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L'EPITRE. Leçon tirée de l'Epître de l'Apôtre faint Paul auz Romains.. Chap. 1.

Profondeur des tréförs de la fageffe, & de la fcience de Dicu! que fes jugemens font incompréhenfibles, & que fes voyes font au-deffus de tout ce qu'on en peut découvrir? car qui a penetré les penfées du Seir gneur? ou qui a été de fon confeil? ou qui eft-ce qui lui a donné le premier, pour en recevoir une retribution? car toutes chofes font de lui, & par lui, & en lui. A lui foit la gloire dans tous les fiécles.

L'EVANGILE. La fuite du faint Evangile felon Saint Matthieu. Chap. 28.

Nice tems-là, Jefus dit à fes Disciples: tout pouvoir m'a été donné dans le Ciel, & fur la terre. Allez donc, enfeignez toutes les Nations Baptifez-les au nom du Pere, du Fils, & du Saint-Esprit : & leur apprenez à obferver toutes les chofes que je vous ai prefcrites. Pour moi voilà que je fuis avec vous en tout tems jufqu'à la confommation des fiécles.

PRATIQUES DE PIETE’.

Nulle plus fainte, ni plus réligieufe coutûme, que de mettre

à la tête de toutes nos actions, cette augufte profeffion de foi: au nom du Pere, & du Fils, & du Saint-Efprit, en marquant fur nous le figne de la Croix, pour ne rien entreprendre, ni rien executer, qu'en vertu de ces deux grands Myfleres, fur qui porte toute notre Religion: la Très-fainte Trinité, & la Redemption enfuite de l'incarnation du Verbe. Pratique qui nous eft venuë des Apôtres, dont la tradition eft constanze, & dont nul des fidéles ne s'eft jamais difpenfé. Dans quel efprit de Religion, avec quelle devotion, & quel refpect ne doit-on pas garder cette fainte pratique? quelle faute de ne l'obferver qu'avec indifference, & même de la négliger? nul acte de religion plus ordinaire, & nul ordinairement plus irréligieufement obfervé. On diroit que c'eft par irrifion qu'on fait fouvent le figne de la Croix. Un gefte irrégulier de la main, purement grimacier: c'eft en quoi a degeneré aujourd'hui` une pratique fi fainte; & fi religieufe. Gemiffez devant Dieu, d'être coupa

ble de cette irréligion; & prenez la refolution de ne faire jamais le figne de la croix qu'avec refpect, & de ne prononcer jamais les noms facrez des trois perfonnes divines, qu'avec une devotion refpectueufe, qui foit une preuve de votre religion, & de votre foi.

2o. Ayez une devotion tendre & conftante envers la très-fainte Trinité. Ne ceffez à l'exemple de l'Eglife, de repeter ce facré verfet: gloire au Pere, au Fils, au Saint-Efprit, parce que nous ne pouvons rien dire qui lui foit plus agréable, ni qui foit plus propre à lui gagner le coeur, que cette affectueufe priere, qui a plus de vertu & de force, pour ainfi dire, que toutes les autres, pour nous fanctifier. Saint Simeon Stylite n'avoit point d'autre exercice fur la colomne, que celui-là.. Si toutes les fois que nous avons prononcé ces venerables paroles: gloire au Pere, au Fils, au Saint-Efprit: au nom du Pere, du Fils, & du SaintEfprit, nous l'avions fait avec le même refpect, & la même devotion que ce faint Anachorette, combien de merites aurions-nous acquis devant Dieu !!

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ne negligez pas cette fainte pratique. Ne prononcez jamais les Noms de ces adorables Perfonnes, qu'avec un religieux refpect; & toutes les fois que vous faites le figne de la Croix, faites-le avec attention; puifque cet acte de religion eft notre profeflion de foi: doit-on le faire fans reverence.

LA FETE DU TRE'S-SAINT SACREMENT,

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COMMUNEMENT

LA FETE-DIEU.

L'Oraifon qu'on dit à la Meffe de ce jour Dieu, qui nous avez laiffé la memoire de votre Paffion dans un Sacrement fi admirable: faites-nous la grace de reverer de telle forte les facrez Myfteres de votre Corps & de votre Sang, que nous ressentions fans ceffe en nos ames, le fruit de la redemption que vous nous avez méritée. Vous qui vivez & regnez, &c.

L'EPITRE. Leçon tirée de la premiereEpître de faint Paul aux Corinthiens. Chap. 11.

Mce que je vous ai enfeigné, que

Es freres, j'ai appris du Seigneur

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le Seigneur Jefus, la nuit même qu'il fut livré, prit du pain; & que rendant des actions de graces, il le rompit, & ik dit : prenez & mangez, ceci eft mon Corps qui fera livré pour vous: faites ceci en mémoire de moi. De même après fouper, il prit la coupe, & il dit : cette coupe eft le teftament nouveau par mon Sang: faites ceci en memoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangerez de ce pain, & que vous boirez de cette coupe, vous annoncerez la mort du Seigneur, jufqu'à ce qu'il vienne. Quiconque donc mangera de ce pain, ou boira de cette coupe in-dignement, fera coupable de crime contre le corps & le Sang de Jefus-Chrift. Mais que l'homme s'examine foi-même à fond; & qu'après cela il mange de ce pain, & boive de cette coupe; car celui qui en mange & en: boit indignement, mange & boit fa

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