J'ENTREPRENDS une tâche hardie, celle de porter la réforme dans les bases mêmes de la science. Je ne m'en suis point dissimulé la difficulté et n'ai pas eu la présomption de me croire capable de l'accomplir entièrement. Simple ouvrier dans le champ de la vérité, perdu dans la foule de ceux qui sont chargés de le cultiver et de le féconder, j'aurais dû peut-être me borner à suivre le sillon tracé par des maîtres habiles; mais, quelque ignoré que soit mon travail, quelques faibles qu'en doivent être les résultats, j'ai cru ne pouvoir rester les bras croisés, lors |