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mande d'eux une profession si sainte. Par notre Seigneur, &c.

L'EPITRE. Leçon tirée de la premiere Epitre de l'Apôtre Saint Pierre. Chap. 2.

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Es bien-aimez je vous conjure comme étrangers & voyageurs, de vous abstenir des desirs de la chair, qui font la guerre à l'esprit. Gardant parmi les Gentils une conduite regufiere: afin qu'en même tems qu'ils détractent de vous comme de malfacteurs, venant à vous confiderer du côté de vos bonnes actions, ils glorifient Dieu au jour de sa visite. Soûmettez-vous done en vûe de Dieu à toutes fortes de personnes: soit au Roi, comme à celui qui est au-dessus de tout. Soit aux Commandans, comme à des gens envoyez du Prince, pour faire justice des méchans, & pour honorer les gens de bien. Car c'est là la volonté de Dieu, qu'en faisant bien, vous fassiez taire l'ignorance des gens dépourvûs de jugement; agissant en personnes libres, & n'ufant pas de votre liberté, comme d'un prétexte pour faire du mal; mais vous en fervant ainsi que des fer

viteurs de Dieu. Honorez toutes fortes de personnes : aimez vos Freres, craignez Dieu, respectez le Roi. Serviteurs, foyez foumis à vos maîtres avec toute forte de respect; non-feulement à ceux qui sont bons & moderez; mais aussi à ceux qui font d'une humeur difficile ; car c'est une chose agréable à Dieu, en Jefus-Chrift notre Seigneur,

E ciples

L'EVANGILE. La fuite du faint Evangile felon faint Luc. Chap. 16. N ces jours-là, Jesus dit à ses Dif: dans peu de tems vous ne me verrez plus; & peu de tems après vous me reverrez; car je m'en vais à mon Pere. Là-dessus ses Disciples fe dirent les uns aux autres : que nous dit-il là: dans peu de tems vous ne me verrez plus, & peu de tems après vous. me reverrez, & je m'en vais à mon Pere? ils disoient donc; que dit-il là, dans peu de tems? nous n'entendons point ce qu'il dit. Jefus vit bien qu'ils avoient envie de l'interroger, & il leur dit: vous vous questionnez fur ce que je viens de vous dire: dans peu de tenis yous ne me verrez plus; & peu de tems

après vous me reverrez. En verité, en verité, je vous le dis: vous ferez affligez vous autres, & vous pleurerez; pour le monde il se réjoüira: vous ferez dans la tristesse; mais votre tristesse se changera en joye. Quand une femme accouche, elle souffre; parce que fon tems eft venu; mais quand elle est accouchée d'un fils, de la joye qu'elle a qu'un homme soit né, elle oublie aussi tôt ce qu'elle a souffert. De même donc vous êtes maintenant dans la tristesse: mais je vous reverrai, & vous aurez la joye dans le cœur ; & perfonne vous ôtera votre joye.

PRATIQUES DE PIETE',

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'Ai regardé le ris comme une folie, dit le fage; & j'ai dit à la joye; pourquoi cherches-tu à nous tromper? c'est-à-dire, je n'ai trouvé qu'erreur, que folie, que vanité dans les ris & les joyes de ce monde. Salomon après avoir accordé à fon cœur tout ce qui pouvoit lui faire plaisir; & avoir été le plus heureux homme du monde, conclut que la joye eft le partage du seul homme de bien, & l'affliction celui du pecheur. N'our bliez jamais cette verité, meditez-fa souvent, faites-en des leçons à vos enfans, & accoûtumez-vous à regarder en pitié les joïes du monde. Fuyez les fêtes mondaines; c'est une pratique de pieté bien utile, d'employer plus de tems alors au service de Dieu.

2o. Etudiez-vous tous les jours davantage à plaire à Dieu. C'est un artifice du demon de porter les Chrétiens à de plus grands divertissemens dans le tems Pafchal, & le monde à multiplier en ce tems-ci ses fêtes. Pour vous, gardez-vous bien de donner dans ce piege. Soyez plus fidéle que jamais à vos exercices de pieté ; & fur-tout, les faints jours de Dimanche. Employezles aux bonnes œuvres; assistez assidûs ment au service divin, & à la priere; que votre attention, & votre application soit à lui plaire; & ne mettez votre joïe qu'à vous acquitter avec fidés lité des devoirs de Chrétien.

LE QUATRIÉME DIMANCHE D'APRE'S PÂQUES.

L'Oraison qu'on dit à la Messe de ce jour.

SEigneur, qui uniflez tous les fidé

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même esprit & une même volonté : faites par votre infinie miféricorde, que nous aimions ce que vous nous commandez, & que nous désirions ce que vous nous promettez; afin que parmi l'inconstance & l'instabilité des choses de ce monde, nos cœurs demeurent toujours attachez où se trouve la veritable joye. Par notre Seigneur, &c.

L'EPITRE. Leçon tirée de l'Epitre de Saint Jacques. Chap. 1.

Es bien-aimez, toute faveur in

Mfigne, & tout don parfaitiene

d'enhaut, & descend du Pere des lumieres, qui ne change point, & dans qui il n'y a pas même l'ombre de changement. Car de son plein gré il nous a engendrez par la parole de verité; afin que nous tenions en quelque forte le premier rang parmi ce qu'il a créé. Vous le sçavez, mes Freres bien-ai

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