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toire: Seigneur, j'ai espéré en vous, vous êtes mon Dieu !

OFFERTOIRE.

Idixi: Tu

N te speravi, Domine,

es Deus

meus, in manibus tuis tempora mea.

SEIGNEUR,

EIGNEUR, j'ai espéré en vous; j'ai dit : Vous êtes mon Dieu, ma vie est dans vos mains,

C'est l'oblation déposée sur l'autel qui doit nous obtenir de Dieu le pardon du passé et les grâces de l'avenir. Prions-le, dans la Secrète, d'agréer pour le Sacrifice ces dons présentés par l'Eglise en notre

nom à tous.

SECRÈTE.

PROPITIARE, Domine, populo tuo, propitia re muneribus: ut hac oblatione placatus, et indulgentiam nobis tribuas, et postulata concedas. Per Dominum.

Sx
OYEZ propice, Seigneur,
à votre peuple, soyez
propice à ses dons, pour
qu'apaisé par cette offrande,
vous pardonniez nos fautes
et exauciez nos prières. Par
notre Seigneur.

Les autres Secrètes comme ci-dessus, page 109.

Quand donc les Juifs voudront-ils venir éprouver enfin la supériorité du pain de l'alliance nouvelle sur la manne du Vieux Testament ? Nous gentils, les derniers-venus, qui avons précédé nos aînés au banquet de l'amour, chantons d'autant mieux, dans la Communion, les divines suavités de ce vrai pain du ciel.

COMMUNION.

ANEM de cœlo dedisti

PAN
nobis, Domine, ha-
bentem omne delecta-
mentum, et omnem sa-
porem suavitatis.

US nous

avez donné,

V Seigneur, le pain du

ciel, ayant en lui toutes délices et toute saveur de suavité.

Comme l'exprime la Postcommunion, l'œuvre de notre rachat par Jésus-Christ s'affirme et croît en nous aussi souvent que nous recourons aux sacrés Mystères. L'Eglise demande pour ses enfants la grâce de cette fréquentation fructueuse des Mystères du salut.

POSTCOMMUNION.

UE réception des

UMPTIS, Domine, cœ

Qcélestes Mystères, nous lestibus sacramentis,

Vous en supplions, Seigneur, fasse croitre en nous l'éternelle rédemption. Par Jésus-Christ.

L

ad redemptionis æternæ, quæsumus, proficiamus augmentum. Per Domi

num.

Les autres Postcommunions ci-dessus, page 110.

A VÊPRES.

Es Psaumes, les Antiennes, le Capitule, l'Hymne et le Verset, ci-dessus, pages 49-57.

OR

ANTIENNE DE Magnificat.

R l'un d'eux, dès qu'il se vit guéri, revint sur ses pas, glorifiant Dieu à haute voix. Alleluia.

U

NUS autem ex illis, ut vidit quod munda

tus

ma

est, regressus est cum magna voce gnificans Deum. Alleluia.

L'Oraison ci-dessus, page 322.

HANTONS Abraham le père de notre foi, en con

Cformité avec les enseignements de l'Epitre du

jour. Le Sacramentaire gallican nous fournira à cette fin de sublimes développements.

CONTESTATIO DE ABRAHAM.

ERE dignum et justum L est vraiment digne et VER est, omnipotens Deus, I juste de vous rendre gråqui Abrahæ famolo tuo ceś, Dieu tout-puissant qui unicum filium, quem ipse commandez à Abraham vodederas, in sacrificium tre serviteur de vous offrir tibi victimam esse jus- en sacrifice le fils unique sisti. O Domine in pro- que vous lui aviez donné. mittendo fidelis, in per- O Seigneur fidèle dans la ficiendo liberalis, nunc promesse, libéral dans l'acper sterilem senem fe- complissement, vous doncundasti; sed ut devotio nez la fécondité à un vieilcomprobaretur in patre, lard stérile; mais il ne savait affectio postponeretur in par où passerait son amour, sobole, et qua futurum ce père qui devait vous nesciebat affectum Plus montrer sa fidélité en metsiquidem gavisus est of tant après elle la tendresse ferens tibi filium, quam qu'il avait pour son enfant. promissum crediderit La joie qu'il eut de vous nasciturum. Pro hoc offrir son fils fut plus granenim non sibi, sed tibi de, en effet, que celle que filium genuisse, quem lui avait causée la promesse sic festinabat offerre, e de sa naissance. Religieux rege devotus pater: cum père plus que chef de nasacrificio jam parato tions à sortir de lui, il était ibat et devotus filius cum visible que ce n'était pas sacerdote perfecto. Ita pour lui mais pour vous enim utrumque sibi vota qu'il avait engendré ce fils contexerant, ut nec pa- qu'il se hâtait ainsi d'offrir; ter de filii voluntate esportant le sacrifice tout préset suspectus, nec filius paré, allait aussi le fidèle de patris voluntate esset fils avec le prêtre parfait. sollicitus. Consulit vic- Car tous deux avaient telletima sacerdotem, et per- ment uni leurs vœux, que cussorem suum moritu- ni le père ne suspectait la rus interrogat Ecce volonté du fils, ni le fils ne adest ignis et ligna, ubi s'inquiétait de la volonté du est ovis quæ est ad vic- père. La victime consulte le timam! O exspectaco- prêtre, celui qui doit mourir lum dignum Deo! o in- interroge celui qui va le victum devotionis trium- frapper Voici le feu et le phum, et magnum et in- bois, où est la brebis qui violabile sacramentum! | sera la victime? O spectacle

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cute; pietas clamabat: Parce. Illa provocabat, ista revocabat. Filius tamen moriturus jacebat, non vincolis arduis inretitus, sed officium pietatis indutus. Totis ergo pater visceribus in sua viscera feriturus insurgit; et nullam devotionis suæ afferre patitur tarditatem, nec ex tarditate perdidit mercedem. Sed ecce divinitas, quæ jusserat ut feriret, iterum dicebat: Parce, parce, inquit, devote pater, parce religiose percussor, parce sine crimine parricida. Ego libens victimam tuam acceptavi; votum non reprovo, sacrificium laudo, fidem non repello. Tu quidem non perimes filium, sed facti tui per sæcula manet exemplum. O qualem rem! nec filius timuit victima, nec pater inventus parricida: quoniam adventum Domini nostri Jesu Christi exspectabat, ante cujus conspectum omnes Angeli atque Archangeli.

digne de Dieu! ô invincible Devotio dicebat: Pertriomphe de la fidélité, et grand et inviolable mystère! Frappe, disait la fidélité; Epargne, criait la tendresse. Celle-là provoquait, celle-ci s'opposait. Le fils cependant s'étendait pour mourir; il gisait, moins retenu par les liens, que revêtu d'eux pour son pieux office. Le père donc s'élance de toutes ses entrailles pour frapper ses entrailles; il ne souffre pas de retard à sa fidélité, et ainsi ne perd-il point la récompense. Car voici que le même Dieu qui avait commandé de frapper, dit maintenant Epargne, épargne, père fidèle; épargne, pieux bourreau; épargne, innocent parricide. J'ai, pleinement satisfait, accepté ta victime; je ne réprouve pas le désir, je loue le sacrifice, ta foi n'est point repoussée. Il est vrai, tu n'égorgeras point ton fils; mais ton action demeure à jamais comme exemple. O fait admirable! le fils victime n'a eu nulle crainte, le père n'a point été parricide; car il attendait l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ, en présence de qui chantent tous les Anges et les Archanges, disant: Saint! Saint! Saint!

Concluons par ces formules du Temps, que nous trouvons au Bréviaire mozarabe.

ORAISON.

OMINE Deus, qui suDON per Cherubim sedens, laude magnificaris creaturæ subjectæ ut dum magna condideris, incomparabiliter tu magnificentissimus æstimeris; tibi ad nutum obtemperant cuncta, quæ te auctore subsistunt; et hoc illis est in honore, quod sunt a te condita, et sunt subjecta: proinde ita proficere præsta, ut dum labia in tuis benedictionibus pandimus, benedictionem cœlestis gratiæ impetre

mus.

EIGNEUR Dieu

assis

Ssur les Cherubins, la louange de la création qui est au-dessous de vous vous honore auteur en effet de tant de grandes choses, vous-même apparaissez incomparablement plus grand; au moindre de vos signes obéit tout ce qui par vous subsiste; c'est l'honneur du monde, que de vous avoir pour auteur et de vous être soumis. Donnez-nous donc cet avantage, qu'ouvrant nos lèvres pour vous bénir, nous obtenions la bénédiction de la grâce céleste. RÉPONS.

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BÉNÉDICTION.

B plebem tumine, hanc BÉNISSEZ, ô Seigneur, ce

peuple qui est à vous,

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