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rien la question actuelle. D'après saint Jérôme, ces paroles s'appliquent aux Juifs dans le temps même où il leur étoit encore permis d'observer les cérémonies légales, en ce que celui qui par eux étoit amené au judaïsme, « avoit été simplement dans l'erreur quand' il étoit gentil; tandis que la vue des vices de ses nouveaux maîtres le ramène à son vomissement, et que redevenu gentil, il est digne d'une peine plus grande à cause de sa prévarication. » Mais attirer les autres au culte de Dieu ou à l'état religieux, n'est pas évidemment une chose blâmable; ce qu'il y auroit de blåmable, ce sero de donner le mauvais exemple au nouveau converti, et de l'exposer de la sorte à tomber dans un état pire.

3o Le moins est renfermé dans le plus. Celui-là donc qui s'est engagé par vœu ou par serment à entrer dans une religion moins parfaite, peut licitement être engagé à se faire recevoir dans un ordre supérieur, à moins qu'il n'en soit empêché par quelque raison spéciale, comme seroit une infirmité ou l'espoir de faire plus de progrès dans un ordre moins élevé. Mais celui qui s'est obligé par vœu ou par serment à entrer dans un ordre plus parfait, ne doit pas être engagé à se rabattre sur un ordre inférieur, à moins que ce ne soit pour une cause déterminée et évidente, et encore faut-il la dispense du supérieur (1).

ARTICLE X.

Peut-on d'une manière louable entrer en religion sans consulter un grand nombre de personnes et sans délibérer longtemps d'avance?

Il paroît qu'on ne sauroit d'une manière louable entrer en religion sans consulter un grand nombre de personnes et sans délibérer longtemps d'avance. 1o Il est dit, I. Joan., IV, 1: « Ne croyez pas à tout esprit; mais éprouvez les esprits pour savoir s'ils viennent de Dieu. » Or parfois le (1) Ce seroit ici le cas de citer dans toute son étendue cette célèbre lettre que saint Ber

ris profectus in minori religione. Ille verò qui est obligatus voto, vel juramento ad ingressum majoris religionis, non potest licitè induci ad minorem religionem, nisi ex aliqua speciali causa evidenti, et hoc cum dispensatione su

refertur ad Judæos etiam pro statu illo in quo
regalia observari licebat, quantum ad hoc quod
ille qui ab eis ad Judaismum convertebatur,
«dum erat Gentilis, simpliciter errabat; vi-
dens autem magistrorum vitia, revertitur ad
vomitum suum, et Gentilis factus quasi præva-perioris ?
ricator majori pœna fit dignus. » Ex quo patet
quòd trahere alios ad cultum Dei, vel ad reli-
gionem, non est vituperabile; sed hoc solùm
quòd aliquis ei qui convertitur, det malum
exemplum, unde pejor efficiatur.

Ad tertium dicendum, quòd in majori includitur minus. Et ideo ille qui est obligatus voto vel juramento ad ingressum minoris religionis, potest licitè induci ad hoc quòd ad majorem religionem transeat, nisi sit aliquid speciale quod impediat, putà infirmitas, vel spes majo

ARTICULUS X.

Utrum sit laudabile quòd aliquis religionem ingrediatur absque multorum consilio et diuturna deliberatione præcedente.

Ad decimum sic proceditur. Videtur quòd non sit laudabile quòd aliquis religionem ingrediatur absque multorum concilio et diuturna deliberatione præcedente. Dicitur enim I Joan., IV: «Nolite credere omni spiritui, sed probate spiritus si ex Deo sint. » Sed quandoque pro

dessein d'entrer en religion ne vient pas de Dieu, puisqu'il aboutit assez fréquemment à une sortie ; et il est dit, Act.; V, 39: « Si ce des sein vient.de Dieu, vous ne pourrez le dissoudre. » Donc il paroît qu'il faut longtemps délibérer et examiner d'avance, pour entrer en religion.

2o Il est encore dit, Prov., XXV, 9: « Délibérez sur votre affaire avec votre ami.» Orun changement d'état est éminemment l'affaire de l'homme. Donc il paroît qu'on ne doit pas entrer en religion avant d'en avoir délibéré avec ses amis.

3o Le Seigneur dans l'Evangile, Luc., XIV, tire une similitude de la pensée d'un homme qui se propose de bâtir une tour, et qui réfléchit d'avance aux frais qui lui seront nécessaires pour l'achever, voulant s'assurer s'il est en état de mener à bout son entreprise, afin de ne pas s'exposer à s'entendre dire : « Cet homme a commencé à bâtir, mais il n'a pu terminer. » Or, ces frais nécessaires pour bâtir une tour, dit saint Augustin dans une lettre à Lætus, Epist. XXXVIII, ne sont autre chose que le renoncement à toutes les choses que nous possédons; et il arrive que plusieurs n'ont pas le courage de pratiquer ce renoncement, ni de porter le fardeau des autres observances religieuses; c'est ainsi qu'il est dit, I. Reg., XVII:: « David ne pouvoit marcher avec les armes de Saül, parce. qu'il n'en avoit pas l'usage. » Donc il paroît qu'on ne doit jamais entrer en religion sans en avoir longtemps délibéré d'avance et consulté un grand nombre de personnes..

Mais le contraire résulte de ce qui est dit dans l'Evangile, Matth., IV, nard adressa au jeune Robert, son neveu, qui de la maison de Clairvaux s'étoit retiré dans celle de Cluni. Nous ne pouvons en reproduire que ce trait plus directement approprié à la question présente : « C'est à ta conscience à te dire le vrai motif de ton éloignement.... Si tu nous a quittés pour embrasser une vie plus sévère, plus pure, plus parfaite, à la bonne heure, tu peux être en sûreté. S'il en est autrement, ne sois pas le jouet d'une orgueilleuse sagesse, c'est plutôt la crainte qui doit s'emparer de toi; car se laisser entraîner de la sorte aux superfluités de la table et des habits, aux paroles oiseuses, aux vaines et curieuses divagations de l'esprit, n'en doute pas, c'est regarder en arrière, c'est une prévarication, c'est une apostasie. »

positum religionem intrandi non est ex Deo, | cam frequenter per exitum religionis dissolvatur; dicitur enim Act., V: « Si est hoc consilium ex Deo, non poteritis dissolvere illud.» Ergo videtur quòd magna examinatione præcedente debeant aliqui religionem intrare. 2. Præterea, Prov., XXV, dicitur: « Causam tuam tracta cum amico tuo. » Sed maximè videtur hominis esse causa, quæ pertinet ad mutationem status. Ergo videtur quòd non debeat aliquis religionem intrare, nisi prius cum amicis suis tractet.

3. Præterea, Dominus Luca, XIV, inducit similitudinem de homine qui vult turrim ædificare, quod prius sedens computat sumptus qui sunt ei necessarii, si habeat ad perfi

ciendum; ne insultetur ei, quia hic homo cœpit ædificare et non potuit consummare. Sumptus autem ad turrim ædificandam, ut Augustinus dicit in Epist. ad Lætum, scilicet Epist. XXXVIII, nihil est aliud quam ut renuntiet unusquisque omnibus quæ sunt ejus. Contingit autem quandoque quòd hoc multi non possunt, et similiter alias religionis observantias portare, in cujus figura I Reg., XVII, dicitur quòd « David non poterat incedere in armis Saulis, quia non habebat usum. » Ergo videtur quòd non debeat aliquis religionem intrare, nisi diuturna deliberatione præmissa et multorum concilio habito.

Sed contra est, quod dicitur Matth., IV, quòd ad vocationem Domini Petrus et An

au sujet de Pierre et d'André, qui aussitôt que le Seigneur les eût ap pelés, « abandonnèrent promptement leurs filets pour le suivre. » Sur quoi saint Jean Chrysostôme fait cette remarque, Homil. XIV : « L'obéissance que le Christ exige de nous ne souffre pas même le retard d'un instant. >>

(CONCLUSION. Quand on songe à entrer en religion, il est permis de consulter un homme prudent et de délibérer avec maturité, non certes pour savoir si la profession religieuse est une chose bonne, puisque rien n'est plus certain, ni pour s'assurer de ses propres forces, puisqu'on doit compter uniquement sur le secours divin; mais on doit délibérer sur ses dispositions physiques, ou sur la gravité des engagements contractés, ou même pour savoir quel est l'ordre religieux qu'on choisira.)

Une longue délibération et les avis de plusieurs personnes sont nécessaires dans de grandes et difficiles entreprises, comme le dit Aristote, Ethic. III, 5; mais dans des choses certaines et déterminées il n'est pas besoin de recourir à de tels moyens. Or, quand il s'agit d'entrer en religion il y a trois choses à considérer: d'abord, l'acte même d'entrer en religion, et cet acte est certainement une chose qui nous élève dans la voie du bien; celui qui en douteroit sembleroit, autant qu'il est en lui, donner un démenti à Jésus-Christ lui-même, qui nous a donné ce conseil. De là cette parole de saint Augustin, De Serm. Dom., VII: « L'Orient vous appelle, et vous regardez l'Occident. » Par orient il faut entendre le Christ, et l'occident représente l'homme, l'homme mortel et sujet à errer. On peut, en second lieu, considérer l'entrée en religion sous le rapport des forces de celui qui veut se faire religieux; et encore ici aucun sujet de doute; car ceux qui veulent entrer en religion ne comptent pas sur leurs propres forces pour pouvoir s'y maintenir, mais sur le secours de

dreas (1) « continuò, relictis retibus, seculi | sunt eum. » Ubi Chrysostomus dicit super Matth. (Homil. XIV): « Talem obedientiam Christus quærit à nobis, ut neque instanti temporis moremur (2). »

(CONCLUSIO.-Religionem ingredi cogitanti, virum aliquem prudentem consulere ac maturè deliberare licet, non quidem de religionis ingressu an bonus sit (quia certum est eun esse bonum), neque etiam de propriis viribus, si quidem in divino auxilio talis confidere debet, sed de aliqua corporis infirmitate, vel de debitorum oneribus, vel etiam cujus petissi mum religionis institutum sit assumpturus.) Respondeo dicendum, quòd diuturna deliberatio et multorum consilia requiruntur in magnis et dubiis, ut Philosophus dicit in III.

Ethic.; in his autem quæ sunt certa et delerminata non requiritur consilium. Circa ingressum autem religionis tria possunt considerari : primò quidem, ipse religionis ingressus secundum se, et sic certum est quòd ingressus religionis est melius bonum; et qui de hoc dubitat, quantum est de se derogat Christo, qui hoc concilium dedit. Unde Augustinus dicit in lib. De Verbis Domini (serm. VII) : « Vocat te Oriens, id est Christus, et tu attendis Occidentem,» id est hominem mortalem et errare potentem. Alio modo potest considerari religionis ingressus per comparationem ad vires ejus qui est religionem ingressurus. Et sic etiam non est locus dubitationis de ingressu religionis; quia illi qui religionem ingrediuntur, non confidunt in sua virtute se posse subsistere, sed

(1) Ut et mox de Jacobo ibidem ef Joanne idem vers. 22 subjungitur.

(2) Vel juxta græcum dxxpxicv povos, ut nec minimo tempore differamus Dominum

la vertu céleste, conformément à cette parole, Isa., XL, 31: « Ceux qui espèrent dans le Seigneur ne feront que changer de force; ils prendront les ailes de l'aigle, ils courront sans effort, ils marcheront sans défaillir. » Mais s'il y a quelque empêchement particulier, comme une infirmité corporelle, des charges ou des engagements contractés, ou tout autre obstacle du même genre, dans ces cas il faut délibérer et avoir recours aux conseils de ceux que l'on présume devoir nous seconder, et non nous susciter des entraves. C'est ce qui nous est dit, Eccli., XXXVII, 12: «Irezvous consulter un homme irreligieux touchant la sainteté, ou un homme injuste touchant la justice? » Evidemment, non. C'est la réponse même du Sage, puisqu'il ajoute : « N'ayez aucun égard à leur sentiment dans vos délibérations; mais inspirez-vous des pensées d'un homme saint. » Et encore ne faut-il pas là une délibération prolongée; et de là ce que dit saint Jérôme écrivant à Paulin, Epist. XIII: « Hâtez-vous, je vous prie, coupez la corde qui retient votre navire au rivage, plutôt que de la délier. » On peut considérer, enfin, quel mode on doit suivre pour entrer en religion et quelle est la religion qu'on doit embrasser; c'est là une question qu'il est permis d'examiner, toujours avec quelqu'un qui ne devra pas nous susciter d'obstacles (1).

Je réponds aux arguments: 1° Quand il nous est dit : « Eprouvez les esprits pour voir s'ils viennent de Dieu, » cela s'applique à des choses douteuses et où l'on ignore si l'esprit dont on est animé vient de Dieu. Ainsi, il peut être douteux pour ceux qui sont déjà en religion si quelqu'un qui se présente pour y entrer, est conduit par l'esprit de Dieu, ou

(1) Ce que le théologien entend donc blâmer ici, ce n'est ni l'exercice de la prudence, là où la prudence peut et doit intervenir en effet, ni les lumières d'un conseil sage et désintéressé, mais bien les illusions de la nature, les craintes intempestives ou exagérées, les lenteurs et les tergiversations, qui ont pour résultat ordinaire et presque infaillible de ruiner les plus salutaires desseins, d'étouffer les plus généreuses résolutions. L'amour de la vie religieuse respire, à la vérité, dans tout cet article, plus peut-être que partout ailleurs; mais on ne peut y méconnoître aussi les inspirations d'une raison droite et éclairée.

auxilio virtutis divinæ, secundum illud Isaiæ,
XL : « Qui sperant in domino, mutabunt for-
titudinem, assument pennas sicut aquilæ, cur-
rent et non laborabunt, ambulabunt et non
deficient. » Si tamen sit aliquod speciale impe-
dimentum, puta infirmitas corporalis, vel onera
debitorum, vel aliqua hujusmodi, in his requiri-
tur deliberatio et consilium cum his de quibus
speratur quòd prosint et non impediant. Unde
dicitur Eccles., XXXVII : « Cum viro irreli-
gioso tracta de sanctitate, et cum injusto de
justitia; » quasi dicat, non; unde sequitur
«Non attendas his in omni concilio; sed cum
viro sancto assiduus esto. » In quibus tamen

non est diuturna deliberatio habenda. Unde Hieronymus dicit in Epist. ad Paulinum (Epist. XIII): « Festina, quæso te, et hærentis in salo naviculæ funem magis præscinde, quam solve. » Tertio autem modo, considerari potest modus religionem intrandi, et quam religionem aliquis ingredi debeat. Et de talibus potest haberi etiam concilium cum his qui non impediant.

Ad primum ergo dicendum, quòd cum dicitur: « Probate spiritus si ex Deo sint, » locum habet in his quæ dubia sunt, utrum sint spiritus Dei. Sicut dubium potest esse in his qui jam sunt in religione, utrum ille qui religioui

sequi, etc. quod exaggerat, quia cùm essent piscationis operi avidissimo intenti, nihil tamen dilationis attulerunt quin vocantem se sine ulla deliberatione sequerentur.

s'il n'est pas poussé par un motif caché, ils doivent donc le mettre à l'épreuve pour tâcher de dissiper un tel doute. Mais pour celui qui se présente, il ne sauroit raisonnablement douter si le dessein qu'il a formé dans son cœur d'entrer en religion, vient de l'esprit de Dieu, puisque cet esprit a pour objet de conduire l'homme dans la voie droite. Et de ce que quelques-uns abandonnent cette voie, il ne s'ensuit pas que leurs projets ne soient venus de Dieu; car tout ce qui vient de Dieu n'est pas incorruptible; il faudroit dire autrement qu'il n'est pas le Créateur des êtres sujets à la corruption, comme le prétendent les Manichéens; il fau droit dire aussi que ceux qui ont une fois obtenu la grâce de Dieu, peuvent pas la perdre, ce qui n'est pas moins hérétique. Mais le plan du Créateur ne sauroit être renversé, et les choses sujettes à la corruption et au changement y sont comprises comme les autres; le Prophète a dit, Isa., XLVI, 10: « Mon conseil demeurera stable, et toutes mes volontés s'accompliront. » Ainsi donc le projet d'entrer en religion n'a pas besoin d'être éprouvé, pour qu'on sache s'il vient de Dieu; car, comme le dit la Glose, « les choses certaines n'ont pas besoin d'être discutées, » à propos de cette parole du Prophète, Thren., ult: « Eprouvez toutes choses.»

ne

2o De même que « la concupiscence de la chair s'élève contre l'esprit, » comme le dit l'Apôtre, Galat., V, de même les amis charnels s'opposent aux progrès spirituels, selon cette parole., Mich., VII, 6 : « Les ennemis de l'homme sont dans sa propre maison. » Voilà pourquoi, sur cette parole, Luc., IX: « Permettez-moi d'aller prendre congé de ceux de ma maison,» saint Cyrille dit : « En demandant d'aller prendre congé de ceux de sa maison, cet homme montre qu'il est divisé en lui-même; car se mêler encore à ses proches, consulter ceux qui repoussent les pensées de la sagesse, c'est un signe qu'on est plongé dans la langueur et pret à re

omnis voluntas mea fiet. » Et ideo, propositum de ingressu religionis non indiget probatione, utrum sit à Deo; quia «< certa discussione non egent » ut dicit Glossa (1) super I. ad Thess., ultim.: « Omnia probate. »>

Ad secundum dicendum, quòd « sicut caro concupiscit adversus spiritum,» ut dicitur ad Galat. V, ita etiam frequenter amici carnales adversantur profectui spirituali, secundum illud Michæa, VII: « Inimici hominis domestici ejus. » Unde Cyrillus exponens illud Luc., IX:

se offert, spiritu Dei ducatur, an simulatè accedat. Et ideo debent accedentem probare, utrum divino spiritu moveatur. Sed illi qui ad religionem accedit, non potest esse dubium, an propositum de ingressu religionis in corde ejus exortum sit à spiritu Dei, cujus est ducere hominem in terram rectam. Nec propter hoc ostenditur non esse ex Deo, quòd aliqui retrocedunt; non enim omne quod à Deo est, incorruptibile est; alioquin, creaturæ corruptibiles non essent ex Deo, ut Manichæi dicunt; neque etiam aliqui qui habent à Deo gratiam, possent illam amittere, quod etiam est hæreticum. Sed consilium Dei est indissolubile, quod etiam corruptibilia et mutabilia facit, secundum illud Isaia, XLVI: « Consilium meum stabit, et (1) Interlinearis nova sive impressa; collateralis vetus vel manuscripta, quam Lombardus

etiam habet.

Permitte me renuntiare his qui domi sunt, » dicit (2): « Quærere renuntiare his qui domi sunt, ostendit quòd utcumque divisus sit. Nam communicare proximis, et consulere nolentes æqua sapere, indicat adhuc utcumque languen

(2) In Catena Græcorum Patrum, ex qua transcripsit S. Thomas in eum locum verbis pau lulum immutatis, putà non consensuros huic proposito consulere.

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