NTE Oculos tuos, Do- OUS comparons devant A mine, culpas quas vos yeux, Seigneur, les fecimus, et plagas quas fautes que nous avons comexcepimus conferimus. mises et les châtiments Minus est quod patimur, qu'elles nous ont attirés. majus est quod mere- Moindre est la peine subie, mur. Peccati poenam bien pire ce que nous mérisentimus, et peccati per- tons. Nous portons l'expiatinaciam non vitamus. tion du péché, et ne cessons In flagellis tuis, Domine, de pécher opiniâtrément. fragilitas nostra vincitur, Notre faiblesse, Seigneur, et iniquitas non mutatur. succombe sous vos coups, Mens ægrota torquetur, et notre iniquité n'est pas et cervix dura non flecti- changée. L'âme malade est tur. Vita in dolore suspi- dans les tourments, et la rat, et in opere non in-tête dure ne fléchit pas. Nomendat.Si exspectas, Do- tre vie gémit sous la doumine, non corrigimus : leur, et n'amende pas ses si vindicas, non dura- œuvres. Si vous attendez, mus. Confitemur in con- Seigneur, nous ne nous corfractione quod læsimus. rigeons point; si vous séSi oppresseris manum, vissez, nous ne persévérons facienda promittimus pas. Broyés, nous confessi suspenderis gladium, sons nos crimes; si votre promissa non facimus. main s'appesantit, nous proSi ferias, clamamus ut mettons de bien faire: si parcas: si iterum peper-vous laissez votre glaive en ceris, te provocamus ut suspens,nous ne faisons rien ferias. Si angustia ve- de ce que nous avons pronerit, tempus petimus mis. Si vous frappez, nous pœnitendi si miseri- crions: Pardonnez; si vous cordia venerit, abutimur nous épargnez de nouveau, poenitentia ab misericor- nous provoquons vos coups. dia. Te volumus obser- Quand l'angoisse apparaît, vare quod jusseris: te nous implorons le temps du nolumus obaudire quod repentir; quand la misérifeceris. Habes, Domine, corde se présente, nous nous confitentes reos. Parce, rions de la pénitence à cause quia pius es, quia tibi de la miséricorde. Nous voumulta miseratio pera-lons que vous observiez vos bundat. Præsta, Domine, promesses; nous ne voulons sine merito quod roga-pas, nous, tenir compte de

:

[merged small][merged small][ocr errors]

LE VINGT ET UNIEME DIMANCHE
APRÈS LA PENTECÔTE.

ES Dimanches qui vont suivre sont les derniers du Cycle; mais le degré de proximité qui les met en rapport avec

son dernier terme, varie chaque année selon le mouvement de la Pâque. Cette mobilité rend impossible la recherche d'un accord précis entre la composition de leurs Messes et les lectures de l'Office de la nuit, qui se font à terme fixe depuis le mois d'août en la manière que nous avons dite. Cependant l'instruction que les fidèles doivent tirer de la sainte Liturgie serait incomplète, la préoccupation de l'Eglise dans ces dernières semaines ne leur apparaîtrait pas aussi claire qu'il convient pour les dominer pleinement, s'ils ne se rappelaient que les mois d'octobre et de novembre sont remplis, le premier par la lecture des Machabées qui nous animent pour les derniers combats, le second par celle des Prophètes annonçant les jugements de Dieu 2.

D

A LA MESSE.

URAND de Mende, dans son Rational, s'applique à montrer que ce Dimanche et ceux qui le suivent relèvent toujours de l'Evangile des noces

1. VII Dim. ap. la Pentec. 2. Myst. du Temps ap. la Pentec. tome I.

« PoprzedniaDalej »