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604,7 107.9 B358vi 1855

A

MONSEIGNEUR LEON SIBOUR,

ÉVÊQUE DE TRIPOLI.

MONSEIGNEUR,

Permettez-moi de dédier à Votre Grandeur cette Vie de saint Vincent Ferrier, et de vous exprimer ainsi ma vive gratitude pour la bienveillance que vous m'avez toujours témoignée. Mais, la gloire sacrée de l'épiscopat ayant couronné vos mérites, vous offrir ce travail ce n'est pas seulement exprimer ma reconnaissance, c'est encore placer un humble livre sous un auguste patronage. Permettez-moi cette double joie.

J'ai l'honneur d'être, avec le plus profond respect,

Monseigneur,

De Votre Grandeur,

Le très-humble et très-dévoué serviteur,

L'abbé A. BAYLE.

LETTRE DE MGR LÉON SIBOUR,

ÉVÈQUE DE TRIPOLI.

Mon bien cher Abbé,

Je regrette que vous n'ayez pas un plus puissant patron que moi pour votre belle Vie de saint Vincent Ferrier. Il est vrai que le livre peut faire son chemin seul et sans appui, comme le grand Saint qu'il nous fait connaître et admirer. Saint Vincent Ferrier a rempli, sans le vouloir, son siècle du bruit de son nom et du parfum de ses vertus. Les peuples de l'Europe se disputaient le bonheur de l'entendre. Son arrivée était partout un événement. Il avait reçu de la terre d'Espagne, en ce temps-là si féconde en grands hommes, la sève de son génie; mais l'Église catholique était sa vraie patrie, et il appartenait à tous les pays. La France fut longtemps le champ préféré de son ministère et de ses travaux. Nous le comptions parmi nos saints: après votre livre, il nous appartiendra deux fois.

En cherchant le ciel, saint Vincent trouva la gloire de la terre qu'il ne cherchait pas. Vous employez vos loisirs et les talents que vous avez reçus à procurer la gloire de Dieu, en célébrant les vertus de ses serviteurs. Vous faites bien. Vous travaillez ainsi aux intérêts de l'Église et, à votre insu, à ceux de votre jeune réputation.

Recevez, mon bien cher Abbé, l'expression très-sincère de mon affectueux dévouement,

LÉON, Evêque de Tripoli.

24 Juin 1855.

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