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9o A la conclusion des oraisons. 10° Au dernier évangile. 11° Toutes les fois qu'il va du milieu de l'autel à un des côtés et qu'il en revient, à moins qu'une des mains ne soit occupée.

378. Il doit tenir les mains jointes sur le bord de l'autel: 1o A Oramus te, jusqu'à Sanctorum tuorum inclusivement. 2o A In spiritu humilitatis. 3o A Suscipe, sancta Trinitas. 4° A Te igitur, au commencement du canon, jusqu'à petimus inclusivement. 5o A l'adoration de l'hostie avant l'élévation. 6° A Supplices te rogamus, jusqu'à Ex hac allaris. 7° Aux trois oraisons avant la communion. 8o A Placeat tibi, sancta Trinitas.

Il étend les mains, les élève jusqu'aux épaules et les rejoint aussitôt 1° En disant Gloria in excelsis; il les joint à Deo. 2o En disant Credo, il les joint à In unum Deum. 3o A Veni, sanclificator. 4° A Gratias agamus, de la préface. 5° Aux deux Memento. 6o A Fiat dilectissimi. 7o A Benedicat vos, à la fin de la messe. Il étend les mains et les rejoint sans les élever, lorsqu'il dit, Oremus, Dominus vobiscum. Orate, fratres.

379. Il tient les mains étendues devant lui et élevées à la hauteur des épaules: 1° Aux collectes, aux secrètes et aux post-communions, jusqu'à la conclusion. 2o A Sursum corda, et depuis Vere dignum est, jusqu'à la fin de la préface. 3o Au canon, sauf les exceptions indiquées dans le Missel. 4° Au Pater.

Il pose les mains séparées et étendues sur l'autel : 1° Toutes les fois qu'il doit baiser l'autel et faire la génuflexion. 2o Pendant l'épitre, à moins qu'il ne les tienne sur le livre ou sur le pupitre. 3o A Per omnia sæcula, et Dominus vobiscum, de la préface. 4° Au Per omnia qui précède le Pater.

Il pose la main droite sur l'autel : 1° Toutes les fois que la gauche est occupée à tourner les feuillets du Missel. 2o A Domine, non sum dignus, si ce n'est lorsqu'il se frappe la poitrine.

Il pose la main gauche sur l'autel 1° Lorsque la main droite. est occupée à quelque chose, à moins qu'il ne doive la mettre ou sur le livre ou au-dessous de la poitrine, comme quand il fait le signe de la croix sur lui ou sur les assistants. 2o Toutes les fois qu'il bénit l'hostie ou le calice séparément, ou les deux ensemble. 3o A Nobis quoque peccatoribus. 4o A Libera nos, quæsumus. 5o Depuis le premier Miserere nobis de l'Agnus Dei, jusqu'à Dona nobis pacem inclusivement. Il met la main gauche au-dessous de la poitrine, au Confiteor, lorsqu'il se frappe la poitrine, en disant, Mea culpa; quand il fait signe de la croix sur lui, ou qu'il bénit le peuple.

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380. C'est une faute de dire à haute voix ce qui doit se diré à voix médiocre, et de dire à voix médiocre ce qu'on doit dire à voix basse ou secrète. Le prêtre dit à voix haute: 1o Les prières du commencement de la messe jusqu'à Oremus inclusivement, avant Aufer a nobis. 2o L'Introït, le Kyrie, le Gloria in excelsis. 3o Le Dominus vobiscum, toutes les fois qu'on le dit. 4° Les colleetes, l'épitre, le graduel, l'alleluia et son verset ou le trait, ainsi que la prose. 5° L'évangile, le Credo, et l'offertoire. 6o La préface. 7° Per omnia sæcula, et ce qui suit, jusqu'à la fin du Pater. On répond Amen à voix basse. 8° Per omnia sæcula et Pax Domini. 9o L'Agnus Dei, la communion, et les post-communions. 10° L'Ite missa est, ou le Benedicamus, ou Requiescant in pace; la bénédiction et l'évangile.

On dit d'une voix médiocre: 1° L'Orate, frutres. 2o Le Sanctus et le Benedictus. 3° Nobis quoque peccatoribus. 4° Le Domine, non sum dignus, chaque fois qu'on le dit.

On prononce à voix basse, submissa voce, secreto, tout ce qui n'est pas marqué comme devant être dit tout haut ou à voix médiocre.

381. C'est une faute de placer le corporal sur le voile du calice, sans le renfermer dans la bourse, soit en allant de la sacristie à l'autel, soit en revenant de l'autel à la sacristie. C'est encore une faute de déplier le corporal tout entier au commencement de la messe en laissant toucher dessus l'extrémité du voile, qui peut enlever les parcelles qui se seraient dérobées à l'œil du célébrant dans les messes précédentes. Le plus sûr est de laisser le corporal plié jusqu'au moment de l'oblation. C'est une faute de retourner à l'autel sans avoir répété l'Introït, ou de dire, en allant du côté de l'épître à l'autel, le Kyrie, eleison, le Munda cor meum, ou la conclusion, la post-communion.

C'est une faute de faire le signe de la croix soit avec la patène et l'hostie, à Suscipe, sancte Pater, soit avec le calice, à Offerimus tibi, avant d'avoir entièrement achevé l'une et l'autre de ces prières.

C'est une faute de dire pendant ou après l'élévation les paroles, Hæc quotiescumque feceritis, etc.; car on doit les dire immédiatement après la consécration, tandis qu'on remet le calice sur l'autel.

C'est une faute de s'appuyer sur l'autel, à Domine, non sum dignus; ou de se tourner à demi vers le peuple, ou d'étendre entièrement le bras pour se frapper la poitrine, tandis qu'on ne doit remuer que le poignet.

C'est une faute de se tourner vers la croix, à Verbum caro factum est, pour faire la génuflexion. On doit la faire vers le livre ou le carton qui renferme l'évangile de saint Jean. C'est encore une faute de quitter l'autel ou de faire éteindre les cierges avant d'avoir lu le dernier évangile.

Pour bien faire les cérémonies, il faut les savoir; pour les savoir, il faut les étudier. Le prêtre devrait lire toutes les années les Rubriques de la messe. C'est le moyen de remarquer les fautes qui nous échappent si facilement dans la célébration des saints mystères.

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TRAITÉ DU SACREMENT DE PÉNITENCE.

382. « La faiblesse et la fragilité de la nature humaine sont con«nues de tous; chacun en éprouve assez les effets en lui-même, « pour que personne ne puisse ignorer la nécessité du sacrement de « Pénitence. Si donc les curés doivent mesurer sur l'importance de chaque chose le soin qui est nécessaire pour l'expliquer, il est clair qu'ils ne pourront jamais en apporter assez pour traiter le « sujet qui nous occupe. Le sacrement de Pénitence demande à être expliqué encore avec plus de soin que le sacrement de Baptême; « parce que celui-ci ne s'administre qu'une seule fois et ne peut se réitérer, au lieu que le sacrement de Pénitence devient nécessaire « et doit se renouveler, toutes les fois qu'on retombe dans le péché « après le Baptême; ce qui a fait dire au concile de Trente que le « sacrement de Pénitence n'est pas moins nécessaire pour le salut « à ceux qui tombent après le Baptème, que le Baptême à ceux qui « n'ont pas encore été régénérés. De là aussi ce mot célèbre de saint Jérôme, répété par ceux qui ont écrit sur cette matière, que la <«< Pénitence est la seconde planche du salut. Lorsqu'un vaisseau « échoue, il ne reste pour échapper au naufrage que la planche << qu'on peut saisir Ainsi, après avoir perdu l'innocence du Bap<«< tême, il n'y a plus, pour moyen de salut, que la planche du sa« crement de Pénitence, sans laquelle il est impossible d'arriver . au port du salut (1). »

(1) Catéchisme du Concile de Trente, de Pœnitentiæ sacramento, § 1.

CHAPITRE PREMIER.

De la Notion et de l'Institution du sacrement de Pénitence.

383. La Pénitence, considérée comme vertu, consiste dans la détestation et la douleur sincère des péchés qu'on a commis, avec la résolution de ne plus les commettre à l'avenir et de satisfaire à la justice de Dieu. De tout temps elle a été nécessaire au salut pour tous ceux qui s'étaient rendus coupables de quelque péché mortel : << Fuit quidem Pœnitentia universis hominibus, qui se mortali ali* quo peccato inquinassent, quovis tempore ad gratiam et justi<< tiam assequendam necessaria (1). » C'est cette Pénitence que pratiquait David, ainsi que tous les autres saints pénitents de l'ancienne loi; que Jonas prêchait aux Ninivites; que les livres saints recommandent aux pécheurs. Dans la loi de grâce, elle a pris un nouveau caractère : Jésus-Christ l'a élevée à la dignité de sacrement; il en a fait un rite sacré, dont il a confié l'exercice à ses ministres. Ainsi la Pénitence est un sacrement de la loi nouvelle, institué par Notre-Seigneur Jésus-Christ, pour la rémission des péchés commis après le Baptême.

384. Il est de foi que la Pénitence est un vrai sacrement. JésusChrist a donné à ses Apôtres le pouvoir de remettre et de retenir les péchés, lorsqu'il leur a dit : Recevez le Saint-Esprit : les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez ; ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez (2). Et ce pouvoir est passé des Apôtres à leurs successeurs. Telle est la doctrine des Pères, telle est la pratique générale et constante de l'Église : « Dominus sacramentum << Pœnitentiæ tunc præcipue instituit, dit le concile de Trente, cum << a mortuis excitatus insufflavit in discipulos suos, dicens: Accipite Spiritum Sanctum : Quorum remiseritis peccata, remittuntur eis; « et quorum retinueritis, retenta sunt. Quo tam insigni facto, et verbis tam perspicuis, potestatem remittendi et retinendi peccata, « ad reconciliandos fideles post Baptismum lapsos, Apostolis et co«rum legitimis successoribus fuisse communicatam, universorum "Patrum consensu semper intellexit. Et Novatianos remittendi po

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(1) Concil. Trid., sess. xiv. cap. 2.

(2) Joan. cap. 20. v. 23.

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« testatem olim pertinaciter negantes, magna ratione Ecclesia catholica tanquam hæreticos explosit, atque condemnavit (1).

385. Le sacrement de Pénitence est nécessaire de nécessité de moyen à tous ceux qui, ayant été régénérés par le Baptême, ont eu le malheur de tomber dans quelque péché mortel. Ce n'est pas que la vertu de Pénitence, qui, dans l'ancienne loi, réconciliait les pécheurs avec Dieu, ait rien perdu de sa force et de son efficacité : le fidèle qui se repent de tout son cœur, et qui produit un acte de contrition parfaite, est justifié aux yeux de Dieu; mais il ne l'est qu'autant qu'il joint à son repentir le désir au moins implicite du sacrement de Pénitence, auquel Dieu a attaché la grâce de réconciliation. «Est autem hoc sacramentum Poenitentiæ lapsis post Baptismum « ad salutem necessarium, ut nondum regeneratis ipse Baptis« mus (2). » Ce sacrement n'est pas également nécessaire à ceux qui ne se sont rendus coupables que de péchés véniels, dont on peut obtenir le pardon sans recourir à l'absolution sacramentelle.

386. Le sacrement de Pénitence a été institué pour remettre les péchés commis après le Baptême. Il n'est aucun crime, quelque énorme qu'il soit, qui ne puisse être remis par ce sacrement; il n'est aucun pécheur, quel que soit le nombre de ses péchés, qui ne trouve son salut dans le sacrement de la réconciliation. Le pouvoir que Notre-Seigneur a donné à ses ministres est général; il ne souffre aucune exception. Et ce n'est pas seulement une fois qu'on peut recourir avec confiance au tribunal de la Pénitence, mais toutes les fois qu'on est retombé dans le péché mortel : « Ante hoc tribu«nal, tanquam reos, sisti voluit (Christus); ut per sacerdotum ⚫ sententiam non semel, sed quoties ab admissis peccatis ad ipsum « pœnitentes confugerint, possent liberari (3). »

387. Le sacrement de Pénitence est un sacrement des morts; il confère au pécheur pénitent la grâce habituelle ou sanctifiante, qui nous réconcilie avec Dieu. D'où il résulte que ce sacrement doit s'appliquer à tous les péchés mortels. Il est impossible d'obtenir la rémission d'un péché mortel, les autres étant retenus. La grâce sanctifiante est incompatible avec tout péché mortel. On ne peut être à la fois l'ami et l'ennemi de Dieu, l'objet de ses complaisances et de ses vengeances. C'est pourquoi la pénitence n'est sincère et salutaire qu'autant qu'elle s'étend à tous les péchés mortels. On distingue la première grâce sanctifiante, qui réconcilie le pécheur avec Dieu; et la seconde grâce sanctifiante, qui n'est qu'une

(1) Sess. XIV. cap. 1. —(2) Concil. Trid., ibidem. cap. 2. - (3) Ibidem.

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