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ARTICLE II.

L'âme du Christ connoissoit-elle toutes choses dans le Verbe?

Il paroît que l'âme du Christ ne connoît pas toutes choses dans le Verbe. 1° Il est dit dans l'Evangile, Marc., XIII, 32: « Pour ce jour (1), nul ne le connoît, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul., Donc il ne connoît par toutes choses dans le Verbe.

2o Plus la connoissance qu'on a d'un principe est parfaite, plus on connoît de choses dans ce principe. Or Dieu voit son essence plus parfaitement que ne la voit l'ame du Christ. Donc il connoît dans le Verbe plus de choses que n'en connoît l'ame du Christ. Donc l'ame du Christ ne connoît pas toutes choses dans le Verbe.

3° L'étendue de la science se mesure sur le nombre des objets qu'elle embrasse. Si donc l'ame du Christ connoissoit dans le Verbe tout ce que le Verbe connoît lui-même, il s'ensuivroit que la science de l'ame du Christ égaleroit la science de Dieu, ou, en d'autres termes, que le créé égaleroit l'incréé; ce qui est absurde.

Mais il faut dire le contraire; car à ces paroles de l'Apocalypse, V, 12: «L'Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la divinité et la sagesse,» la Glose Ordin. ajoute cette explication : « C'est-à-dire la connoissance de toutes choses. >>

(CONCLUSION. L'âme du Christ connoît proprement dans le Verbe tout ce qui existe, existoit ou doit exister d'une manière quelconque, et tout ce qui relève de la puissance de la créature. Elle ne connoît cependant pas en lui tout ce qui dépend de la puissance de Dieu créateur, puisque ce seroit là comprendre la puissance et l'essence divine.

(1) Le jour du jugement et de la fin du monde. Nous verrons dans la réponse comment il faut entendre cette parole du Sauveur.

ARTICULUS II.

secundùm quantitatem scibilium. Si ergo anima Christi sciret in Verbo omnia quæ scit Ver

Utrùm anima Christi in Verbo cognoverit bum, sequeretur quòd scientia animæ Christi

omnia.

Ad secundum sic proceditur (1). Videtur quòd anima Christi in Verbo non cognoscat omnia. Dicitur enim Marc., XIII : « De die autem illa nemo scit, neque Angeli in cœlo, neque Filius, nisi Pater. » Non ergo omnia scit in Verbo. 2. Præterea, quantò aliquis perfectiùs cognoscit aliquod principium, tantò plura in illo principio cognoscit. Sed Deus perfectiùs videt essentiam suam, quàm anima Christi. Ergo plura cognoscit in Verbo, quàm anima Christi. Non ergo anima Christi in Verbo cognoscit omnia. 3. Præterea, quantitas scientia attenditur

æquaretur scientiæ divinæ, creatum videlicet increato : quod est impossibile.

Sed contra est, quòd super illud Apoc., V: « Dignus est agnus qui occisus est, accipere divinitatem et sapientiam, » Glossa dicit « id est, omnium cognitionem. »

(CONCLUSIO. · Anima Christi omnia novit in Verbo propriè, quocumque modo sunt, fuerunt, vel erunt, et quocumque sunt in potentia creaturæ; non tamen omnia in eo cognovit, quæ sunt in potentia Dei creantis, hoc enim esset comprehendere divinam virtutem atque essentiam.)

(1) De his etiam in III, Sent., dist. 14, art. 2, quæstiunc. 2 et 4, ad 3 et 4; et de verit.,

Lorsqu'on demande si le Christ connoît tout dans le Verbe, ce mot tout peut s'entendre de deux manières : 1o Dans le sens propre, en y comprenant tous les êtres qui sont, ont été et doivent être, ainsi que tout ce qui a été fait, dit ou pensé par qui que ce soit, et dans tous les temps. En ce sens, il faut dire que l'ame du Christ connoît toutes choses dans le Verbe; car toute intelligence créée connoît dans le Verbe, non pas absolument toutes choses, mais d'autant plus de choses qu'elle voit le Verbe plus parfaitement; et il n'est aucune intelligence bienheureuse qui ne connoisse dans le Verbe tout ce qui a du rapport avec elle. Or tout se rapporte en quelque manière au Christ et à sa dignité, en tant que toutes choses lui sont assujetties. De plus, Dieu l'a établi le juge de tous, parce qu'il est le Fils de l'homme, comme s'exprime l'Evangile, Joan., V, 27. Pour cette raison donc l'ame du Christ connoît dans le Verbe tous les êtres appelés à l'existence dans tous les temps, et jusqu'aux pensées des hommes, dont il est le juge; en sorte que l'on peut entendre ces paroles, Joann., II, 2: « Il savoit bien ce qu'il y avoit dans l'homme, »> non-seulement de la science divine, mais aussi de la science que son âme possédoit dans le Verbe. 2o On peut prendre, en second lieu, ce mot tout dans un sens plus large, en l'étendant, non-seulement à tous les êtres ayant eu une existence actuelle en un temps quelconque, mais encore à tous les êtres en puissance qui n'ont jamais été et ne seront jamais amenés à l'acte. Parmi ces êtres, il y en a qui ne dépendent que de la puissance divine; et l'ame du Christ ne les connoît pas tous dans le Verbe; car cela équivaudroit à comprendre tout ce que Dieu peut faire, c'est-à-dire à comprendre la divine puissance, et, par conséquent, la divine essence,

Respondeo dicendum, quòd cùm quæritur an | Verbo cognoscit omnia existentia secundùm Christus cognoscat omnia in Verbo, ly omnia, quodcumque tempus, et etiam hominum cogipotest dupliciter accipi: uno modo propriè, ut tatus, quorum est judex; ita ut quod de eo didistribuat pro omnibus quæ quocumque modo citur Joan., II: « Ipse enim sciebat quid esset sunt, vel erunt, vel fuerunt, vel facta, vel in homine,» possit intelligi non solùm quandicta, vel cogitata à quocumque secundùm quod- tum ad scientiam divinam, sed etiam quantum cumque tempus. Et sic dicendum est quòd ad scientiam animæ ejus quam habet in Verbo. anima Christi in Verbo cognoscit omnia. Unus- Alio modo ly omnia, potest accipi magis large, quisque enim intellectus creatus, in Verbo cog- ut extendatur non solùm ad omnia quæ sunt noscit non quidem omnia simpliciter, sed tantò actu secundùm quodcumque tempus, sed etiam plura quanto perfectiùs videt Verbum. Nulli ad omnia quæcumque sunt in potentia nuntamen intellectui beato deest quin cognoscat quam reducenda vel reducta ad actum. Horum in Verbo omnia quæ ad ipsum spectant. Ad autem quædam sunt in sola potentia divina; et Christum autem et ad ejus dignitatem spectant hujusmodi non omnia cognoscit in Verbo anima quodammodo omnia, in quantum ei subjecta Christi; hoc enim esset comprehendere omnia sunt omnia. Ipse etiam est omnium judex con- quæ Deus potest facere, quòd esset comprestitutus à Deo, quia Filius hominis est, ut di-hendere divinam virtutem, et, per consecitur Joan., V (1). Et ideo anima Christi in quens, divinam essentiam; virtus enim quæli

art. 4, et qu. 8, art. 4 et 5; et Quodlib., III, qu. 2, art. 1; et Opusc., III, cap. 223; et Opusc., IX, qu. 81.

(1) Quoad sensum æquivalenter, sed non expressè quoad verba; sic enim ibi, vers. 27: Dedit ei Pater potestatem judicium facere, quia Filius hominis est. Sed Act., X, vers. 42:

puisque toute puissance est connue dès lors que l'on connoît tous les effets qu'elle peut réaliser. Il y a d'autres choses qui ne relèvent pas uniquement de la puissance de Dieu, mais aussi de la puissance de la créature. L'ame du Christ connoît dans le Verbe toutes ces choses; car elle comprend dans le Verbe l'essence de toutes les créatures, et conséquemment leur puissance et leur vertu, et toutes les choses auxquelles s'étend leur puissance (1).

Je réponds aux arguments: 1o Arius et Eunomius entendoient le texte qu'on a cité, non pas de la science de l'ame du Christ, puisqu'ils n'admettoient pas qu'il eût une ame, ainsi que nous l'avons vu quest. V, art. 3, mais de la connoissance divine que possède le Fils, que même ils faisoient inférieur au Père pour la science. Mais cette opinion est insoutenable; car, selon l'Evangile, Joann., I, 3, tout a été fait par le Verbe de Dieu; et, entre autres choses, c'est lui qui a fait tous les temps. Or, il n'ignore rien de ce qu'il a fait. Si donc l'Evangile dit qu'il ignore le jour et l'heure du jugement, c'est parce qu'il ne les fait pas connoître ; car lorsque les Apôtres l'interrogèrent sur ce point, Act., I, 6 et 7, il ne voulut pas le leur révéler. On lit d'ailleurs dans la Genèse, XXII, 12, ces paroles: « Je vois maintenant que vous craignez Dieu »; ce qui signifie: Je vous ai fait voir maintenant que vous le craignez. L'Evangile dit que le Père connoit le jour et l'heure du jugement, parce qu'il a communiqué au Fils cette connoissance. Ces mots eux-mêmes, « mais le Père seul », donnent à entendre que le Fils le sait aussi, et que cette connoissance n'appartient pas

(1) Ainsi donc, l'ame du Christ ne connoit pas, en vertu de sa science bienheureuse, toutes les choses possibles à Dieu, puisque ce seroit là comprendre la cause première, ce que nous venons de prouver être une chose métaphysiquement impossible; mais elle connoît toutes les choses passées, présentes et futures, par la raison que le nombre de ces choses n'est pas réellement infini, l'infini en acte dans les créatures étant tout simplement une impossibilité, une proposition qui répugne dans les termes. Et, ces choses qui sont ou doivent être du domaine de la réalité, l'ame du Christ ne les connoit pas seulement d'une connoissance habituelle, mais aussi d'une connoissance actuelle, c'est-à-dire qu'elle les voit toutes d'un seul

bet cognoscitur per cognitionem omnium in | ad scientiam. Sed illud stare non potest; quia quæ potest. Quædam verò sunt non solùm in potentia divina, sed etiam in potentia creaturæ; et hujusmodi omnia scit anima Christi in Verbo; comprehendit enim in Verbo omnis creaturæ essentiam, et, per consequens, potentiam, et virtutem, et omnia quæ sunt in potentia creaturæ.

Ad primum ergo dicendum, quòd illud verbum intellexerunt Arius et Eunomius, non quantum ad scientiam animæ, quam in Christo non ponebant, ut suprà dictum est (qu. 9, art. I), sed quantum ad divinam cognitionem filii, quem ponebant esse minorem Patre, quantum

per Verbum Dei facta sunt omnia, ut dicitur Joan., I, et inter alia, facta sunt etiam per ipsum omnia tempora. Nihil autem per ipsum factum est, quod ab eo ignoretur. Dicitur ergo nescire diem et horam judicii, quia non facit scire; interrogatus enim super hoc ab Apostolis Act., I, hoc eis noluit revelare. Sicut è contrariò legitur Genes., XXII: « Nunc cognovi quod timeas Deum,» id est, « nunc cognoscere te feci. » Dicitur autem Pater scire, quia hujusmodi cognitionem tradidit Filio. Unde in hoc ipso quod dicitur, Nisi Pater, datur intelligi quòd Filius cognoscit, et non solum quantum

Postquam resurrexit à mortuis, præcepit nobis testificari quia ipse constitutus est à Deo judex vivorum et mortuorum, sicut loquitur ibi S. Petrus.

exclusivement à sa nature divine, mais encore à sa nature humaine. En effet, selon le raisonnement de saint Jean Chrysostome, Hom. LXXVIII in Matth., « s'il a été donné au Christ homme de savoir comment il doit juger, ce qui est le principal, il lui a été donné, à bien plus forte raison, de connoître le moins important, » qui est le temps du jugement. Origène Tract. XXX in Matth., applique ces paroles, qui sont dites du Christ, à son corps mystique, c'est-à-dire à l'Eglise, qui dans le fait ignore le jour du jugement. D'autres veulent qu'on les entende du Fils adoptif de Dieu, et non de son Fils naturel (1).

2o Dieu comprenant son essence, la connoissance qu'il en a est incomparablement supérieure à celle que possède l'ame du Christ. Dieu connoît donc, non-seulement tous les êtres amenés à l'acte dans tous les temps, et il les connoît, suivant le langage de l'école, par science de vision, mais encore tous les êtres quelconques qu'il pourroit produire, et ceux-ci il les connoît par science de simple intelligence, comme nous l'avons vu I. part. quest. XIV, art. 9. L'ame du Christ connoît donc tout ce que Dieu connoît en lui-même par science de vision, mais non tout ce que Dieu connoît en lui-même par science de simple intelligence. Par conséquent, Dieu connoît en lui-même plus de choses que l'ame du Christ.

3o L'étendue de la science n'a pas pour unique base le nombre des choses qu'elle comprend, mais encore la clarté de la connoissance. Ainsi donc, bien que la science dont l'ame du Christ jouit dans le Verbe égale, quant au nombre des choses qu'elle embrasse, la science de vision que Dieu possède en lui-même, la science de Dieu surpasse infiniment la regard de la pensée. Saint Augustin admet une telle connoissance dans toute ame bienheureuse; à plus forte raison faut-il l'attribuer au Christ. «Nos pensées ne seront plus mobiles et successives, dit ce grand docteur, De Trin., ult., cap. 16; nous verrons toute notre science d'un seul et même regard. » Et cela se comprend; cette science tient à l'éternité, qui est tout entière en un seul point.

(1) Si l'explication d'Origène est forcée et peu probable, comme nous le croyons, cette dernière est entièrement inadmissible. Elle doit être d'autant plus repoussée que la quali

ad divinam naturam, sed etiam quantum ad humanam; quia, ut Chrysostomus argumentatur, « si Christo homini datum est, ut sciat qualiter oporteat judicare, quod est majus; multo magis datum est ei scire quod minus est,» scilicet tempus judicii. Origenes tamen hoc exponit de Christo secundum corpus ejus, quod est Ecclesia, quæ hoc tempus ignorat. Quidam autem dicunt hoc esse intelligendum de Filio Dei adoptivo non de Filio naturali.

Ad secundum dicendum, quòd Deus in tantum perfectius cognoscit suam essentiam quàm anima Christi, quòd eam comprehendit. Et ideo cognoscit omnia non solùm qua sunt in actu, secundum quodcumque tempus, quæ dicitur cognoscere scientia visionis; sed etiam

ΙΙ.

omnia quæcumque ipse facere potest, quæ dicitur cognoscere per simplicem intelligentiam, ut in primo habitum est (seu part. I. qu. 14, art. 9). Scit ergo anima Christi omnia quæ Deus in seipso cognoscit per scientiam visionis; non tamen omnia quæ Deus in seipso cognoscit per scientiam simplicis intelligentiæ. Et ita plura scit Deus in seipso, quam anima Christi.

Ad tertium dicendum, quòd quantitas scientiæ non solùm attenditur secundùm numerum scibilium, sed etiam secundum claritatem coggnitionis. Quamvis igitur scientia animæ Christi, quam habet in Verbo, parificetur scientiæ visionis quam Deus habet in seipso, quantum ad numerum scibilium, scientia tamen Dei ex

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science de l'âme du Christ quant à la clarté de la connoissance, parce que la lumière incréée de l'intelligence divine surpasse infiniment la lumière créée qu'a reçue l'ame du Christ, quel que soit son degré. Et même absolument parlant, la science divine surpasse la science de l'ame du Christ, non-seulement par le mode de connoître, mais aussi quant au nombre des objets qu'elle embrasse, comme nous l'avons dit plus haut.

ARTICLE III.

L'ame du Christ connoissoit-elle les infinis dans le Verbe?

Il paroît que l'ame du Christ ne peut pas connoître les infinis dans le Verbe. 1o Dire qu'un infini est connu, c'est contredire la définition suivante de l'infini donnée par Aristote, Phys., III, text. 63: « L'infini est un être dans lequel une quantité étant prise, il reste toujours quelque chose à prendre. » Or la définition ne sauroit être séparée de la chest définie; car s'il en étoit ainsi, les deux termes contradictoires existeroient en même temps. Donc l'ame du Christ ne peut connoître les infinis.

2o La science des infinis est infinie. Or la science de l'ame du Christ ne peut être infinie; car puisqu'elle est créée, sa capacité est finie. Done l'ame du Christ ne peut connoître les infinis.

3o Il ne sauroit exister rien de plus grand que l'infini. Or on vient de fication de fils adoptif ne sauroit convenir au Christ, d'après ce qui sera démontré plus tard, quest. XXIII, art. 4. Il faut donc en revenir à dire que le Sauveur a déclaré ne savoir ni le jour ni l'heure du jugement, parce qu'il ne devoit pas les révéler aux hommes. Il les ignoroit pour eux, quoiqu'il ne les ignorât pas pour lui-même, comme le démontre très-bien saint Jean Chrysostôme. Cette explication a pour elle l'assentiment de la généralité des Pères. Saint Basile la donne dans son ouvrage contre Eunomius, lib. IV; saint Jérôme dans son commentaire de l'Evangile, Matth., XXIV; saint Hilaire, De Trin., lib. IX; saint Ambroise, Super Luc., XVII; saint Augustin, Quæst. LXXXIII, 60; saint Grégoire, Epist. VIII, 42. Les modernes interprètes de l'Ecriture ne se sont guère écartés d'une voie qui leur étoit tracée par des autorités aussi nombreuses et aussi imposantes.

cedit in infinitum, quantum ad claritatem cognitionis, scientiam animæ Christi; quia lumen increatum divini intellectus, in infinitum excedit lumen creatum quodcumque receptum in anima Christi. Licet, absolutè loquendo, scientia divina excedat scientiam animæ Christi non solùm quantùm ad modum cognoscendi, sed etiam quantum ad numerum scibilium, ut dictum est.

ARTICULUS III.

Verbo. Quod enim infinitum cognoscatur, repugnat definitioni infiniti, prout dicitur in III. Physicorum (text. 63), quòd « infinitum est, cujus quantitatem accipientibus semper est aliquid extra accipere. » Impossibile autem est definitionem à definito separari; quia hoc esset contradictoria esse simul Ergo impossibile est quòd anima Christi sciat infinita.

2. Præterea, infinitorum scientia est infinita. Sed scientia animæ Christi non potest esse infinita; est enim capacitas ejus finita, cum sit Utrùm anima Christi in Verbo cognoverit in- creata. Non ergo anima Christi potest cognos

finita.

Ad tertium sic proceditur (1). Videtur quòd anima Christi non possit cognoscere infinita in

(1) De his etiam I. part., qu. 14, art. 12;

cere infinita.

3. Præterea, infinito non potest esse aliquid majus. Sed plura continentur in scientia diut et III, Sent., dist. 14, art. 2, quæstiunc,

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