LIVRE CINQUIÈME. FABLE PREMIÈRE. LE BUCHERON ET MERCURE. A M. L. C. D. B. Votre goût a servi de règle à mon ouvrage : Dont je ne me pique point, Je tâche d'y tourner le vice en ridicule, Ne pouvant l'attaquer avec des bras d'Hercule. La sotte vanité jointe avecque l'envie, Qui voulut en grosseur au bœuf se rendre égal. Un bûcheron perdit son gagne-pain, Je tiendrai l'être encore un coup de toi. I I On disoit autrefois boquet pour bosquet, et boquillon pour bosquillon, apprenti bûcheron qui travaille aux bosquets. (W.) · Mercure, au lieu de donner celle-là, Ne point mentir, être content du sien, FABLE II. LE POT DE TERRE ET LE POT DE FER. mm Je ne vois rien qui vous tienne. Mes gens s'en vont à trois pieds Au moindre hoquet' qu'ils treuvent. Le pot de terre en souffre ; il n'eut pas fait cent pas Que par son compagnon il fut mis en éclats, Sans qu'il eût lieu de se plaindre. Ne nous associons qu'avecque nos égaux; Le destin d'un de ces pots. Achopement, secousse, par métonymie. On disoit aurefois hoqueter pour secouer fortement. (W.) |