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besoin d'autres motifs pour être exact désormais à garder regulierement cette pieuse pratique. Gardez-vous bien de vous en acquitter avec nonchalance; ne recitez jamais l'Angelus avec précipitation; dites-le toujours avec respect; & qu'un ridicule respect humain, une fotte honte ne vous empêche jamais d'être & de paroître Chrétien.

SAINT MARC EVANGELISTE. Le 25. Avril.

L'Oraison qu'on dit à la Messe de ce jour. Ieu , qui avez élevé saint Marc D votre Evangeliste, par la grace de la prédication de l'Evangile : faites que nous profitions toujours de ses saintes instructions, & que nous soyons protegez par ses prieres : Par Notre Seigneur, &c.

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L'EPITRE. Leçon tirée du second Livre d'Ezechiel. Chap. 1.

Voici la forme qui paroissoit dans

ces quatre, animaux; ils avoient tous quatre une face d'homme; tous quatre à droite une face de lion ; tous quatre à gauche une face de boeufi

&

& tous quatre au-dessus une face d'aigle. Leurs faces, & leurs aîles s'étendoient en haut, ils. fe tenoient l'uu l'autre par deux de leurs aîles, & ils couvroient leur corps par les deux autres. Chacun d'eux marchoit devant foi; ils alloient où les emportoit l'impetuosité de l'esprit, & ils ne retournoient point lorsqu'ils marchoient; Ies animaux paroifssoient à les võir comme des charbons de feu brûlans, & comme des lampes ardentes. On voyoit courir au milieu des animaux des flames de feu, & des éclairs qui fortoient du feu ; & les animaux alloient, & revenoient comme des éclairs qui brillent..

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L'EPANGILE. La suite du faint Evangile felon Saint Luc. Chap. 10.

EN

ce tems-là: le Seigneur en nomma encore foixante & douze autres, & les envoya deux à deux devant lui dans toutes les villes, & dans tous les lieux où lui-même devoit aller. Il leur disoit: à la verité la moisson eft grande, mais le nombre des ouvriers eft petit. Priez donc le maître de la maison, d'envoyer des ouvriers à sa moif

P

son. Allez, voici que je vous envoye comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez avec vous ni bourse, ni facs, ni fouliers, & fur le chemin ne saluez perfonne. En quelque maison que vous entriez, commencez par dire: la paix soit fur cette maifon; & s'il y a là un enfant de paix, votre paix s'arrêtera fur lui, finon elle reviendra à vous. Demeurez au reste dans la même maison, buvant & mangeant de ce qui se trouve chez ces gens-là: car l'ouvrier merite fa recompense. Ne passez point d'une maison à une autre ; & en quelque ville que vous entriez, si on vous y reçoit, mangez de ce qu'on vous servira. Guérissez les malades qui feront là & dites-leur : le Royaume de Dieu est proche de vous. PRATIQUES DE PIETE'.

1°.

A parole

LA parobide

de Dieu est toute puifa parlé, & tout a obéï. Le néant même, pour ainsi dire, a entendu sa voix, & n'a pas pû resister à ses ordres; quelle vertu n'a pas cette divine parole, dans la bouche même des hommes; elle durcit les flots sous les pieds; elle fait couler l'eau des plus durs rochers, elle tire les morts

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du tombeau : toute la nature se taît; tout plie dès que Dieu parle, & fa voix ne s'affoiblit jamais. D'où vient donc que cette divine parole, dont la vertu ne veillit point, est devenuë aujourd'hui si peu efficace ; & que la voix de Dieu qui se fait entendre jusques dans les abîmes, & qui renverfe les plus hauts cedres du Liban, ne peut pas, ce semble, se faire entendre dans le cœur des hommes, ni humilier leur esprit? on prêche, Dieu parle, il menace: & qui fe convertit? d'où vient cette irreligieuse resistance de notre coeur, on écoute la parole de Dieu fans docilité; on assiste au fermon avec de mauvaises dispositions. Ce grain mystérieux tombe ou dans de grands chemins, & est foulé aux pieds; ou fur: des endroits pierreux, & il seche fante d'humeur, ou dans des épines qui l'étouffent; peu qui tombe en de bonne terre. Examinez aujourd'hui quel les de ces paraboles vous convient. Votre cœur c'est cette terre, & cette terre n'est-elle pas ce grand chemin? n'est-elle pas ce terrain pierreux ? vos passions n'en font-ce point les épines? avec quelles dispositions êtes-vous allez. Dds

au fermon! le peu de fruit que vous en tirez est une marque du mépris que vous en faites. Commencez par vous accuser avec douleur dans la premiere confession de cette indifference ou de ce mépris, & de l'abus que vous faites depuis long-tems de cette divine parole, & pratiquez les avis suivans: 1o. Avant que d'aller entendre la parole de Dieu, dites-vous à vous-même que c'est la parole de Dieu que vous allez entendre. 2°. Peu avant le sermon demandez à Dieu la grace d'écouter sa parole avec fruit, faifant pour cela quelque courte priere telle qu'est celle-ci: parlez, Seigneur ; car je viens ici pour vous écouter, & pour faire tout ce que vous demandez de moi; ou bien: je suis votre serviteur: ô mon Dieu, qui viens écouter votre parole, donnez-m'en, l'intelligence, afin que je scache ce que vous voulez, & que je faffe ce que vous m'ordonnez; il est bien tems que je le mette en pratique. 3o. Ecoutez la parole de Dieu avec respect; & perfuadez-vous que c'est à vous, & pour vous que Dieu parle. 4o. Prenez garde que les oiseaux du Ciel n'enlevent ce bon grain. Après

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