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APPROBATION.

'Ar lu le DICTIONNAIRE DES CULTES RELI

&c. avec

, par

GIEUX ÉTABLIS DANS LE MONDE, l'Avertiffement pour les corrections faites dans cette Edition, dont quelques-unes font effentielles exemple, aux Articles Fiançailles, Infra-Lapfaires, &c. Le Lecteur admirera dans quel excès d'égarement "efprit humain fe précipite, lorfqu'il eft abandonné à lui-même, & ne pourra s'empêcher de reconnoître la néceffité d'une révélation infaillible & folidement appuyée fur de vrais motifs de crédibilités pour régler fa créance & fes mœurs. Il trouvera une Table très-ingénieufe pour difcerner fur un moment les différents numero d'un méme article.

Liege ce 11 Février 1772.

Signé G. LA RUELLE, Examinateur
Synodal & Cenfeur des Livres.

PERMISSION.

Ous en permettons l'Impreffion. Liege ce 13 Fé

vrier 1772.

figné LE COMTE DE ROUGRAVE, VICAIRE-GÉNÉRAL.

APPROBATION.

'Ai lu, par ordre de Monfeigneur le Chancelier, un

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Manufcrit qui a pour titre : DICTIONNAIRE DES CULTES RELIGIEUX ET DES SAINTS PERSONNAGES, L'objet de cet Ouvrage eft de rendre compte, en détail, des différents Cultes de toutes les Nations. L'homme réfléchi verra,dans les Cultes arbitraires & fuperftitieux, les écarts de l'efprit & du cœur humains, quand ils font livrés à eux-mêmes; &, dans le culte que les Livres faints & l'Eglife Catholique nous enfeignent, il admirera la maniere parfaite d'adorer Dieu en efprit & en vérité, par l'élevation de l'efprit & du cœur vers l'Etre fuprême, par le détachement des biens terreftres, par l'étude des divines perfections, & par une application continuelle à les imiter. A Paris, ce 14 Février 1770,

Signé GENET, Docteur de la Maison

& Société de Sorbonne.

DICTIONNAIRE

DICTIONNAIRE

DES

CULTES RELIGIEUX.

A

·AAR

ARON, choifi par Dieu même pour être le premier pontife des Hébreux, étoit fils d'Amram & de Jocabed, & frere de Moyfe, & tiroit fon origine de la tribu de Lévi. Naturellement éloquent, ce fut lui qui porta la parole à Pharaon, en la place de Moyfe, qui étoit begue; c'est pourquoi l'Ecriture l'appelle le Prophéte de Moyfe. Ce fut auffi lui qui fut porteur de la verge miraculeuse. Un an après que les Juifs furent fortis de l'Egypte, la dignité du facerdoce lui fut conférée; dignité qui devoit paffer à fes defcendants. Dieu foutint, par d'éclatants miracles, le choix qu'il avoit fait d'Aaron, & punit les envieux qui oferent lui difputer le glorieux titre de Pontife. La fin tragique de Coré, Dathan & Abiron en est un exemple frapant. L'Ecriture dit que tous les princes des tribus, ayant mis chacun une baguette dans le tabernacle, celle d'Aaron, qui étoit de bois d'amandier, pouffa miraculeufement des feuilles, & parut chargée de fruits, distinction flateuse, par laquelle Dieu vouloit honorer le miniftre qu'il avoit élu. Une tache Tome I

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