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cessionnaux, et qui se disait en rentrant dans l'église. Nous la mettrons ici en français, afin que chacun puisse la dire en son particulier.

Prière à la fin de la Procession,

Seigneur Jésus-Christ, qui êtes la voie des saints en les faisant marcher par votre grâce dans la pratique des vertus que vous leur avez enseignées par vos paroles et vos exemples, et qui, lorsqu'ils allaient à vous au sortir de cette vie, leur avez fait part des joies ineffables de la gloire que vous possédez, daignez remplir de la lumière de votre saint esprit tous les fidèles assemblés dans cette église, que vous vous êtes consacrée sous le nom de saint N..., notre patron. Nous vous supplions d'accorder à tous ceux qui sont ici présents, et qui mettent en vous leur confiance, le pardon de leurs péchés, la délivrance de tous les maux de cette vie, la grâce de ne rien faire qui ne vous soit agréable, afin qu'étant aidés du secours de vos saints, nous nous rendions dignes d'entrer avec eux dans le ciel; ce que nous ne pouvons obtenir que par vous et par vos mérites, vous qui êtes le Sauveur du monde,

et qui, étant Dieu, vivez et régnez avec votre Père et le Saint-Esprit, dans toute l'éternité. Ainsi soit-il.

Cette prière et toutes les processions doivent nous faire penser que nous sommes voyageurs sur la terre; que le ciel est notre patrie; que nous avons besoin de Jésus-Christ pour y arriver. Il est la voie, la vérité et la vie : la voie par où l'on marche, la vérité ou l'on tend, et la vie où l'on demeure éternellement.

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On distingue aisément six parties de la Messe. La première est la préparation publique qui se fait au bas de l'autel. La seconde commence à l'introït, et contient les instructions et les prières qui se font à l'autel jusqu'à l'oblation. La troisième est l'oblation. La quatrième, le canon ou la règle de la consécration. La cinquième, qui commence au Pater, renferme la préparation à

la communion et la communion même. La sixième est l'action de grâces.

La préparation publique au bas de l'autel.

Cette première partie de la Messe contient trois choses. 1o Le désir d'aller à l'autel avec confiance en la bonté de Dieu. 2o La confession de ses fautes. 3o Des prières pour en obtenir la rémission, et la grâce de monter à l'autel avec une conscience exempte de toute affection au péché.

Ces prières préparatoires regardent les assistants aussi bien que le prêtre, et on les dit publiquement au bas de l'autel, afin que personne n'assiste à la Messe sans être préparé.

Les conciles mêmes les plus récents ont ordonné à ceux qui servent la Messe, de ne pas prendre ce temps pour allumer les cierges ou préparer les burettes. Tout doit être préparé avant que le prêtre commence, afin qu'on ne fasse plus rien qui puisse distraire.

Celui qui sert la Messe doit se souvenir qu'il remplit la fonction du diacre; car durant trèslong-temps les prêtres ne disaient point la Messe

sans un diacre. On s'est contenté dans la suite de la faire servir par un simple clerc. La rubrique du Missel veut que le ministre du prêtre soit revêtu d'un surplis. Enfin, l'usage étant qu'on la laisse servir à des laïques, il faudrait du moins qu'on n'admit que ceux dont la modestie et la piété pussent inspirer du respect. Tous les assistants qui sont près du prêtre, peuvent répondre comme celui qui sert la Messe.

Le prêtre, étant au bas de l'autel, fait le signe de la croix, en disant d'une voix intelligible.

In nomine Patris, et j

Au nom du Père, et du Fils, Filii, et Spiritus sancti. et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

Amen.

On commence la Messe par le signe de la croix, comme les Chrétiens ont accoutumé de commencer toutes leurs actions; et l'on a ici une raison plus particulière de faire le signe de la croix au nom des trois personnes divines, pour marquer qu'on a en vue de renouveler la mémoire du sacrifice de Jésus-Christ, par l'autorité et en l'honneur de la très-sainte Trinité.

Le prêtre poursuit :

Introibo ad altare

Dei.

J'entrerai jusqu'à l'autel de Dieu.

Les assistants répondent :

Jusqu'à Dieu même, qui remplit de joie ma jeunesse. (Ps. 42).

Jugez-moi mon Dieu, et discernez ma cause de celle de la nation qui n'est pas sainte : délivrez-moi de l'homme injuste et trompeur.

Puisque vous êtes ma force, O mon Dieu, pourquoi m'avezvous repoussé, et pourquoi me vois-je réduit à marcher dans la tristesse, pendant que mon ennemi m'afflige?

Faites luire sur moi votre lumière et votre vérité; elles me conduiront et me feront arriver à votre montagne sainte et à vos tabernacles.

Et j'entrerai jusqu'à l'autel de Dieu, jusqu'à Dieu même qui réjouit ma jeunesse.

Ad Deum qui lætificat juventutem meam.

Le Pr. Judica me, Deus, et discerne causam meam de gente non sancta; ab homine iniquo et doloso erue

me.

B. Quia tu es, Deus, fortitudo mea, quare me repulisti, et quare tristis incedo, dum affligit me inimicus?

Le P. Emitte lucem tuam, et veritatem tuam: ipsa me deduxerunt et adduxerunt in montem sanctum tuum, et in tabernacula tua.

B. Et introïbo ad altare Dei, ad Deum qui lætificat juventutem

meam.

Le P. Confitebor tibi in cithara, Deus, Deus meus. Quare tristis es

O Dieu, ô mon Dieu, je vous louerai sur la harpe. Et vous mon âme, pourquoi êtes-vous triste, et pourquoi me trou-anima blez-vous ?

Espérez en Dieu, car je le louerai encore; c'est lui qui est mon salut et mon Dieu.

mea, et quare conturbas me?

R. Spera in Deo, quoniam adhuc confitebor illi salutare vultus mej et Deus meus.

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