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le consentement des parties, et les autres cérémonies qui l'accompagnent; et le mariage même est un signe et une image de l'union Paite de Jésus-Christ avec son Eglise. Le mariage a trois fins (1), premièrement la roduction des enfans, afin qu'ils deviennent nfans de l'Eglise par le baptème (2), et qu'étant élevés dans la crainte de Dieu, ils arrivent à la vie éternelle: la seconde (3) le secours mutuel de l'homme et de la femme dans tous les travaux de la vie : la troisième le remède contre la concupiscence (4) donnant un objet légitime à cette inclination naturelle, que le péché a dépravée. Quiconque se propose un autre but péche contre l'institution du mariage. Il doit être contracté suivant toutes les lois que l'Eglise et le Prince y ont prescrites. Le principal est qu'il soit public, soit en présence du curé de l'un ou de l'autre, et de deux ou trois témoins. Il doit être précédé des fiançailles, où le Pasteur, par les questions qu'il fait aux parties, connaît s'il n'y a point d'empèchement au mariage qu'ils promettent de contracter. Ils doivent ensuite se préparer à recevoir ce Sacrement par la pureté de conscience, la prière et les bonnes œuvres (5). Le jour de la célébration étant venu, le Curé leur fait donner leur consentement solennel en face de l'Eglise, et la promesse de fidélité réciproque, et bénit un anneau que le mari donne à la femme pour en être le signe. On célèbre ensuite la messe, toute composée

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(1) Tob. VIII, 9. (2) Conc. II, 18. (3) 1. VII, 9. (4) Tob. VÍ, 17. (5) Rit. Paris.

Cor.,

des plus beaux endroits de l'Ecriture qui traitent du mariage. Après le Pater, le Prêtre fait une prière sur la femme, demandant pour elle la fécondité et toutes les vertus des saintes femmes des Patriarches. Cette bénédiction ne se donne qu'une fois; c'est pourquoi on l'omet quand une veuve se remarie. Ensuite le Prètre va dans la chambre des mariés, et bénit le lit nuptial pour en détourner les attaques du démon, et y attirer la fécondité. Toutes ces prières font mention de la longue vie et de la prospérité temporelle qui convient à l'état du mariage (1). Quoique le mariage soit honorable, et le lit nuptial sans tache, toutefois l'état des vierges, des veuves (2) et de tous ceux qui gardent la continence, est plus heureux (3). Les personnes mariées ne peuvent éviter l'attachement aux choses de la vie présente, et beaucoup d'afflictions temporelles (4); les autres n'ont autre soin que de plaire à Dieu, et dans le ciel les vierges (5) seront éternellement distinguées des autres saints. Mais les dons de Dieu sont différens, et chacun doit suivre sa vocation.

(1) Heb. XII, 4. (2) 1 Cor., VII, 46. (3) Id. 32. (4) Apoc. XIV, 3. (5) 1. Cor., VII, 7.

FIN.

לל

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Fleury, Claude.

Catechisme historique...
OCT 26 1942 Chevali

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