vable, elle a laissé pour plus de six mille livres de bons livres, qu'elle s'était donnés, en grande partie, ou qu'elle avait achetés de ses deniers. Dans le moment de sa destruction, ces livres ont été enlevés de sa bibliothèque par ordre de la municipalité de Paris. Une personne de votre connaissance, le ci-devant chevalier de Cubières a été commissaire dans cette opération. Vous avez donc, monsieur, un recours légitime. Pour moi, monsieur, qui n'ai rien reçu de vous personnellement, et qui n'étais comptable qu'envers l'Académie, je ne réponds que de ce qui m'en est resté; et ce qui m'en est resté est encore à Paris, en dépôt dans mon secrétaire. 8 AU MÊME. ACCABLE comme je l'ai été à Paris, monsieur, et d'occupations et d'inquiétudes, j'ai été obligé de manquer à bien des devoirs de société, et j'ai espéré que les circonstances et les événemens me serviraient d'excuse auprès de madame votre sœur. Je vous prie de l'assurer que c'est bien à regret que j'ai quitté la ville sans avoir eu l'honneur de lui faire ma cour. Au nom d'une commission, j'ai plaidé à la tribune la cause des propriétaires des livres enlevés de leurs bibliothèques, et particulierement celle des Académies; et, pour le moment, j'ai empêché que ces livres ne fussent tirés des dépôts où ils étaient conservés. Mais, sur ces dépôts, la commission dont j'étais l'organe, n'a pu avoir que de vagues renseignemens. Il n'est pas douteux que les livres de l'Académie Française vous doivent répondre des six cents livres dont elle était redevable en yers vous. Mais à qui vous adresser? je l'ignore. Le citoyen Isabeau, mon ci-devant collègue au Conseil des anciens, pourra peut-être vous en instruire; et je présume que c'est au ministre de l'intérieur qu'il convient de faire vos représentations. Vous jugez bien, monsieur, que j'ai été obligé de perdre quelque temps de vue la littérature, et l'un de mes regrets a été de ne pouvoir m'en entretenir avec vous. Cette correspondance m'aurait été d'autant plus chère, qu'elle m'aurait procuré les occasions de vous renouveler les témoignages d'estime et de considération que j'ai pour vous. Votre, etc. P. S. J'ai lu, monsieur, avec intérêt le titre de l'ouvrage important que vous donnez au public et l'avertissement que vous avez mis à la tête. La Philosophie de la Politique est un titre, en effet, qui n'a rien d'alarmant et qui promet beaucoup. FIN DU SEPTIÈME ET DERNIER VOLUME. 17 LETTRE DE MARMONTEL A M***, sur la cérémonie du sacre de Louis XVI. 23 DISCOURS EN FAVEUR DES PAYSANS DU NORD. 26 FRAGMENS DE PHILOSOPHIE MORALE. De la Gloire. De la Grandeur. Des Grands. ESSAI SUR LE BONHEUR. DE L'AUTORITÉ DE L'USAGE SUR LA LANGUE. 53 ibid. 65 70 75 89 ESSAI SUR LES RÉVOLUTIONS DE LA MUSIQUE EN FRANCE. ODE sur la Bataille de Fontenoi. POEME qui remporta le prix de l'Académie Française en 1746. ODE qui remporta le prix de l'Académie Française en 1747. ODE contre l'égoïsme d'une fausse philosophie. VERS au fils de madame la comtesse de C***. VERS à madame ***, à qui l'on envoyait une toilette. LE MIROIR DE VÉNUS, vers à la même. LE SONGE VÉRIDIQUE, vers à madame de V. DISCOURS EN VERS, sur la force et la faiblesse de l'esprit humain. EPITRE à mademoiselle Guimard. ODE à la louange de Voltaire. ÉPÎTRE AU ROI Sur l'incendie de l'Hôtel-Dieu. — Préface. Les Pauvres de Paris au roi. ÉPITRE de Voltaire à Marmontel. RÉPONSE de Marmontel à Voltaire. DISCOURS EN VERS sur l'Eloquence. 104 122 ibid. 127 129 132 141 145 146 147 149 150 158 160 164 168 170 172 174 LE BANQUET DES SEPT SAGES, Couplets pour la fête de M. l'abbé Morellet. 237 LES VOEUX ACCOMPLIS, chanson pour le même. 239 213 HISTOIRE DU THÉATRE FRANCAIS, I, II et III vol. jusqu'à Jodelle. SUITE DES VOYAGES DES PORTUGAIS dans les Indes orientales. DISCOURS prononcé aux Écoles de Médecine, par M. Procope-Couteaux. 315 30 497 CÉPHALE ET PROCRIS, OU L'AMOUR CONJUGAL, tragédie lyrique. 521 LA BERGÈRE DES ALPES, pastorale en trois actes. 616 LE PEUPLE ET LE SÉNAT, traités comme ils le méritent. EPÎTRE à son excellence M. l'abbé C. de Bernis. CHANSON qui a été mise en musique par Albanèse. COUPLETS faits au nom de madame du Deffand. COUPLETS pour madame la maréchale de Luxembourg. FRAGMENT d'un poëme sur la Musique. -POLYMNIE. FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES, 54 DES MATIÈRES Contenues dans les 7 volumes des OEuvres de MARMONTEL. Nota. Le chiffre romain indique le numéro du volume, et le chiffre arabe. Acte. Ce que c'est dans la poésie dra- AGUESSEAU (D'). Rappelé, ramené AIGUILLON (le duc d'), I, 294 et suiv. Aix-la-Chapelle. Plaisirs des eaux Alarmes des cardinaux, agens de la ALBERMALE ( lord d'), ambassadeur ALBERONI, I, 570. Son étonnement, en apprenant le choix de la nouvelle reine, ibid. Traits sous lesquels il montre Elisabeth Farnèse, 571. Son crédit, 575 et suiv. Son gouverne- ment, 576 et suiv. Ses soupçons, 590. Mécontentement entre les deux même ton à l'italien Monti, 591. Orage élevé en Espagne contre lui, ibid. et suiv. Idées politiques qu'il suggère à la reine, 592 et suiv. Rap- ports entre le rape et lui, 595 et suiv. Etat de l'Espagne sous 200 ministère, 601. Ses negociations avec Rome, ibid. et suiv. Sa promotion au cardinalat, 602. Son calcul poli- tique, 603. Suite de son plan, 6oj. Il ne réussit nulle part, ibid, et suiv. L'argent manquait à ses vues, 610. Ses négociations avec Stanhope,611. Ses fausses notions, 612. S'adresse au duc de Saint-Aignan, ibid. Ses prétentions exagérées, 613. Son plan de guerre, ibid. Il n'obtient rien de la Hollande, ibid. et suiv. Il se réduit à proposer d'attaquer le Mi- lanais, 614. Son inquietude et son opiniâtreté, 616. Ses plaintes, 617 et suiv. Ses nouvelles intrigues, 620. Il écrit au roi de Sicile, ibid. Trom- pe ce prince, 621. Ses illusions de- truites, 624. Sa conduite inexpli- cable, 626. Ses conjectures, 627. Ses espérances, ibid. Son arrogance, | 628. Pourquoi il ne réussit nulle part, ibid. et suiv. Est chassé, 634. Ce ALEMBERT (d'), I, 117, 150, 177. Se réconcilie avec Duclos, pour assu- |