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Celui qui vit dans la solitude doit se suffire à luimeme, et n'avoir aucun besoin des autres, il faut qu'il soit parfait, car une chose est parfaite quand il ne lui manque rien; ainsi la solitude convient au contemplatif, ees supposant qu'il soit parfait. Il ne peut l'être que de doux manières ou par une grace extraordinaire de Pica qui, de denne heure et comme tout à coup, élève wa Yume à à perriction, comme il le fit pour saint Kur Reste, qui dès son enfance habita le désert; ou daca var Tetereve jus vertus ; mais pour cela un homme

Act Oespitont we par la compagnie des autres, www war?exprvi jos pstructions, et apprendre d'eux yu alt hoe i but setempler, soit pour modérer ses ཞེས་ཏེ། མི། ༄། མཏ" aN cktN, cdctailler de ses vices

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la dua mpits of Is sages avertissemens. La vie d. Askokkab ju jene torsaire pour s'exercer à la Atque dè à borste ya soyaqin a perfection; la vie so¿d Ave asiady, we put omvenir qu'aux parMình vì ngày TNHH than mucked que ce qui ne mhà qua xalove # Tam; ainsi si l'on emNo valimis no le dipositions requises, adu made notikt à à ve de communauté.

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le monde pour penser sérieusement à son salut, de vivre séparé des autres dans la solitude ou avec les autres dans un monastère bien réglé. Il répond que le mieux est de vivre dans un monastère bien réglé, et il en donne plusieurs raisons: Nous avons besoin de vivre en société d'abord à cause de nos besoins corporels, par nousmêmes nous ne pouvons pourvoir à tous. Le pied peut bien quelque chose pour la conservation du corps, mais il ne peut conserver le tout, dont il n'est qu'une partie ; il ne peut se conserver lui-même que par le secours des autres membres. Dans la vie solitaire ce que nous avons nous est inutile, et nous ne pouvons avoir ce qui nous manque. Si un solitaire est éloquent, s'il est capable de consoler et de donner de bons conseils, toutes ces qualités ne lui servent de rien, ses talens sont enfouis et ne rapportent rien. Et s'il a lui-même besoin de consolation, de conseil dans ses doutes, de secours, qui viendra lui donner ce qui lui manque, puisqu'il est seul? Nous avons besoin les uns des autres; Dieu l'a voulu pour nous lier et nous unir ensemble. Mais en considérant la chose plus profondément, qu'elle est la plus grande obligation du christianisme? N'est-ce pas celle de la charité, qui, selon saint Paul, ne cherche pas ce qui lui est propre? Et pourtant celui qui se retire dans la solitude et dans un désert ne pense qu'à lui.

Mais il est une autre raison en faveur de la vie de communauté. Les bons exemples empêchent de tomber; si l'on tombe, malgré ce secours, on nous voit, on nous relève, on nous corrige. Alors on ne fait pas de chute, ou si on a le malheur d'en faire, il est une personne charitable qui vous donne la main pour vous relever. Dans la solitude on tombe sans le savoir, et ensuite sans se relever, parce que personne ne fait connaître la faute que l'on a commise; l'amour-propre nous aveugle, et

personne ne reprend. Ce fut la raison qui fit sortir de son ermitage saint Guillaume, comte de Poitou, pour rentrer en communication avec les hommes. Après avoir demeuré long-temps dans la solitude, dit son historien, il voulut avoir quelque communauté avec les hommes en meditant ces paroles du Sage: Il vaut mieux que deux soient ensemble qu'être seul; car ils ont le prix de leur whion. Si l'un tombe, l'autre le soutiendra. Malheur à l'homme seul lorsqu'il tombe, il n'a personne qui le refève (1), II tit hieu, ajoute l'historien, car personne ne pout corriger le mal qui n'est pas vu; quand on ne craint pas d'être repris, le demon tente avee bien plus de hardiesse, et on fait le mal avec beaucoup plus de liberté (2).

Saint Basile ajoute encore une autre raison. Ceux, dit-il, qui vivent ensemble remplissent en même temps plusieurs devoirs l'un visite les malades, un autre reçoit les pelerius, d'autres chantent les louanges de Dieu ; le solitaire ne peut remplir qu'un de ces devoirs. Il est encore un autre inconvenient. Comment pratiquer dans la solitude le grand devoir de la charité, que Notre Seigueur nous a si fortement recommandée, qui est si nécessaire à notre salut? On ne peut donner à manger à ceux qui ont faim, vêtir ceux qui sont nus, et remplir les œuvres spirituelles et corporelles de charité. Qui peut alors preferer une vie inutile à celle qui est fructueuse et conforme aux commandemens du Seigneur?

De plus nous sommes chretiens, composant un corps

(1) Melius est duos esse simul quàm unum : kabet enim emolumentum societatis suæ ; sì unus ceciderit, ab altero fulcietur. Væ soli, quia cùm ceciderit, non habet sublevantem se. Apud Sur, in ejus vita Febr. 10.

(2) Quia malum quod nemo videt, nemo arguit : ubi enim non timetur reprehensor, tentator accedit securiùs, et iniquitas perpetratur licentiùs. Eccl. 4. 9.

dont Jésus Christ est le chef, nous sommes les membres; il faut donc que nous soyons unis ensemble pour nous aider les uns les autres. Mais comment pourrons-nous nous rendre ces secours mutuels de la charité si nous sommes séparés? Comment pourrais-je me réjouir du bien qui arrive à mon prochain, ou m'attrister de ses si je ne le connais pas ? Les membres ne s'entr'aident que parce qu'ils sont étroitement unis.

maux,

Un homme ne peut pas tout avoir. Dieu, par une admirable sagesse, divise ses dons. Comme dit saint Paul : Il donne à l'un la sagesse, à l'autre la science, à un autre la foi, celui-ci guérit les maladies, cet autre annonce les choses futures (1). Dans la solitude nous ne pouvons avoir que les dons particuliers que Dieu nous a faits; dans un monastère non seulement on a les dons particuliers, mais on participe à ceux des autres et on en retire profit. « Qu'y a-t-il de plus dangereux, dit saint Bernard, « que de lutter seul contre le démon, cet ennemi ancien « et rusé de notre salut, qui nous voit sans que nous puissions le voir? Apprenons à combattre avec ceux qui défendent la même cause, et nous aurons autant << de défenseurs qu'il y aura de personnes : une commu« nauté est aussi terrible par sa force qu'une armée rangée en bataille (2).

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On sait combien la vie de communauté servit à saint Antoine pour arriver à la perfection de la vertu et devenir le modèle de tous les Religieux de son temps. Comme une sage et prudente abeille qui cueille sur différentes

(1) 1. Cor. 12. 8.

(2) Quid periculosius, quàm solum luctari contra antiqui hostis versulias, à quo videatur et quem videre non possit! noverit aciem multorum pariter pugnantium esse quærendam, ubi tot sunt auxiliarii, quot socii congregatio pro fortitudine sua terribilis est ut castrorum acies ordinata. Serm. 5. de Circumc.

fleurs le suc dont elle fait son miel, il allait pour arriver à la perfection à laquelle il tendait avec tant d'ardeur, étudier ceux qui étaient les plus éminens en vertu, afin de prendre ce qu'il y avait de meilleur. Il prenait de l'un l'humilité, de l'autre la patience, d'un autre l'assiduité à la prière ; à celui-ci les jeûnes et les austérités, à celuilà la douceur d'esprit et l'humeur agréable; tous, par ce moyen, étaient obligés de contribuer à son avancement.

Et lors même qu'un Religieux ne remarquerait pas avec autant de soin que saint Antoine les vertus de ceux avec lesquels il vit, il ne laisserait pas d'en tirer un très grand fruit; car, comme dit Sénèque : Celui qui va au soleil se hâle, quoiqu'il n'en ait pas l'intention; celui qui demeure quelque temps dans la boutique du parfumeur, emporte l'odeur des parfums; de même ceux qui vivent avec les sages participent, à la longue, à leur sagesse, sans y penser et deviennent meilleurs (1).

Enfin, dit saint Basile, la vie commune est exempte des dangers auxquels est exposée la vie solitaire. Et quand il n'y aurait à craindre dans la vie solitaire que la vanité et la vaine complaisance en soi-même, ce serait déjà beaucoup. Il est facile à un homme seul qui n'a ni accusateur, ni témoin, ni juge visible de ses actions, de croire qu'elles sont bonnes, de s'appuyer sur le mérite de ses jeûnes, de son silence et de sa vertu. Il est très facile à l'orgueil de pénétrer dans l'esprit d'un solitaire, dit saint Jérôme, pour peu qu'il ait jeûné quelque temps, et qu'il ne se soit montré à personne, il pense être quelque

(1) Qui in solem venit, licèt non in hoc venerit, coloratur, et qui in tabernam unguentariam resederunt, et paulò diutiùs commorati sunt, odorem loci secum deferunt: ita qui cum sapiente consuetudinem habent, etiamsi hoc non agant, tamen redduntur meliores.

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